CHAPITRE 47 Vasco

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21 décembre


Ce matin je suis littéralement tombé du lit. Une heure après mes fesses s'en souviennent encore. J'ai toujours beaucoup de mal à croire ce qui m'arrive, ce qui nous arrive car je ne vais pas être le seul dans cet état lamentable aujourd'hui.

Comment une personne qui était en pleine forme il y a à peine 48h peut ne plus être en vie maintenant... C'est flippant !

Comment je vais réussir à le dire aux autres ? Ma mère m'a conseillé de ne pas rentrer dans des explications et d'aller droit au but mais c'est plus facile à dire qu'à faire. J'ai les yeux rouges et humides de tant pleurer. Je roule à deux à l'heure sur la route, certains me klaxonnent au cul mais rien à foutre.

Je vais mal et je ne veux pas apparaître devant Lila ainsi. Il faut que je me ressaisisse ! Mais plus j'avance et plus j'ai l'impression que la douleur s'accroît dans mon cœur. Martin était mon meilleur ami, celui qui savait tout de moi, y compris l'amour qu'on ressentait pour la même femme et cela nous a jamais éloigné, bien au contraire. Je lui dois tant !

Je me gare devant le grillage de la maison des parents de Lila et Luca mais je n'ose pas quitter mon véhicule. Je suis encore trop perturbé. Je me demande même si je ne dors pas, je dois être en plein cauchemar, ce n'est pas possible autrement !


— Martin aide moi ! je crie tourmenté et dans le désespoir le plus total.


Mais rien ! Je suis toujours aussi mal face à mon chagrin. Il m'envahit complètement, je ne peux réfléchir à la meilleure solution de révéler une telle nouvelle. Elle va être dévastée, ils vont tous l'être ! Comment y faire face ? Et surtout comment je vais pouvoir me regarder après avoir lancé cette bombe ? Ils vont me détester pour avoir été celui qui leur a annoncé cette hécatombe...

Je sèche mes yeux ne pouvant plus supporter un tel poids sur mes épaules. Il faut que je leur dise pour pouvoir enfin permettre à mon cœur de pleurer mon ami et ne plus penser à la réaction de ceux qui l'aimaient.

Je m'empresse de quitter ma voiture et file vers la porte d'entrée. Je sonne et attends calmement que quelqu'un vienne m'ouvrir la porte. Les secondes paraissent des minutes interminables. Le stress augmente et je me sens de plus en plus fébrile. Mon cœur va s'arrêter de battre avant même que je franchisse le palier tellement il cogne dans ma poitrine.




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Et voilà la suite, tournez la page !


J'espère que vous aimé le protagoniste...

MON PERE NOEL SURPRISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant