Texte 96

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Texte 96:

Ma mère: Pour ton anniversaire, j’ai fait commencer les travaux dans la maison pour que t’es ton petit chez toi jusqu’à tes 18ans, comme sa toi, Louis et le bébé pourrait y vivre d’ici 3 semaines normalement !

Moi: Oh mais c’est super, t’es la meilleure, je t’aime maman !

Puis elle du partir rentrer au près de Didier et Noah, sa me faisait de la peine. Noah me manquait, tous les autres aussi sa fait un vide ici quand même. Le soir avant d’aller dormir Solène viens dans ma chambre, elle avait l’air d’aller pas bien. J’essayais de la réconforter comme je pouvais mais elle se calmait pas, elle me faisait presque peur. Elle me répétait sans cesse qu’elle voulait quitter ce monde, qu’elle servait à rien. Alors je lui prend la main et la pose sur son ventre, je la regarde droit dans les yeux.

Moi: Ecoute, tu sens ? Tu la sens bouger ? Oui bien sur alors ta pas intérêt à faire de connerie. Ta une vie maintenant en toi, alors non tu ne sert pas à rien, tu va t’occuper super bien de ta fille et être une très bonne maman pour elle ok ?

Solène: Oui, heureusement t’es la je sais plus quoi faire, mon copain viens de me larguer il veut plus assumer notre fille parc qu’il veut pas le dire à ses parents. 

Moi: Bah oublie le c’est un connard, il s’est pas ce qu’il rate ! Mais tu va lui montrer que t’es forte et que ta pas besoin de lui, ta le centre, ta des amis ici alors merde à lui. Moi aussi à des moments je voulais plus assumer ce rôle, c’est beaucoup à porter pour des ados mais il faut être forte.

Solène: Ouai ta raison, après tout c’est lui qui rate le plus beau truc qui puisse arriver.

Puis une femme nous coupe et nous dit qu’il est l’heure d’éteindre les lumières et de retourner chacune dans sa chambre. Je m’étais même pas rendu compte, il était déjà 23heures. J’étais complètement crevée alors je me met direct dans mon lit et je m’endors. 4 jours avaient passé, on était lundi 30 avril, je reçois un coup de fil de ma sœur elle était paniquée je comprenait rien de ce qu’elle me disait. 

Moi: Mais parle doucement je comprend rien à ce que tu dit !

Ma sœur: Ma..Maman est à l’hôpital..pré..prépare toi je viens te chercher pour aller la voir !

Moi: Mais c’est grave, sa y ai c’est aujourd’hui, dit moi que non, Manon je t’en supplie dit moi que non ?

Ma sœur: J’en sais rien, j’ai pas été mise au courant, bon je raccroche on en reparle après j’arrive !

J’avais beaucoup de mal à bouger maintenant, mon ventre était de plus en plus énorme mais je fais un effort de mettre des vêtement qui m’allait et je vais prévenir les dame du centre. Il n’y avait pas Céline, je ne la voyais pas alors je partit vers la porte et la je l’entend qu’elle m’appelle, je me retourne, elle était en haut des escalier. Elle me regardait essoufflée, comme si elle avait courue jusque ici pour me voir avant que je partes. Elle viens vers moi, rien qu’à mon regard elle avait compris pourquoi je devais partir.

Céline: Tu veux que je t’accompagne ? Tu aura besoin de tout le soutient que tu peux trouver !

Moi: Oui (sniff) oui je veux bien.

Elle met son bras autour de mon coup et on est sortie pour attendre ma sœur. Au bout de quelques minutes, elle arrive je lui fait signe que c’était elle, oui car je ne pouvais dire aucun mot, rien ne sortait. Avant de monter, elle expliquait un peu à ma sœur pourquoi elle venait avec nous vu que moi j’étais pas en état de le faire. Ma sœur comprit et on partit direction l’hôpital. Il y avait des bouchons sur l’autoroute alors en attendant ma sœur essayait de me parler, mais je lui répondait en faisant un signe oui ou non de la tête. Puis ma sœur et Céline se sont mises à parler, de quoi ? Je serais incapable de vous le dire, déjà que je ne pouvais plus parler maintenant j’arrivais plus à me concentrais. Et plus on approchaient de l’hôpital plus je stressait. On fini enfin par arriver, on se dépêche d’entrer à l’intérieur, je crois que ma sœur à demander ou elle se trouvait et on me tirait par le bras et m’aider à avancer car on courrait presque et avec mon gros ventre c’était pas trop évident. En y repensant sa devait être assez comique mais pas pour une situation comme sa alors passons. Ma sœur prend les devants et demande au chirurgien si elle peut entrer, il lui fait signe que oui.

Ma sœur: Tu viens Marie ?

Moi: (…)

Céline: Je vais restée ici avec elle, le temps qu’elle se reprenne !

Presque une demi heure plus tard des alarmes partout, les médecins ont fait sortir ma sœur de la chambre de force et ont amener ma mère au bloc. J’ai senti ma sœur me prendre dans ses bras, je sentais des larmes froide coulé sur mon coup c’était assez désagréable. Mais j’étais tellement ailleurs que j’y prêtait même pas attention. Et la le noir total plus rien, je voyais plus rien, je tenais plus debout et j’avais du mal à respirer…

Chronique d'une ado ordinaire enceinte à 15ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant