Moins d'une heure plus tard, on était tous là dans le salon en train de parler de Martin et toutes les conneries qu'on a fait ensemble. La seul ombre au tableau c'est Lila, même si elle est présente, sa tête est ailleurs. Elle ne parle à personne et ne semble pas intéressée non plus par les nombreuses anecdotes qu'on expose.
Je voudrais bien pouvoir être dans sa tête et découvrir ce qui s'y trame, à quoi elle pense. Je n'aime pas la voir ainsi, sans vie, sans intérêt envers autrui... Ce n'est pas ma Lila, la fille que j'ai toujours connu, non ! Quelque chose en elle a changé mais je ne serais dire quoi...
— Lila, ma chérie ? nous interrompt madame Boisier. Il y avait ce paquet pour toi dans la boite aux lettres.
C'est sûrement un autre cadeau de Martin. Je sais qu'elle doit en recevoir jusqu'au jour de Noël. Il m'a expressément demandé d'être présent à l'ouverture du dernier envoi. Je me demande ce que c'est ? Mais Lila en revanche n'est pas très pressée de le découvrir. Elle le pose sur une petite table près du fauteuil dans lequel elle est assise.
— Tu ne veux pas savoir ce que c'est ? lui demande Marta.
— Non !
Plus les heures s'écoulent et plus ma belle s'enfonce dans son chagrin. Je voudrais pouvoir la consoler mais elle refuse que je m'approche d'elle. Elle me fuit comme la peste et ça me crève le cœur.
— Mais nous oui ! atteste Brandon ne nature très curieuse.
Elle prend le colis et le balance sur les jambes du beau parleur et part se réfugier dans sa chambre je présume. Nous abandonnant sans vergogne.
— Ne l'ouvres pas ! j'interdis à mon ami de voir ce qui se trouve à l'intérieur de la boite. C'est à elle seule que revient la tâche de le faire !
Je me dirige vers le couloir et somme les autres :
— Ne soyez pas curieux, ce n'est pas à vous !
Je dois absolument retrouver Lila et la prendre dans mes bras. Je veux qu'elle se confie à moi, qu'elle pleure toutes les larmes de son corps sur mon épaule... Je veux être là pour elle. Elle doit savoir qu'elle peut compter sur moi !
Je suis devant la porte de sa chambre. J'ai un moment d'hésitation mais je finis par toquer.
— J'ai envie d'être seule ! pleurniche t-elle.
— Lila, c'est moi ! je tente, pensant qu'elle pourrait m'ouvrir.
— Laisses moi !
A quoi je devais m'attendre ? Elle me fuit depuis des heures, ce n'est pas pour m'inviter maintenant à entrer dans son cocon.
— Lila, tu ne devrais pas rester seule ! Martin n'aurait pas aimé. Il n'aurait pas voulu qu'on le pleure. Il m'a toujours dit que la vie est un cadeau qu'on ne doit pas gâcher avec la tristesse et les larmes. Il faut la vivre pleinement et réaliser ses rêves ! Je doute qu'il ne te l'ait pas dit ! Retournes près de nous ou laisse moi entrer ? Lila ?
Mais la porte reste continuellement fermée. Je ne sais plus quoi dire pour la faire changer d'avis.
— Il t'aimait. Il voulait ce qui avait de mieux pour toi ! Ton bonheur était sa priorité avant de mourir. Ne fais pas en sorte qu'il vienne me hanter car je n'arrive pas à te redonner le sourire, je t'en prie.
Mais rien y fait. Plus je parle et plus je l'entends pleurer à chaudes larmes. Je suis tellement désemparé face à sa douleur. Je suis perdu !
— Si tu changes d'avis, tu sais où nous trouver !
Je baisse les bras ne sachant plus quoi inventer pour qu'elle se décide à m'ouvrir cette fichue porte qui nous sépare.
— Je t'aime ! je souffle dans un dernier espoir mais rien ne se produit.
Peut-être n'a t-elle pas entendu ? Du moins c'est ce que j'espère ! Je ne voudrais pas qu'elle reste insensible à mon amour pour elle, non ! Pas après tout ce que j'ai fait. Je ne supporterais pas un refus de sa part. Je l'aime tellement, vous pouvez pas imaginer à quelle point !
Je retourne vers les autres en espérant au plus profond de moi qu'elle finira par m'y rejoindre.
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Et voilà j'espère que ce chapitre vous a plu ?
Si vous êtes sage et si j'ai le temps, je vous posterai un nouveau chapitre demain...
Sinon bon week-end à tous !
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MON PERE NOEL SURPRISE
Teen FictionTout a commencé le 16 décembre de l'année dernière. Lorsque ma meilleure amie reçoit un cadeau d'un parfait inconnu qui la connaissait plutôt bien, ou devrais-je dire même très bien ! Jamais je n'aurais pensé à cette personne et pourtant... Mais grâ...