WOLF ... ( terminé )

Chapitre 58

Le réveil fût rapide et long en même temps. Jordan et moi n'avions absolument pas envie de nous lever mais l'envie de découvrir la vérité et la faiblesse de Valeria était plus forte. En plus, être dans les bras de mon homme était d'un plaisir inée, je souhaitais rester là avec lui jusqu'à la fin de tout ceci mais encore une fois, la réalité m'a rattrapé quand Théo a finit par m'envoyer un message. Je me souviens que Jordan avait levé les yeux au ciel et c'était levé, sans m'attendre, ce qui m'avait apporté un rire sincère.

Maintenant que nous sommes prêts, en avance, un peu comme d'habitude, on décide d'aller s'assoir dans le salon en attendant que les autres soient prêt.

J : tu sais où on va ? Ou on va seulement chercher ?

A : Théo a cherché lui-même et aurait trouvé une personne capable de répondre à nos questions sur Valeria. C'est là qu'on va aujourd'hui.

J : et si tout ceci n'était qu'un piège ? Je te rappelle que tu as fait confiance à Alec et que le résultat s'est avéré...

A : ( en l'interrompant ) : Alec allait perdre sa famille, Valeria a pris sa famille en otage si il ne l'aidait pas. Théo n'a rien à perdre. A part sa vie s'il me trahit, il l'a bien compris. Je sais que je m'étais trompée sur Alec mais on connaît tous les deux Théo sous une forme différente, je veux te montrer qu'il n'est plus le même qu'il était.

J : j'espère que tu as raison sur son compte, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...

Je pose ma main sur le visage de Jordan qui s'est assombri à cause de l'idée qu'il vient de se mettre dans la tête.

A : je te promets que je ne me mets pas en danger pour rien avec lui. Certes, je me porte garante de lui mais je ne laisserai plus personne détruire ce qu'il me reste.

J : tu devrais te préserver toi avant de penser à sauver les autres.

A : ça fait longtemps que j'ai abandonné cette idée, Jordan.

J : pourtant, c'est la seule chose qui compte. Parfois, il faut savoir être un peu égoïste.

A : je peux me protéger et vous protéger aussi, non ?

J : essaye mais sans te mettre en danger, ça serait cool parce que j'ai un cœur fragile, tu devrais le savoir.

Quand je vois qu'il a un sourire plaqué sur le visage et que je finis par comprendre qu'il se paye ma tête, je lui donne une petite tape sur l'épaule, alors qu'on rigole tous les deux.

J : je t'aime.

A : je t'aime aussi.

J'ai horreur de dire " aussi " ou " moi aussi " après un je t'aime venant de quelqu'un d'autre. C'est comme ci je disais je t'aime juste parce que l'autre personne me l'a dit avant alors que non, je le pense du plus profond de mon être. Après, je sais bien que Jordan ne pense pas de manière aussi complexe que moi. Je lui ai dit je t'aime, c'est tout ce qui compte à ses yeux. Et puis, tu as moi, qui n'arrête pas une seconde de réfléchir, de me poser des questions,...

J : tu penses à quoi ?

A : à mon esprit complexe.

J : c'est une pensée complexe pour un esprit complexe.

A : pour une personne complexe dans une vie complexe.

J : tout ça parait assez problématique mais ça fait ton charme, d'être complexe.

Je pose mes lèvres sur les siennes en espérant faire taire mes pensées inutiles qui se bousculent dans ma tête sans arrêt. Quand soudain, on sonne à la porte d'entrée.
Je remarque alors qu'il est l'heure et que celui qui doit être dehors n'est autre que Derek. Je connais assez bien Théo pour savoir qu'il ne risquerai pas de venir jusqu'ici, juste devant la maison du shérif. Jordan prend sa veste et me tend la mienne avant de sortir rejoindre mon ex, dehors.