Chapitre 40

271 15 0
                                    


Je regarde Jordan, allongé dans le canapé.

Il remarque vite mon regard et me renvoie un petit sourire triste, en espérant me voir le lui rendre.

Certains de mes amis sont entrain de débattre dans l'autre pièce et les autres, dont Chrystia, sont entrain de martyriser Sebastian pour qu'il nous donne l'emplacement de Valéria.

Je me rapproche de Jordan et pose ma  main sur la sienne.

Moi : je suis désolée...

Lui : Alexia, ce n'est pas de ta faute. Ma créature attire les scientifiques et ça depuis longtemps.

Moi : mais tout ça n'était qu'une diversion pour...

Je sens mes larmes chaudes et salées couler le long de mes joues. Mes sanglots sont silencieux mais tellement douloureux.
Depuis qu'on est revenu hier soir, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre. Je n'ai pas dormi de la nuit, préférant me défouler dans la forêt, loin des gens que j'aime et loin de mes détracteurs.

Et ici, en compagnie de celui qui comprend ma douleur mieux que n'importe qui, j'abandonne.
J'abandonne ma force, j'abandonne l'idée d'être l'Alpha et de ne pas pouvoir abandonner.

J'explose littéralement en pleurs dans les bras de mon ami. Sa tête posée sur la mienne , il me dépose un baiser dans mes cheveux et me chuchote que tout ira bien. Ses mains dans mon dos me caressent d'une manière réconfortantes.

Moi : comment vous faites pour gérer ce genre de choses depuis tout ce temps ? Je... j'ai envie de tout faire valser et de récupérer mon ancienne vie banale.

Lui : je comprends, ça m'arrive de me dire la même chose. Mais si on en est là, c'est pour une raison, non ? Écoute Alexia, tu es la personne la plus forte de ces deux meutes ici présentes. Et c'est pas moi qui le dis mais Deaton, Chrystia, Derek,... Bref, beaucoup de personnes qui s'y connaissent beaucoup plus que nous deux réunis. Mais tu n'es pas seulement l'Alpha ou le Spirit, tu es Alexia Rebecca. Et tu es très forte dans ta tête. Tu vas réussir à passer au dessus de ça et on va les retrouver. Tu sais pourquoi ? Parce qu'on t'a avec nous. Et que tu nous as, nous. Comme disent les belges, l'union fait la force.

Moi : entre nous, je préfère le chocolat belge...

Je rigole un peu alors qu'il soupire en riant.

Moi : j'ai juste l' impression que... tous ceux que j'aime finissent par disparaître, par me trahir ou me mentir ou se font kidnapper.

J : oui... mais ce n'est pas de ta faute.

A : j'ai bien peur que si... Et c'est ce qui fait le plus mal. C'est une histoire de famille, vous n'avez pas à être mis dans mes problèmes.

J : sauf que l'objectif de ta tante n'est pas seulement par rapport à toi. Elle veut une vengeance contre Chrystia et elle veut Beacon Hills. Et ça, ça nous concerne.

A : je ne lui ai rien fait...

J : si, tu es plus puissante qu'elle et tu es une menace pour son objectif.

A : tu as raison...

J : je veux que tu te redresses, même si le fait de t'avoir dans mes bras ne me dérange pas du tout.

Je rigole et me redresse comme il me l'a ordonné.

J : et je vais t'essuyer ces larmes.

Il essuie mes larmes sèches et il me sourie.

J : maintenant, tu vas m'aider à me relever et on va aller voir pourquoi tous ces débiles d'à côté font autant de bruit.

A : tu dois rester allongé, je sens encore ta douleur.

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant