WOLF ... ( terminé )

Chapitre 41

C : ah mais tu vas arrêter ?!

Je rigole de plus belle alors que mon meilleur ami se plaint toutes les deux secondes.

A : c'est toi qui a voulu reprendre nos entraînements, chéri.

C : je t'ai pas demandé de me tuer, non plus.

A : je te tue pas, c'est toi qui est super fragile !

C : excuse moi !

A : ( en me rapprochant et en appuyant sur ses muscles de bras naissant ) : en vrai, tu commences à prendre des muscles.

C : oui, effectivement.

Il me prend le bras et me fait une clé de bras avant de me retourner sur le sol.

Je fais de gros yeux, étonnée et prise au dépourvu par la prise de Corey.

C : c'est pas toi qui m'a appris à ne jamais faire confiance à son adversaire ?

A : exact.

Je tourne sur moi-même et je lui fais un croche pied pour qu'il vienne me rejoindre sur le sol.

C : ark, espèce de sale garce.

On se met à rire à deux, allongés à terre comme deux vers.

C : Alex ?

A : oui ?

C : je... J'ai dû avouer à ma mère que j'étais...

A : gay ??

Il se relève et me regarde en levant les yeux au ciel. Je me mets à rire et me relève près de lui pour pouvoir écouter parfaitement son histoire.

A : lui avouer quoi ?

C : lui avouer que j'étais une chimère.

Mon cœur se resserre, prit de surprise par la nouvelle de mon meilleur ami. Alors que je m'étrangle avec ma salive, il me tape le dos de manière récurrente jusqu'à ce que je retrouve un souffle plus ou moins normal.

A : pourquoi ?

C : quand je suis retourné chez moi, le lendemain de mon escapade chez Valéria, elle m'attendait dans le fauteuil. Je voyais à son regard que j'allais passer un sale quart d'heure. Elle avait même déposer Jeanne chez une de ses collègues pour pouvoir avoir une discussion plus que sérieuse avec moi et qu'elle ne voulait pas que ma soeur voit ça.

A : à ce point là ?

C : oui... Elle était tellement sur les nerfs que j'ai cru qu'elle allait m'envoyer sur une autre planète.

A : comment t'en es arrivé à lui parler de ta chimère ?

C : elle m'a d'abord parlé du fait que j'étais complètement irresponsable, que j'étais égoïste d'avoir fugué, qu'elle ne pensait pas ça de moi,... J'ai assumé toutes ses insultes et remarques parce que je ne pouvais pas faire autre chose. Et puis, elle m'a demandé où j'étais partit...

A : et là, tu n'as pas su mentir...

C : je lui ai dit que j'étais dans une mauvaise passe et que j'étais partit chez toi. Sauf que...

A : elle est passée à la maison ?

C : oui, elle est tombée sur le shériff qui lui a dit qu'il ne m'avait pas  vu de la journée et toi non plus. Alors je lui ai dit qu'on était partit chez Scott à deux, sauf que je commençais à perdre mes moyens et qu'elle me connait pas coeur. Elle m'a demandé pourquoi je lui mentais...