MON PERE NOEL SURPRISE

CHAPITRE 22 Lila

— Eh ! Oh ! salue Marta notre ami de la main.

— Ah ! Je commençais à penser que vous m'aviez oublié ! nous sourit Vasco.

— Désolée ! On finissait les achats de cadeaux pour mon papa ! je m'excuse en me justifiant. Salut ! je l'embrasse.

— Salut ma belle ! Alors dis moi pourquoi je devais vous rejoindre ici près de cette machine ?

— Tu ne voulais pas pour noël, mon merveilleux sourire ?

— Si, mais quel est le rapport avec ce lieu ?

— C'est simple ! Toi, tu veux mon plus beau et véritable sourire, moi je veux une photo de mon meilleur ami avec moi pendant qu'on fait les pitres... Quoi de mieux qu'un photomaton pour ça ?

— Eh ! Vous m'oubliez ? se plaint Marta.

— Non pas du tout ! Je me disais qu'on pourrait également prendre des clichés de nous trois en souvenir de cette journée ?

— Je préfère ! est-elle finalement satisfaite de ma proposition.

Je suis la première à m'engager dans cette cabine qui n'a rien de moderne. Je m'assois sur le banc, j'enclenche le minuteur et le tirage se fait. J'essaye de faire mon sourire le plus naturel du monde mais rien y fait. Mon visage ressemble plutôt à une grimace loupée, alors je ne valide pas et recommence encore et encore. Mais après de longues minutes d'attente, Vasco me presse.

— On ne va pas y passer la journée ma belle ! Oublies donc que tu te fais tirer le portrait ! Penses à quelqu'un que tu aimes à qui tu voudrais envoyer un beau sourire...

Il est drôle lui ! Je voudrais bien le voir... Je n'y arrive pas ! Je tente une dernière fois, plus terrible que les autres, j'ai une tête à faire peur. Et c'est à ce moment là en voyant ma tronche car il n'y a pas d'autre mot pour qualifier mon visage à cet instant, que me vient une idée ! J'enclenche à nouveau le tirage et c'est la bonne ! C'est dans la boite, je valide !

— Alors ? je demande à Vasco ce qu'il en pense en sortant de la cage dans laquelle j'étais enfermée depuis près d'une heure.

Dieu que le temps passe vite !

— Pour le peu que j'aperçois, tu as l'air radieuse !

Elles sont encore en train de sécher. J'avais oublié qu'elles mettaient un temps fou à sortir... Une minute après il les prend dans sa main et son regard s'illumine. Défi gagné !

— Tu es magnifique ! Ça valait tout le temps que tu nous a fait poiroter !

— Eh ! je le bouscule un peu.

— Quoi ? Une heure ? Il t'a fallu une heure pour tirer ses pauvres clichés !

— Pauvre ? Tu viens de dire qu'ils étaient splendides !

— Magnifique ! me contre-dit-il. Je crois que tu entends des voix ma belle !

— Splendide, magnifique... C'est du pareil au même ! je riposte. Quel est ta préférée ? je demande curieuse.

— Celle-ci ! me montre t-il la seule image dans laquelle je ne souris pas.

Pour paraître naturelle, j'ai tout bonnement pensé qu'il était en face de moi et que je lui envoyais des bisous. Ce que je fais sur celle qu'il préfère, je lui souffle un baiser. Puis sur les trois autres, je lui fais des sourires plus grands les uns que les autres car je n'arrivais plus à me contenir, car je l'imaginais en train de faire des singeries comme celles dont il me gratifie lorsque je suis triste.