CHAPITRE 42 Martin

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Le 20 décembre


— Quel était ton souhait au moment de souffler tes vingt bougies d'anniversaire ? je pose la question à Lila.

— Pourquoi ?

— Car j'ai envie de savoir !


Va t-elle refuser de me le dire alors que je suis mourant ? Je suis prêt à faire le petit chien battu si il le faut... Je crois que ça ne peut que lui faire du bien de nous l'avouer !


— Vas-y, dis leur ! lui pousse son frère à nous révéler ce qu'il sait déjà apparemment.


Je pense qu'il s'agit en effet de lui. Elle a certainement du demander à ce qu'il soit heureux dans sa nouvelle vie... Non ! Connaissant Lila, elle a du faire le vœu inverse !


— J'avais fait le souhait que mon frère reste à mes côtés ! Et comme tout le monde peut le voir il n'a pas été exaucé... dit-elle déçue.

— Lila, c'était le mieux pour nous deux ! tente de justifier Luca son départ pour la capital française.

— Et toi Luca ? Je lui demande.


Je suis au courant du sien mais est-ce que Lila le sait ? J'en doute. Elle peut être surprise...


— C'est bien parce que tu vas mourir, car sinon tu pourrais te mettre le doigt dans l'œil !

— Je suis prêt à le faire si tu veux ? j'approche dangereusement mon index droit de mes yeux.

— Crétin ! m'insulte t-il. J'ai fait le vœu que ma sœur prenne enfin son envol !

— Mon envol ? dit-elle surprise. Comment ça ? s'énerve t-elle.


Je crois que tous les gens présents dans la pièce ont compris sauf elle, comme par hasard !


— Oui ! Je t'aime énormément Lila mais parfois tu te reposais un peu trop sur moi. Il fallait que tu te prennes en mains. Et je suis content de voir que tu y as presque réussi !

— Je n'ai pas besoin de toi, pour vivre ! atteste t-elle irritée.


On sait tous qu'elle dit faux ! Elle aime avoir son frère près d'elle même si je dois l'admettre elle a fait de très gros efforts ses derniers temps !


— Je sais ! Mais tu n'arrives toujours pas à voir ce qu'il y a encore en face de toi !

— Mais de quoi tu parles ?

— A défaut d'ouvrir tes yeux, ouvres ton cœur sœurette !

— Tu plaisantes là ? Mon cœur est grand ouvert, je suis sainte Lila ! Dites lui, vous ? nous insiste t-elle à prendre sa défense.

— Lila, je sais que tu as le cœur sur la main, ce n'est pas ce que je te reproche ! Je veux juste que tu t'ouvres un peu plus... et il s'arrête.


Lila quant à elle, est en pleine réflexion.


— Il a raison ma belle ! j'atteste les propos de mon ami.


Il est temps pour ma dulcinée de s'ouvrir au monde et surtout à son amour.


— Tu vas pas t-y mettre toi aussi ! me gronde t-elle avec les larmes aux yeux.


Vous pouvez me laisser seul un instant avec Lila ? je demande à mes camarades.


— Bien sûr !


Ils quittent tous ma chambre. Vasco a du mal à laisser l'élue de son cœur seule avec moi. Il doit être inquiet. Lila n'a pas l'air bien. Cela est du à la conversation entre elle et son frère mais pas que... Elle a une profonde tristesse au fond des yeux. Il faut que je la convainc de l'amour qu'elle porte à notre cher ami, Vasco.




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Et voilà ! La suite de la conversation mercredi si tout va bien !

Bonne semaine à tous ! Profitez bien de tous ses jours de congé !


A très vite...

MON PERE NOEL SURPRISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant