Chapitre 110 : pregnant

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En ouvrant les yeux, je me retrouve dans une chambre toute blanche, sur un lit.

Je suis à l'hôpital. Je ne sais absolument pas ce qui s'est passé après mes vomissements. Lorsque je regarde à travers la fenêtre, il fait nuit.

Un médecin finit par entrer et referme la porte derrière lui.

- Madame Bogler ?

Je grimace en entendant prononcé le nom de Jordan, mais j'acquiesce. Après tout je suis sa femme maintenant.

- Il s'est passé quoi ? Demandai-je.

- Vous vous êtes évanoui, suite à un gros manque de magnésium, dû à une grande fatigue surtout dans votre état.

Dans mon état ?

- Madame depuis quand avez-vous passé une vraie bonne nuit.

Je me met à réfléchir et c'est vrai que ces deux dernières semaines, le sommeil a disparu. Je passais ma nuit près de Jordan à faire semblant de dormir, mais je n'y arrivais pas.

- Deux semaines environs. Répondis-Je.

Je le voie prendre son souffle et il finit par déclarer.

- Il se passe quelque chose avec votre mari ? Demande-t-il.

Je ne sais absolument pas quoi dire, mon cœur me demande de crier OUI, mais mon cerveau fait tout l'inverse.

- Non, tout va bien.

- En tout cas, ces marques sur votre corps sont très loin de montrer que tout va bien. Cette situation n'est pas normal. Si vous êtes battu, il faut le dire. C'est grave pour vous et pour votre bébé.

Quoi !

- Mon bébé ? Demandai-Je choquée.

- Oui vous êtes enceinte madame Bogler.

- Quoi ? C'est pas possible, je ne...Je ne...bégayais-je.

- Vous êtes enceinte de deux semaines, Madame Bogler. Je n'ai pas encore informer votre mari dans le couloir.

Je me met à réfléchir, un instant. Je ne peux pas être enceinte. Je n'ai eu aucune relation avec Jordan ces dernières semaines. Je lui répondais sans cesse que j'étais fatigué et qu'il fallait que je dorme. Je ne peux pas être enceinte de lui, c'est impossible.

Je met quelques secondes avant de réaliser ce qui est en train de se passer.

Je ne suis pas enceinte de Jordan, mais de Rémy...

Oh mon dieu, non... C'est pas le moment d'être enceinte et encore moins de quelqu'un d'autre que mon mari.

- Docteur, s'il vous plaît, ne lui dites rien. Demandai-Je.

- C'est votre choix, madame et je le respecterai.

- Merci. Euh une dernière question, est-ce que je pourrais avoir accès à mes affaires, mon sac ?

Celui-ci acquiesce et me tend mon sac à main afin d'éviter que je me lève, je le remercie et il m'annonce qu'il repassera d'ici une demi-heure.

J'attrape mon téléphone portable, et m'apprête à appeler Clémence. Mais, je me met à réfléchir un instant. Elle n'a pas besoin d'être mêlé à tout ça. Même si c'est la seule de mes amis qui s'est ce qui s'est passé cette nuit là, je ne veux pas la déranger à cette heure-ci.

Alors je décide de faire ce qui me vaudra peut être de nombreux coups de Jordan. J'appelle Rémy.

Étant donné qu'il y a 9 heures de décalage d'horaires, il doit être en pleine journée.

Enola [ En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant