CHAPITRE 19 Lila

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Marta me dépose cinq minutes plus tard devant l'association. Je la remercie et lui demande si elle veut m'accompagner à l'intérieur. Mais je connais d'avance sa réponse. Même si c'est une chouette fille, elle n'est pas du genre à tendre la main à des inconnus.


— Je ne peux pas, j'ai rendez vous dans un spa, m'annonce t-elle comme si c'était une corvée.


Et c'en est une pour Marta. Elle n'est pas du genre à vouloir se dorloter la pilule au soleil, elle préfère être active. Un massage trop peu pour elle, à moins qu'il soit pratiqué par Vin Diesel.


— Ma mère n'a pas trouvé mieux pour noël que de m'offrir un massage et une pédicure... Youpi ! explose t-elle avec ironie.

— Désolée ?

— Tu n'y es pour rien ! Tu ne veux pas venir avec moi ? me supplie t-elle.

— Je ne peux pas, je regrette. J'ai promis à ma mère de l'aider.

— Ok ! Aller, à demain ! me dit-elle avant de filer.


Quant à moi je regagne l'association où je découvre deux de mes compères en train d'emballer des paquets, Vasco et Martin.


— Que faites vous ici ?

— Ça ne se voit pas ? ironise Martin. Coucou, ma belle ! me salue t-il en me faisant la bise.

— Salut ! dis-je toujours surprise de les voir.


Vasco me prend dans ses bras, me fait un bisou, puis me souffle :


— On passait dans le coin... et...

— Ma mère vous a embauché ?

— C'est à peu près ça... me confirme t-il. Ta mère t'attendait bien plus tôt ? m'indique t-il.

— Je sais ! J'ai eu un contre temps !

— Il ne s'appellerait pas Brandon par hasard ?

— Non ! Pas du tout !

— Ah, te voilà ! déboule ma mère dans la salle.

— Je suis désolée, j'ai du faire quelque chose avant de venir.

— Ce n'est pas grave, tu vas pouvoir aider tes amis à emballer toutes ses boites de chocolats.

— Oui ! Mais il y en a combien ? je demande surprise par le nombre impressionnant que je vois.

— Un peu plus d'une centaine... A trois, vous en avez pour une heure...

— Si on avait trois paires de mains peut être mais là, tu peux bien compter le double ? je contre-dis ma mère.

— Faites au mieux ! nous demande t-elle avant de sortir de la pièce.


C'est pour la bonne cause ! Je me récite cette phrase dans la tête avant de me lancer à cœur ouvert dans cette pénible tâche que je sais sans fin.


— Alors ton contre temps ? m'interroge Martin qui est du genre très curieux.

— J'ai distribué et affiché des affiches pour le don d'organes dans tout le campus.

MON PERE NOEL SURPRISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant