CHAPITRE 52 Vasco

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— Princesse ? Ça fait longtemps que tu ne m'appelles plus ainsi ? me gronde t-elle presque.


A croire que ce petit surnom lui plaisait...


— Tu as cessé de l'être mais si tu veux je peux recommencer à le faire ?

— J'aimais bien ! m'affirme t-elle.

— Ah bon ? dis-je étonné.

— Oui ! J'aimais être ta princesse !


Qu'est ce qui lui prend ? Avant quand j'ai commencé à l'appeler de la sorte elle m'aurait fusillé du regard et maintenant elle me dit qu'elle adorait ça... Rendez moi ma Lila ! Celle que je comprenais d'un simple regard !


— Ok ! Si tu le veux, princesse ! J'abdique.


De toute façon je n'ai pas vraiment le choix. Quand elle veut quelque chose, je n'arrive pas à lui refuser très longtemps. Elle a ensorcelé tout mon corps dès le premier jour de notre rencontre. Je suis tout à elle !


— Alors ? se dépêche Brandon de sermonner Lila, pardon ma princesse.

— Vous aviez raison ! J'ai beaucoup de chance de vous avoir !

— Et nous de t'avoir ! on affirme en cœur Luca et moi.

— On a tous de la chance de nous avoir les uns aux autres ! conclut Marta.


Et elle a entièrement raison. Il va nous manquer un pilier mais il restera dans le cœur de notre groupe à tout jamais !

Martin si tu entends mes pensés, repose en paix ! On veillera sur nous comme tu l'as toujours fait ! Tu es le meilleur et tu nous manqueras à tous ! Je te fais la promesse de veiller sur ce qui était le plus cher à ton cœur, notre belle Lila. On t'aime fort !

Pendant que j'étais dans ma réflexion un téléphone se met à sonner. Tout le monde se regarde, l'air de dire qui n'a pas éteint le sien et bien sûr qui c'est ? Notre belle princesse ! Finalement je crois que ce surnom lui va comme un gant !


— Désolée !


Elle regarde tout de même qui l'appelle et ne connaît pas le numéro. Elle répond car elle pense que ça peut être quelqu'un d'important comme l'hôpital dans lequel elle va travailler.


— Oui, allô ! dit-elle avant de se lever afin d'entendre son correspondant sans gêne.


Elle revient cinq minutes plus tard avec un air ébahi et se réinstalle près de moi.


— Tout va bien ? Rien d'important ? je lui demande curieux de savoir qui a bien pu la mettre dans cet état.

— C'était ton frère !

— Pédro ? je crie de stupéfaction.

— Tu en as un autre ? plaisante t-elle.

— Non... mais... qu'est ce... qu'il te voulait ? je bégaye un peu, toujours surprit par la révélation du nom de son interlocuteur.

— Rien ! Seulement me présenter ses condoléances.

— Pourquoi à toi ?

— Je n'en sais rien ! Quand tu le verras tu lui poseras la question ! me répond t-elle froidement.


Je crois que mes questions l'embêtent car elle même ne sait pas pourquoi mon frère l'a appeler. C'est étrange ! Mais je décide de ne pas me prendre la tête sur ce sujet pour le moment. J'ai bien trop de trucs plus important à gérer.

La fin de journée se termine comme elle a commencé dans les larmes mais pas de tristesse comme ce matin mais dans la rigolade comme l'aurait souhaité notre ami.

Mais le soir, seul, dans mon lit, je me laisse enfin aller à mon chagrin. Je ne peux retenir plus longtemps ce qui me brûlait au fond de moi. Une peine immense de ne plus jamais revoir l'ami qui m'a tant soutenu et aidé au fil de ces dernières années. Je l'aime tellement et je regrette de ne pas avoir eu le temps, ni le courage pour lui dire. Avec les larmes plein les yeux je finis par m'endormir.  




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Et voilà ! La suite est prévue pour vendredi. 

D'ici là, je vous conseille de lire une autre de mes histoires entièrement finies. 

Bon mercredi et à très vite ! 

MON PERE NOEL SURPRISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant