MON PERE NOEL SURPRISE

CHAPITRE 53 Vasco

22 décembre

Triste journée ! Nous rentrons de l'enterrement de notre ami, qui a été très sobre. Il était aimé de beaucoup de gens. L'église était bondée de monde. Lila n'a pas arrêté de pleurer, j'ai essayé tant bien que mal de la réconforter mais à bout de force je me suis mis également à sangloter la perte de mon meilleur ami lors de sa descente dans le caveau familial.

Il me manque tellement ! Il n'y avait pas un jour qui passait sans qu'il prenne de mes nouvelles. On courrait très souvent ensemble le long du Tage. Maintenant je vais devoir y aller tout seul comme un grand. J'ai un grand vide en moi comme si il avait emporté avec lui une partie, que je ne retrouverais jamais. Il était comme un frère à mes yeux et je sais que c'était réciproque. Ce n'est pas qu'un ami qu'on a enterré aujourd'hui non ! C'était bien plus que ça, un membre de ma famille !

Nous rentrons tous chez les Boisier car Luca veut qu'on se réunisse afin de trouver la meilleure des solutions pour célébrer la mémoire de Martin.

Autour de la table de la cuisine où Maria, la gouvernante de la maison nous serre du thé ou bien du café pour certains, nous hésitons sur un pique-nique au bord de mer ou aller danser, deux activités que Marin adorait.

— Lila, il y avait ça dans la boite aux lettres pour toi, tend madame Boisier à sa fille un nouveau colis puis elle nous demande à tous : Alors qu'est ce que vous avez décidé ?

— Pour le moment rien ! répond son fils.

— Vous devriez faire ça un autre jour à tête reposé ! nous conseille t-elle.

C'est selon moi une bonne idée. Aujourd'hui je n'ai pas l'esprit à la fête, bien au contraire. Pendant que Lila déballe son nouveau présent dont on sait de qui ça vient maintenant... Moi je fixe l'extérieur par la baie vitrée qui donne accès à un sublime jardin arboré, essayant de trouver un peu de sérénité dans tout mon corps meurtri par la perte d'un être cher.

— Qu'est ce que c'est ? demande plusieurs de mes amis à ma princesse.

Ce qui me fait revenir à la réalité.

— Une boite de chocolats ! nous montre t-elle.

— C'était ses préférés ! je les informe.

— Oui ! Et les miens ! ajoute ma belle qui ne peut s'empêcher d'avoir larme à l'œil.

Ils avaient comme tradition Martin et Lila de s'offrir à chaque noël ces délicieuses sucreries chocolatées, fourrées au caramel beurre salé. C'était son pêché mignon ! Ainsi que celui de ma voisine de table !

— Qui en veut ? nous jette t-elle.

Mais quelle question ? Tout le monde évidemment !

Mais en ouvrant la boite, elle s'aperçoit qu'il lui a écrit un petit mot.

— A chaque chocolat que tu avaleras, tu devras réaliser un des souhaits que tu as inscrit sur ta listes, pas de tricherie ! Tu as vingt chocolats donc tu devras tous les effectuer sans exception ! J'espère que lorsque tu auras avalé le dernier, tu seras une autre femme, bien calme, sereine et que ton portable ne sera qu'un lointain souvenir. Profites bien ! nous lit-elle.