CHAPITRE 43 Martin

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— Viens près de moi !

— Pour me dire que je suis une idiote !

— Non ! je souris à sa remarque.


Si il y a bien quelque chose qu'elle n'est pas, c'est d'être stupide ! Lila est très intelligente mais oublie parfois de penser avec sa tête et n'écoute que son cœur et concernant ses relations amoureuses c'est complètement l'inverse.

Elle s'assied sur le lit et me prend la main. Je sens qu'elle refoule ses larmes et cela me fait très plaisir. Elle essaye tant bien que mal de se contenir. Je sais à quel point elle lute avec elle même. Lila a la larme facile et pour moi elle fait cet ultime effort. Je ne peux que l'aimer davantage.


— Bientôt je ne serais plus de ce monde, je commence mon speech.


Elle a un petit sursaut. Je la calme en lui prenant à mon tour sa main dans les miennes.


— Mais je ne veux pas te quitter avant d'être certain que tu as enfin trouvé le bonheur, le grand amour.

— Mais...

— Il n'y a pas de mais ! je l'arrête dans sa protestation. Tu es une femme très intelligente mais concernant les amours, tu es très stupide ma belle. Tu n'es attirée que par des crétins sans cervelle. Tu n'es même pas foutue de voir que ton âme sœur est devant toi depuis toujours, du moins depuis ton arrivé au Portugal...


J'y vais peut être un peu fort mais je n'ai pas le temps de mettre des pincettes.


— Ce n'est pas moi, je te rassure. Même si tu es mon ange, tu n'a jamais été amoureuse de moi, pas comme de lui... je la laisse acquiescer la nouvelle avant de reprendre. Il t'aime vraiment beaucoup, il ferait n'importe quoi pour toi !

— Comme ?

— Supporter ton mauvais caractère ! Où crois tu que je ne sais pas que tu le blâmes de tous tes malheurs !


Elle est surprise par ma révélation mais elle ose tout de même protester.


— Même pas vrai !


Je la regarde ahuri. Elle sait que c'est la pure des vérités. Pourquoi le nie t-elle ?


— Tu as raison ! abdique t-elle finalement. Mais il est trop chou ! Il ne dit jamais rien.

— Car il ne veux que ton bonheur ma belle tout comme moi !

— Vous êtes deux amours ! me fait elle un bisou sur la joue. Je ne vais pas mentir, je ressens quelque chose d'étrange pour lui mais c'est très ressent. Alors je ne comprends pas comment tu peux être au courant de ça...

— Tu as seulement ouvert les yeux il y a peu de temps, car ton cœur lui l'a immédiatement reconnu. Le regard que tu lui portes n'a jamais été celui d'une amie...

— Tu veux dire que j'étais tellement aveuglée par...

— Par l'attraction physique que tu en as oublié les sentiments oui ! je finis sa phrase.


Sachant pertinemment qu'elle n'allait pas du tout dire ce genre de truc.


MON PERE NOEL SURPRISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant