Chapitre 43

220 8 0
                                    


Je sursaute en poussant un cri. Je prends quelques secondes pour comprendre que je suis toujours dans mon lit, qu'on est le matin en 2019 et que la sonnerie qui hurle n'est autre que celle de mon téléphone.
Je suis toute en sueur, le souffle lancinant. Sûrement dû à un cauchemar... dont je n'ai aucun souvenir.

C'est comme ci je n'avais pas réussi à me réveiller, comme pétrifiée, coincée dans mon rêve.

Un vrai plaisir.

J'ai surtout l impression d'avoir pris mon bain. Mon lit ne ressemble à rien d'autre qu'une piscine. Génial.

Je remarque finalement que mon téléphone a arrêté de sonner.

Je décide de me lever pour vite fait aller faire quelque chose à mon corps dégoulinant.
Je me débarbouille le visage et change de vêtements, j'enfile mon pantalon quand j'entends mon téléphone se remettre à sonner. Je soupire et je me grouille à remonter mon pantalon pour prendre mon téléphone, avec toute ma grâce et ma délicatesse, je frôle mon lit et risque ma mort de près mais j'arrive à atteindre mon téléphone avant qu'il ne se coupe pour la deuxième fois.

A : Allô !!?

J : wow, calme !

A : ah, Jordan. Tiens donc. Tu vis encore toi ?

J : j'ai été fort occupé par le boulot... désolé.

A : t'inquiètes pas, je te châtie. Attends deux secondes, je mets le haut parleur.

J : t'es à moitié à poil, c'est ça ?

A : ( en riant et en mettant le haut parleur ) : ton sens de la déduction m'avait manqué.

J : ( en riant aussi ) : j'ai besoin de ton sens de l'intuition.

A : comment ça ?

J : ça te dit une petite sortie à deux contre le monde ?

A : ( excité ) : vas y, balance !

J : il y a une personne qui a appelé le poste pour porter plainte contre une famille qui serait dérangeante. Le problème... c'est que la famille en question est morte depuis plusieurs années.

A : pardon ? Il a porté plainte contre qui du coup ?

J : on lui a expliqué qu'il ne pouvait pas porter plainte contre des personnes défuntes mais il a insisté parce qu'il y avait eu beaucoup de bruits la nuit d'avant. Donc, on doit aller jeter un coup d'œil. Tu sais ce que ça veut dire ?

A : que ça sent le surnaturel. 

J : et qui de mieux pour cette escapade que la meilleure Alpha de beacon Hills ?

A : ( en souriant ) : Jordan, t'abuse là.

J : tu es la meilleure pour moi.

A : tu diras ça à Chrystia, Scott et ma cher grand mère.

J : grand mère ?

A : mais mon dieu, j'ai blindé de truc à te dire !

On se donne une heure pour se retrouver et je raccroche.

Je termine de m'habiller et avant de partir, je me regarde une dernière fois dans le miroir. Sans rien dire, je sourie à mon reflet et montre mes yeux rouges.

A : Jordaaaaaan.

Je lui fais un gros câlin en rentrant dans la voiture. Au début, je le sens surpris mais il se détend vite.

J : je t'ai tant manqué ?

A : ( en me dégageant de lui ) : non, t'as eu espoir, hein ? C'était du bluff.

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant