Chronique d'une ado ordinaire enceinte à 15ans

Texte 75

Texte 75: 

Alors il me fait entrer je m’approche de son visage que je ne voyais toujours pas mais il n’était plus en sang, ils avaient du le nettoyer, donc je m’approche un peu plus et la je la reconnaissait, bien sur que je connaissait cette personne, comment ne pas la connaitre ? J’avais partagé sa vie pendant 8 ans, oui c’était Alicia ( pour répondre à Ruzenn Perron, Morgane est châtain pas blonde ) donc oui c’était Alicia qui était allongé la devant moi, sans la moindre respiration, vide de tout. Je tenais plus sur mes jambes, mes genoux se sont écroulés sur le sol et j’était à sa hauteur, j’ai pris sa main dans la mienne et j’ai verser des larmes. Je repensais à la fois ou était allait à la mer ensemble, c’était tellement magique, jamais j’oublierais ce moment. Je ne voulait pas montrer toute ma douleur devant le chirurgien, il y en avait bien trop à caché avec tout le reste qui remontait aussi à ce moment. Il me regardais avec un air de dessolement mélangé avec un air qui était soulagé pour moi. Je ne comprenait pas pourquoi pouvait-il être soulagé je venait de perdre une meilleure amie qui même en ce moment sa aller pas fort on avait vécu des milliers de choses ensemble qui ne s’oublie pas comme sa. Je le regarder avec du mépris, je voulait qu’il arrête de suite de penser sa, c’était insupportable. C’est comme si il était content que je souffre, alors je me lève je me mis à pleurer de plus en plus vite.

Moi: Po..pourquoi vou..vous êtes sou…soulagé ?

Chirurgien: Marie je suis désolé pour votre ami croyez-moi. Mais si elle est donneuse vous pourrez récupérer ses poumons !

Je l’ai regardé avec toute la haine que je pouvais avoir et je suis partis en courant. A vrai dire je ne savais pas ou aller, je voyais presque rien, j’avais les larmes qui coulait partout sur mon visage, alors je courrait en essayant de les essuyait. Un moment je me sui retrouvée dans un long couloir qui me semblait sans fin avec des chambre de chaque côté. ET je me suis assise sur le rebord du mur et j’ai mis ma tête dans mes mains. Il était hors de question que je prenne les poumons d’Alicia. Puis j’entendit des pas s’avancer vers moi, on venait de s’assoir à côté de moi. Alors je relève un peu ma tête, le chirurgien m’avait suivi.

Chirurgien: Marie je sais que pour vous c’est dur tout sa et qu’on vienne vous rajouter la mort de votre meilleure amie ne fait qu’empirer. Mais vous savez la vie continue, je sais c’est un peu égoïste de dire sa maintenant mais c’est comme sa maintenant il faut que tu pense à toi et ton bébé. Surtout à ton bébé Marie, tu peux lui donner l’occasion de vivre, de voir un jour ce monde et de vous rendre heureux toi et son père. 

Moi: Oui mais je ne pourrais pas prendre ses poumons, sa serait comme dire « bah tiens je m’en fou que t’es morte donne moi tes poumons que moi et mon bébé on continue à vivre ». Je m’en voudrais comme si c’était pour moi qu’elle était morte. Je me sens coupable de sa mort. 

Chirurgien: Mais faut pas pensez sa Marie vous n’êtes responsable de rien.

Moi: Je sais pas, c’est ce que je ressens.

Le chirurgien se lève se met devant moi et me tant la main. J’hésitait je sentait que je tenait plus trop sur mes jambes mais je lui ai prise et il ma soulever.

Chirurgien: T’inquiètes pas c’est pas ta faute Marie. Viens avec moi il faut que je te montre la ou tu a atterri. Il est important pour toi de voir sa, il faut que tu prenne conscience que ce n’est pas ta faute et que tu as tous les droits de récupérer son poumons si elle est donneuse. 

Alors il me faisait traverser le couloir chambre par chambre. Il me montrer toute ces personnes allongés sur leur lit au bord de la mort. Toute ces personnes avait une maladie grave, ils avaient besoin de poumons ou de cœurs ou de reins... Il y avait un peu de tout, et tout sa du à des accidents. Ils attendaient tous depuis quelques temps maintenant de nouveaux organes pour revivre une nouvelle vie. Puis il m’amena à la dernière chambre, c’était une dame elle devait avoir entre 35-40ans ce qui est assez jeune pour mourir, elle respirait peine est était brancher à des tuyaux de partout. Le chirurgien à celle la me fait entrer dans la chambre et me demande de m’assoir sur la chaise à côté. J’obéissait, je me sentais mal à l’aise, pourquoi faisait il sa ?

Chirurgien: Marie tu voit cette femme elle à 38ans, donc elle est encore jeune. Bah sa vas faire déjà 1ans qu’elle se bat contre le cancer. Elle à un cancer aux poumons, et comme toi elle en a besoin d’un nouveau.

Moi: Et bah alors donnez lui celui d’Alicia je lui laisse elle en a plus besoin que moi !

Chirurgien: Non Marie tu voit elle va mourir aujourd’hui ou demain, on a trop entendu maintenant c’est trop tard. Ce que je voulait que tu prenne conscience c’est de le prendre ce poumon. C’est la vie qui te fait un signe après t’avoir infliger sa elle t’offre un poumon au moment ou t’en a le plus besoin.

Moi: C’est comme sa que vous le voyait vous ? Un signe de la vie ? Moi j’appelle pas sa un signe de la vie, comme vous dites elle « m’offre » peut être un poumon, mais pourquoi celui de ma meilleure amie ?

Chirurgien: Je sais pas c’est comme sa Marie c’est la vie. Mais ne te prive pas de cette chance, d’être plus malade de pouvoir dire que ton bébé ira jusqu’au bout de la grossesse. Aujourd’hui tu peux sauver 2 vies !

Moi: Je sais pas j’ai besoin de réfléchir.

Alors je retourne dans ma chambre et je m’allonge sur le lit. Puis j’entend toquer à la porte et une voie qui tremblait car elle pleurait qui me dit « Marie, je peux entrer ? ».

Alors tourne la tête, quand j’ai vu qui c’était j’ai immédiatement dit oui et je me suis redresser de mon lit. Elle ma regardait avec ses yeux pleins de larmes et me demande.

(Vous serez à la prochaine partie ): Tu me reconnais ?

Moi: …

…