AGUSTIN... M.A.P.L.V. tome 11

Chapitre 48

Au petit matin, Marta avait recommencé à houspiller tout le monde... Tomine, fidèle à sa stratégie attrapa leurs oreillers et s'y cacha...

- Tomine... souffla son ami.

- pas là...

- hey...

'au secours'

- quoi?

- et si ça se passe pas bien? Je veux dire avec tes parents...

Elle se redressa et lui caressa le visage.

- ne te laisse pas rendre malade...

Elle comprit à son regard qu'il avait peur et ne savait comment gérer cela.

- rien ne pourra remettre en question mon amour pour toi... n'aie pas... peur...

- ben, si...

- tu ne me crois pas?

- je ne sais pas... j'ai pas l'habitude de... me sentir... méprisé.

Tomine le poussa en arrière sur le lit et se mit à l'embrasser tendrement, fiévreusement partout où elle pouvait poser ses lèvres car cela le chatouillait et il se débattait.

Il cessa finalement de résister, ému de ses baisers et de l'entendre répéter entre chaque qu'il était la personne la plus importante dans sa vie, qu'il était fort et rassurant, qu'elle l'aimait et l'aimerai toujours.

Les cris de Marta s'estompèrent remplacés par des soupirs amoureux!

Il fallut se lever, aider partout où ils pouvaient, puis manger sur le pouce et filer chercher les chevaux préparés par les gauchos et le chariot conduit par Pedro, l'ami d'Agustin.

Tomine s'occupa de préparer Dario puis aida Stella pour Bella.

Les hommes débattaient autour d'un cheval.

- Mina, on a un souci avec ce cheval... il fait n'importe quoi... si ton père monte comme toi, tu crois qu'il pourrait l'aider?

- oh sûrement... il sera content que tu lui demandes un coup de main...

Nouveau regard inquiet. Tomine vint passer ses bras autour de sa taille.

- ça me fait de la peine... de te voir te prendre le chou...

- ...

- tu le sais... il n'y a aucun choix pour moi...

- comment ça?

- le seul choix possible, c'est toi... rien que toi... et la vie auprès de toi... je t'aime...

- moi aussi...

- tiens, un scoop...

- un scoop?

- pour la rentrée universitaire, tu sais que j'ai postulé à Aix et à Columbia, comme toi?

- bah oui...

- j'ai aussi postulé à la fac de Buenos Aires puis que tu as dit que tu y avais une place d'office... j'ai fait ça parce que si ma famille et mon père, en particulier, nous emmerdent... je change d'hémisphère... et crois moi, je le ferai...

Il resta silencieux un moment le temps de digérer l'information. Puis, il la souleva et la fit tourner... avant de l'embrasser comme un fou.

'je t'aime, je t'aime, je t'aime!!!'

- heu... il faudrait qu'on y aille, patron... enfin, sans vouloir te commander... je vois bien que tu es très occupé...

- rabat joie! Sourit Tomine en envoyant un petit taquet à l'importun.