Chapitre 6

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Mes yeux s'ouvrent doucement face à la lumière du jour. Je frotte ma nuque endolori par la position dans laquelle je me trouve. Puis, je me souviens de la soirée d'hier.

Je manque de m'étouffer de rire quand je vois Stiles endormi dans le fauteuil en mode étoile de mer, la bouche grande ouverte. Je trouve Scott allongé à terre, la tête contre le fauteuil de Stiles et les filles dorment chacune sur un canapé. Alors que j'essaye de me lever le plus discrètement possible, les téléphones de Stiles et Scott se mettent à sonner en même temps.

Alors là, je ne peux plus me retenir de rire quand Stiles se réveille en sursaut et tombe du fauteuil pour s'écraser à terre.

St : c'est pas drôle !

A : oh mon dieu, j'aurai tellement dû filmer ça !

Il prend son téléphone en roulant des yeux, ce qui me fait encore plus rire.

St : c'est mon père, je suppose qu'il m'appelle pour savoir dans quel état on est.

Il décroche et sort de la pièce, Scott se frotte les yeux et regarde son téléphone.

Sc : ah bah tiens, c'est Liam. Je vais lui dire de passer avec Mason et Corey, comme ça tu pourras les rencontrer, Alexia.

Je hoche la tête et je regarde les filles.

L : j'y crois pas qu'on se soit endormie.

M: ce serait pas la première fois, pourtant.

A : euh... Les filles, j'arrive, faut que je passe un coup de fil à une amie.

Elles : Ok !

Je sors dehors et au lieu d'appeler une amie, je compose le numéro de ma "mère".

Elle : allo, ma chérie ? Comment vas-tu ?

Moi : tu devineras jamais ce que j'ai découvert, maman.

C'est la première fois que je parle aussi froidement à ma mère. En plus de ça, je prononce bien le mot "maman".

Elle : euh... Quoi donc ?

Moi : d'abord, je voudrais savoir quand vous comptiez me dire que j'étais adoptée ?

Silence au bout du fil, ce qui me mets encore plus en colère.

Moi : j'estime qu'à 19 ans, je méritais d' être mise au courant !

Elle : comment tu l'as appris ?

Moi : mais on s'en fout de la manière dont je l'ai appris ! Tu te rends compte de ce que vous m'avez caché ?!

Elle : (la gorge serrée) : je suis désolée, Alexia. On aurait dû t'en parler.

Moi : qui sont mes vrais parents ?

Je sais que ma question la blesse mais je suis beaucoup trop énervée contre elle pour avoir de la compassion. Et je veux des réponses.

Elle : on ne sait pas, ta génitrice a préféré ne pas donner son identité.

C'est sûrement parce qu'elle a quelque chose à cacher et qu'elle ne voulait pas que je la retrouve au moment venu.

Elle : écoute, je m'en veux mais vu qu'on ne savait rien sur tes anciens parents on a préféré garder le secret.

Moi : là, tu t'enfonces plus qu'autre chose. Annonce toi-même à papa que je suis au courant. Et pour l'instant, je ne veux plus de vos nouvelles. Je ne suis pas prête à vous pardonner ce mensonge. Quand ça sera le cas, je reviendrais vers vous mais en attendant, ne m'appelle plus.

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant