Chapitre 65

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Je souris, la tête dans les nuages, trop occupée à penser aux moments qui viennent de passer et aux prochains. Sans vraiment m'en rendre compte, Jordan vient de me rejoindre, toujours en bas de pyjama avec deux tasses de cafés dans les mains. Il s'assoit près de moi et m'en tend une que je prend en le remerciant.

J : tu t'es levée tôt, aujourd'hui.

A : à croire que mon sommeil redevient aussi léger qu'avant ma mort.

J : en dehors de cette remarque très morbide, tu es rayonnante.

A : je me sens rayonnante, c'est assez étrange comme sensation. J'ai l'impression de ne plus avoir été aussi en confiance avec moi-même depuis un long moment.

J : ( en souriant ) : je comprends ce que tu ressens et je suis heureux de te voir dans cet état.

A : ( en buvant une gorgée de mon café ) merci d'être là.

J : tu veux que je sois où ? Je te rappelle qu'on est chez moi.

Je le dévisage alors qu'il meurt de rire près de moi. Sans m'en empêcher, je souris encore une fois devant le rire sincère de mon âme sœur.

A : tu as fini ?

J : non ?

A : ( en me levant ) : je vais me laver en attendant.

J : attends moi, au moins !

Mon rire se fait entendre dans tout l'appartement alors que je fonce vers la salle de bain. Je ne suis absolument étonnée de voir Jordan près de moi avant même que je n'ouvre la porte.

A : tu es mignon mais je sais me laver toute de seule donc je te propose de terminer ton café et de m'attendre gentiment dans le canapé.

J : ( faisant mine d'être offusqué ) : je prends ça comme un râteau.

Je rigole doucement alors que je dépose un baiser rapide sur son front, ce geste de tendresse arrive à le faire sourire et il finit par retourner dans le salon sans rien dire.

Alors que je termine doucement mon maquillage, Jordan fait son apparition dans la pièce, toujours sans frapper.

J : tu comptes me dire notre agenda du jour ?

A : ( en terminant mon trait d'eye-liner ) : on est censés aller voir les filles à leur appartement parce qu'elle ont une annonce à faire.

J : ouh là, on a de quoi avoir peur ?

A : non non, j'ai déjà ma petite idée sur leur annonce.

J : ah bon ? Et qu'attends-tu pour m'en faire part ?

A : rien, tu le sauras en même temps que les autres.

J : quel toupet. Je suis vexé.

A : ( en riant ) : décidément, tu commences fort ta journée.

J : faute à qui ?

A : ( en sortant de la pièce ) : à la femme de ta vie.

J : paix à mon âme.

Je rigole d'autant plus quand je l'entend dire sa remarque, je me prends un bol de céréales et pars m'assoir à mon tour dans le canapé en attendant Jordan.

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant