Chapitre 48

168 6 10
                                    




Mon réveil se met à sonner, sans que personne ne lui ai donné l'autorisation de le faire.

A : tu te prends pour qui ? Tu veux voir ce que ça fait un baptême de l'air ?

Je rétorque cette phrase d'une manière si spontanée et directe que je m'étonne moi-même, je suis décidément bien réveillée aujourd'hui. Sans attendre que ma flemme m'ordonne de rester dans mon lit pour me rendormir, je me lève d'un coup. Je passe la tête par la porte et crie après Stiles.

Aucune réponse.

Puis j'appelle le shérif.

Et le silence me répond une seconde fois.

Je sourie puis je pars prendre mon baffe et lance de la musique à fond. Je danse comme une gamine qui gigote partout mais je m'éclate et pour une fois que je peux le faire sans que personne ne vienne me déranger en m'annonçant la mort de quelqu'un ou l'attaque d'une nouvelle personne portant mon nom de famille.

Je descend les escaliers en chantant un peu près correctement mais dès que le refrain de la chanson arrive et que j'atterris dans la cuisine, mon cerveau se concentre plus que sur une seule chose : la bouffe.

Je me mets à rire toute seule, ma vie pourrait presque paraître complètement normale comme ça. Je cherche à savoir si j'aimerai récupérer ma vie normale d'avant mais je balaye ce questionnement préférant vivre mon moment de vie normale dans ma vie surnaturelle. Je me verse un bol de céréales et je m'assois tout en continuant à taper mon meilleur concert.

Soudain, la musique s'éteint et la sonnerie de mon téléphone retentit à la place. Quand je me rends compte que mon portable est restée en haut, j'ai envie de me claquer la tête contre la table et celui ou celle qui me téléphone par la même occasion.

Je monte en jurant, j'étais sûr que ça ne pouvait pas rester aussi calme toute une journée complète.

Le son de mon téléphone amplifié à fond à cause de mon baffe me fait frissonner, je décroche sans regarder qui est la personne au bout du fil.

A : quoi ?

C : bonjour à toi aussi.

Je soupire en entendant la voix de Corey, ça aurait pu être mille fois pire. Et quand j'y pense, mes relations actuelles font que je ne peux pas espérer mieux qu'entendre la voix de mon meilleur ami à travers ce téléphone.

C : t'as l'air ravie de m'entendre dis donc.

A : disons que ça dépend de ce que tu vas m'annoncer.

C : rien de grave, je voulais juste prendre de tes nouvelles après la journée d'hier...

Je soupire une nouvelle fois. En plus de mon altercation avec Okoye et mes retrouvailles mouvementées avec Scott, j'ai essayé de contacter Evelyne par la pensée hier soir. Les seuls qui étaient présents et donc au courant étaient Corey, Jordan, Cassandre et Lisa. Lisa s'est endormie à 22h et Cassandre à 00h30. Jordan et Corey sont restés éveillés avec moi jusque 2h du matin, sans qu'aucune de mes tentatives est fonctionné. Les garçons m'ont proposé au moins cinq fois chacun de rester avec moi cette nuit pour me remonter le moral, qui était bien bas. Mais je les ai presque foutu dehors et je les ai forcé à ramener les filles chez elles pour qu'ils aient une double raison de partir.

A : eh bien, je me suis réveillée prête à tuer mon réveil et après ça, je n'ai plus eu d'envie de meurtres. Jusqu'à ce que tu m'appelles et que tu interrompes mon concert perso.

C : je peux me taper l'incruste à ton concert ? Je me sens seul, nul, moche et pitoyable.

A : ah bon ? C'est bien dramatique tout ça.

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant