Chapitre 4

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Mon bus s'arrête à ma destination, je respire profondément avant de sortir. La ville est plutôt calme mais c'est normal pour un dimanche matin, je suppose. En n'arrêtant pas de tourner en rond, je m'arrête deux secondes et essaye de me détendre. On dirait une touriste complètement perdue, ce qui n'est pas tout à fait faux en y repensant. Je continue d'observer l'adresse de l'agence que j'ai sur mon téléphone et si je suis au bon endroit. Je suis effectivement au bon endroit mais je ne vois aucune agence autour de moi. Je n'arrive pas à empêcher le râle qui sort de ma bouche, désespérée et agacée de ce début de voyage chaotique. 

Il faut bien que je trouve une solution de toute façon, je ne vais pas rester dormir dans la rue. Je me tourne et trouve ce qui ressemble à un commissariat.

Moi qui ne voulait pas me faire remarquer toute de suite, c'est raté.

Je souffle un bon coup, prends mon courage à deux mains et rentre dans l'immeuble en espérant y trouver des explications.

Plusieurs policiers sont à leur bureau, je me dirige vers l'accueil en essayant de me faire toute petite. J'y remarque un jeune homme blond, en train de travailler sur l'ordinateur en face de lui. Il finit par me remarquer quand j'arrive à son niveau et me demande :

Lui : ( en souriant ) : bonjour, je peux vous aider ?

A : ( en bégayant légèrement ) : euh... oui, je suis nouvelle et je ne trouve pas l'agence Office pour les appartements en location. Elle est censée être dans cette rue mais je ne la vois pas.

Quand je le vois grimacer légèrement, je me dis intérieurement que je suis foutue.

Lui: l'agence a fermé pendant une semaine en raison personnel.

Merde.

Soudain, un homme que je suppose être le shérif sort d'un bureau accompagné d'un homme plus jeune.

? : s'il te plait, papa !

S : au pire, tu fais comme tu veux, Stiles. Tu finiras quand même par le faire, de toute façon.

St: ce qui n'est pas entièrement faux mais merci, tu gères !

Alors que leur discussion se termine, ils tournent leur regard vers moi et finissent par me sourire.

S : bonjour, nous pouvons vous aider ?

A : je viens d'arriver dans la ville mais l'agence où je devais aller à décidé de fermer ses portes.

St : je suppose que tu n'as pas de point de chute où te réfugier ?

A : en gros, c'est ça.

S : tu es d'ici ?

A : pas du tout, je suis de Portland. J'allais emménager ici pour ... Une durée indéterminée.

Maintenant, père et fils se regardent en fronçant les sourcils puis reportent leur attention sur moi. J'aimerai m'effacer de la surface de la terre, actuellement. Je n'y mis les pieds ici que depuis quelques minutes et je me retrouve déjà dans le pétrin sans que je ne sache pourquoi, en plus.

S : qu'est-ce qui t'amènes à Beacon Hills ?

A : Euh... La ville m'intéressait ?

Je viens de signer mon admission dans l'hôpital psychiatrique le plus proche. Qu'est-ce qui ne vas pas chez moi ? En même temps, comment je suis censée répondre à ça sans dire la vérité ? Je me vois mal leur expliquer que j'ai été victime d'une attaque de loup-garou et que je cherche des réponses.

WOLF ... ( terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant