Je t'aime ... je t'aime

Oh-Mon-Dieu!

Le film était finit et Maxime s'était assoupis sur mes cuisses. Alison était assise au bout du lit et s'étirait lentement.

-C'est nul les films Netflix, lâcha t-elle.

-Ils commencent bien, puis ils font trop, toujours, il y a des choses qui ne changent pas..

Alison me jeta un regard soucieux et fronça les sourcils. Mais je l'ignorai et secouai doucement Maxime.

-Max? Tu te réveilles chou? On va déguster tes cookies?

Elle hocha doucement la tête et quelques secondes plus tard elle roulait sur le côté.

Je me levai et dégourdissais mes jambes.

Alison me suivit rapidement dans le salon et m'attrapa la main pour m'empêcher d'avancer plus.

-« Des choses qui ne changent pas »? Tu m'expliques? On dirait un indirect?

-Bah oui sur Netflix ils utilisent toujours la même technique, fis-je innocemment.

Elle s'approcha de moi et fronça encore les sourcils.

-Tu sais très bien de quoi je parle.

J'avais la respiration coupée, elle était juste à quelques centimètres. Ses yeux étaient redevenus clairs et changeaient sans arrêts de directions. Mon œil gauche, mon œil droit..

Je passai ma main contre sa joue effleurant ses mèches.

-Toi et moi on ne changera jamais. Regarde nous.

Elle s'aperçut de la scène et recula.

-J'ai toujours tout gâcher, c'est la seule chose qu'il faut changer, et je pense avoir assez mûris ou du moins je suis...

-Non, je t'en prie Ellie, elle resta silencieuse en fermant les yeux, on peut faire comme si cette discutions n'avait jamais eut lieu..

Ses yeux semblaient se remplir de larmes et j'entendais Maxime s'étirer à nouveau.

-Alison, murmurai-je, ne pleure pas..

Je la pris dans mes bras et elle s'y laissait fondre.

-Je veux qu'on continue à se voir.. mais oublies cette discutions..

J'inspirai, et soufflai:

-Comme tu voudras..

*

Elle était partis comme une voleuse. Maxime l'avait saluer rapidement et elle avait disparus..

Je n'étais pas triste.. simplement.. des tas de nouvelles questions se cognaient dans ma tête.

Néanmoins, j'avais passé une après midi idéal, et j'entendais bien continuer à la revoir.

Alors les semaines qui suivaient, je venais la chercher à son université, on prenait des verres, on allait visiter des musées, on allait à la bibliothèque, nous sommes même allées au cinéma.

Tout était de nouveau normal, nous avions notre complicité sans pareil. On rigolait tellement, on écoutait de la musique, et elle chantait avec moi lorsque nous rentrions tard.

Puis fin mars arrivait, il faisait si beau, et Maxime était repartis pour Des shopping, les collections de printemps étaient arrivées et ils avaient besoin d'elle.

Et comme à mon habitude, je venais chercher Alison après des cours.

Elle était sur un banc à rire avec une jeune femme, blonde platine avec un grand sourire.