AGUSTIN... M.A.P.L.V. tome 11

Chapitre 154

Le jeune argentin se redressa sans quitter la jeune femme des yeux. Toutes les  misères passées se dissolvaient dans ses beaux yeux bleus. Il se plaça debout devant elle et lui tendit les deux mains, il ne respirait plus...

Elle les prit et se laissa attirer pour se trouver debout devant lui, juste unis par leurs mains, les yeux dans les yeux.

Tomine rompit cette conversation silencieuse:

- je t'aime, je ne ressens si colère contre toi, ni dégoût, ni honte... je suis fière d'être ta femme Agustin Galiano, je suis fière que tu sois le papa de ma fille, je ne veux plus être séparée de toi... et je veux que tu sois sur que chacun des mots que je viens de prononcer est sincère et vient du fond de mon cœur.

- ...d'accord... arriva t il péniblement à articuler en luttant contre des larmes d'émotion.

- d'accord, sourit elle.

Agustin restait là, pétrifié, il avait tant rêvé du moment où sa femme accepterai de faire l'amour avec lui que maintenant que cet instant était arrivé, il était comme statufié.

- tu veux une brioche pour demain matin? demanda t elle malicieusement.

- ... non...

- alors, viens...

Il se laissa entraîner... comme sorti de son corps... Tomine avait bien senti son malaise mais avait décidé de ne pas le laisser sombrer. Elle le guida jusque l'étage et la chambre. Toujours le souffle difficile, il ne la quittait pas des yeux, comme un naufragé fixe la terre aperçue au loin. Elle le lâcha et retira ses vêtements les yeux dans les siens qui s'étaient écarquillés. Il ne bougeait toujours pas. Elle reprit sa main y enlaça la sienne et la posa sur sa joue. Elle sentit ses doigts réagir et doucement la caresser. Ses yeux s'assombrirent, il répondit timidement à son sourire avant de s'autoriser à poser son autre main sur sa taille. La réaction de sa femme qui se lova contre lui fut comme une détonation, il l'enlaça étroitement, elle lui offrit ses lèvres... et le malaise vola en éclat!

Tout ce malheur, cette solitude et ce manque venait de trouver leur solution, ce corps tellement rêvé et fantasmé, ce corps nu contre lui, cette femme ardente qui, une fois de plus, le ramenait de l'enfer.

Elle se bagarra un peu avec ses vêtements pour finir, une fois son homme nu devant elle, par se laisser tomber à genou devant lui. Mais il la releva vivement pour la pousser sur le lit en soufflant qu'il ne pourrait pas attendre une seconde de plus. Elle noua ses bras autour de son cou et l'attira sur elle.

- tu es sure? Gémit il.

- j'ai envie de toi, j'ai envie de toi depuis tellement longtemps... oh...'Tin... je t'en prie...

- moi aussi, oh tellement... je t'aime, je t'aime...

Il ne résista plus et la pénétra doucement, tremblant de l'effort immense qu'il devait fournir pour contenir son impatience. Ses efforts furent vains, elle venait fébrilement au devant de ses assauts et le plaisir les terrassa rapidement.

- mmm... soupira t elle en l'enserrant de ses jambes.

Elle le sentit nicher son visage dans ses cheveux mais s'alarma en sentant sur sa peau l'humidité de ses larmes.

Tomine le poussa doucement sur le dos et se cala sur lui. Il était mal à l'aise mais elle planta résolument son regard dans le sien tandis qu'elle essuyait tendrement ses larmes. Sans un mot, elle se souleva pour retomber lentement sur son sexe qui indiquait clairement que ce premier round en appelait d'autres.