Chapitre 13

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Je suis sur le chemin du retour avec Corey, qui fait semblant de boiter derrière moi.

C : tu m'as cassé la cheville, j'en suis sûr !

A : continues et je risque de vraiment te casser quelque chose.

Il se remet à marcher normalement et me rattrape.

C : non, ça va aller.

A : ( en riant ) :  je me disais aussi.

C : tu sais, toi qui disais n'avoir aucune force, eh bien je considère que tu négliges totalement ton pouvoir !

A : qu'est ce que tu veux dire ?

C : que tu sais super bien te battre ! Et tu as une force incroyable !

Il s'arrête de parler quand on entend un rugissement puissant.

C : ça, c'était un loup-garou...

A : et précisément, un alpha.

C : mais ce n'est pas Scott.

On se regarde et je peux lire de la peur dans le regard de mon meilleur ami. Alors que moi, je ne ressens que de l'adrénaline, c'est sûrement le meilleur moment pour faire mes preuves.

C : ( comme si il avait lu dans mes pensées ) : N'y pense même pas, Alex !

A : je n'ai quand même pas parler tout haut ?

C : non mais je te connais.

A : Corey, c'est peut-être ma seule chance.

C : ( en riant ) : ah non, crois moi, tu auras encore pleins d'occasion. Je te rappelle qu'on est à Beacon Hills.

Je soupire puis je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, je le sors et le nom de Stiles s'inscrit sur l'écran. Je décroche et demande directement : tu as entendu ce qu'on a entendu ?

St : oui, rentrez à la maison. Le reste de la meute est déjà là.

A : ok, on arrive.

Je raccroche mais je reste sur mon téléphone pour envoyer un message à Derek.

Moi : " T'as entendu le rugissement ?"

Lui : " oui, sûrement comme toute la ville."

Moi : " tu viens chez Stiles ? "

Lui : " je ne sais pas, Scott m'a demandé de venir mais j'ai quelque chose à faire."

Moi : " tu sais vraiment pas venir ? "

Moi : " j'ai besoin de toi. "

Je me rend compte de ce que je viens d'écrire seulement après l'avoir envoyer. Je me tape le front en soufflant.

C : quoi ?

A : rien, j'ai envoyé un message dangereux à Derek.

C : montre !

Je lui tends mon téléphone. Quand il a fini de lire, il me le rend en souriant.

C : c'est mignon tout plein !

A : arrête de te foutre de moi !

Il se met à rire quand mon portable se met à vibrer.

Derek : " J'arrive. "

C : bon, il est froid mais n'oublions pas que c'est Derek. Et puis, si il ne tenait pas à toi, il n'aurait pas annulé son truc pour toi.

A : effectivement. Bon, on va chez Stiles et on se grouille !

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant