CHAPITRE 51 Vasco

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Journée de randonnée


Nous étions tous enfin prêt à monter dans le bus. Tous, était un grand mot, Lila et Luca manquaient toujours à l'appel. Je me demandai ce qu'ils faisaient ? On devait être là pour huit heure et il était presque la demie. Je tentai à nouveau d'appeler Luca mais sans succès.


— Tu crois qu'ils ont eu un souci ? s'inquiéta Marta de ne pas les voir arriver.


Ma belle n'était pas très enthousiasmée à l'idée de faire cette randonnée. Elle aurait préféré aller à la plage ou faire du shopping tout comme Marta d'ailleurs. Mais elle nous aurait pas fait faux bond et Luca encore moins.


— Une panne de réveil certainement ! Lila et Luca ne sont pas du matin ! Ils ne vont plus tarder !


A peine je prononçai ces mots qu'on les aperçût au loin. Luca courra vers nous alors que mademoiselle la princesse ne se pressa pas. Elle arriva juste à temps pour monter dans le bus.


— Tu n'es pas sérieuse ? Tu ne vas pas marcher avec ces machins dans les pieds ! la réprimanda Marta.

— Si ! Elles sont très confortables tu sais !

— Confortable peut-être mais pas pour de la longue marche ! Tu vas te bousiller les pieds !

— Mais non !

— Ça ne sert à rien ! se mêla Luca de la conversation des filles. J'ai bien tenté pendant une heure de la convaincre de mettre des tennis mais elle n'a rien voulu savoir ! Tant pis pour elle !

— Moi, avec ces trucs, jamais de mon vivant ! nous montra t-elle les baskets que sa copine portaient.

— On en reparlera dans deux heures ! menaça Luca sa sœur.


Il avait raison. Elle allait souffrir le martyre avec ça. Ses parents n'auraient jamais du cautionner ce genre de chose. Comment Madame Boisier avait pu laisser sortir sa fille avec des ballerines aux pieds alors qu'elle savait pertinemment où elle allait passer la journée.

A l'heure du déjeuner, nous étions tous assis mangeant avec avidité notre sandwich quand Martin nous apparut au loin talonné de près par notre belle et séduisante Lila.

A bout de souffle mais toujours rayonnante elle s'approcha de moi et se jeta à terre. Tandis que notre ami s'installa près de Luca.

Avant de reprendre la route du retour qui s'annonçait fastidieuse pour notre élégante princesse, elle se massa massivement ses petits panards. Elle n'était toujours pas prête quand les professeurs nous indiquèrent qu'il était temps d'y aller.

Elle soupira tellement fort que je n'ai pas pu m'en aller sans lui tendre ma main, qu'elle refusa d'un geste.


— Je peux me débrouiller seule !

— Je n'en doute pas ! Mais avoir de l'aide parfois ça fait du bien !

— Pas de quelqu'un qui pense la même chose que les autres !

— Ce ne sont pas des chaussures de montagne, il est vrai ! Tu as fait un choix tu dois l'assumer ! Mais je suis ton ami et je veux t'aider, où est le mal ?

— Tu ne m'as pas soutenu tout à l'heure !


Quand aurais je du la soutenir ? Quand elle a balancé à tout le monde qu'elle était une grande fille et qu'elle n'avait besoin de personne, quand elle a ignoré nos remarques face à sa tenue ou quand elle est tombée à terre et qu'elle a crié sur nous comme si on était des animaux ?

MON PERE NOEL SURPRISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant