- Vous me dégoûtez avec votre amour, râle Brahim les bras croisés tandis que je dis au revoir à mon copain sur le parking.
- Rage pas, c'est mauvais.
- Rager de quoi même ?
- Qu'on soit le plus beau couple que tu ai jamais vu de ta vie.
Il lève les yeux au ciel en soupirant tandis que les personnes autour de nous rigolent.
- Nabil a déteint sur toi, c'est pas bon, se moque Lukas en chargeant son sac.
- Bon les gars faut qu'on bouge, les informe Tarik en nous rejoignant.
- Tu étais avec ta dulcinée ? Je le taquine sachant très bien qu'il va être hors de lui.
- Oh putain ça va me détendre de plus entendre tes conneries pendant deux semaines.
- Me mens pas à moi, je sais que je vais te manquer.
- Rêve pas trop non plus.
- T'inquiètes je comprends que tu veux pas avouer.
Il pousse un long soupir en me fusillant faussement du regard ce qui me fait sourire.
- Nabil fait la taire.
- Ah frère, j'aimerais des fois.
- Eh ! Je m'exclame en lui frappant le bras. Je te permets pas !
- Je me permets tout seul.
- Vieux mec.
- Arrête tu m'kiff.
- J'avoue mais tu me kiff plus.
- Vos gueules, nous coupe Brahim avec une mine de dégoût. Putain c'est pas possible.
- Y'a une petite odeur là, je dis en faisant mine de sentir. Ah bah oui, l'odeur de la rage.
Les gars rigolent tandis que je nargue mon meilleur ami faussement vexé. Nabil me tchèque et passe son bras autour de mon cou.
- Elle m'épuise, on s'dit au revoir et je prends mes quatre jours de vacances.
Je lève les yeux au ciel mais le prend quand même dans mes bras. Je sais que ma mère lui manque au même titre que moi mais depuis deux semaines il va mieux. En apparence parce'que au fond de lui je sais que c'est autre chose, je le sais, on est pareils. Je réitère l'action avec les autres qui on eux aussi été présents pour moi. J'ai trouvé une grande famille en venant à Paris. Je termine par Nabil qui m'embrasse quelques secondes.
- Tu fais attention à toi, dit-il d'un ton très sérieux.
- Promis beau ténébreux.
Il sourit et pousse mon visage sous mes rires.
- Bouge avec ton surnom pourri, là.
- Non j'aime bien, moi.
- Pas moi.
- Nabil grouille, râle Tarik en sortant de la voiture.
- Ta gueule frère tu verras quand t'auras une meuf.
- Il a Elsa, je réplique en souriant.
- Putain, souffle Tarik en sortant de sa voiture et en venant vers moi.
J'ai à peine le temps de comprendre qu'il me balaye et que je me retrouve au sol sous les moqueries des gars. Adieu fierté.
- Mais wesh je vais avoir un bleu abruti !
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Jungle Urbaine
FanfictionPaname c'est la jungle, Tu sais jamais ce qui va t'arriver, Sur qui tu vas tombé.