84. Le Faucheur du Laos

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Précédemment:

Une oasis, un paradis caché.
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Une interface de paradis. Pas de wifi, du réseau, des montagnes. La nature est tellement apaisante mais la civilisation est plus pratique. Les habitants ne vivent pas dans des maisons mais dans des huttes-cabanes. Ils avaient pourtant tous l'air heureux et l'agriculture y était prospère. Cependant... seuls le tourisme les aidaient à gagner de l'argent. Depuis que certaines colonies sont venus, ces habitants ne sont pas en paix. Je me pose dans un coin d'ombre, fais disparaître ma faux et mets ma capuche pour cacher mon visage et mes cheveux. C'était cette maison. Elle a pourtant l'air abandonné. Je frappe. Pas de réponses. La porte bouge. Elle est ouverte.

- Excusez moi pour le dérangement... dis je en entrant.

Une personne était dans un hamac. Je m'approche, cet homme a un aura de personne maudite. Il a l'air de souffrir. Je touche son front. Une forte fièvre. Je retire ma main mais la personne la retient subitement et ouvre les yeux. Faiblement, il me dit:

- Que... veux tu.. kof kof... Faucheuse...

- Je suis venu vous voir. Une âme d'un petit garçon est venu à moi et m'a dit que vous avez attrapé la grippe. Mais ce n'est pas le cas n'est-ce pas?

- Tu... j'ai été... pris par-derrière... faute d'une âme maudite...

- Je vais t'aider. J'ai à te parler de choses importantes. J'ai fais le trajet depuis l'Europe. Tiens, essaies de boire ça. L'eau n'est pas empoisonnée.

Je lui donne ma bouteille d'eau que j'ouvre. Je prends sa tête et l'incline pour qu'il puisse boire sans s'étouffer.

- M... merci... tu es une Faucheuse... tu peux faire quelque chose pour m'aider...

Il tente de se redresser et enleve son t-shirt puis se tourne pour me montrer son dos. Il y avait une cicatrice noire ressemblant à une toile d'araignée. Il a été maudit.

- J'ai besoin... que tu... exorcise... cette cicatrice...

- Très bien. Ça va faire mal. Sers les dents.

Je sors ma Faux. La seule manière d'exorciser, c'est de trancher. Je vais l'opérer avec ma Faux. J'enlève ma veste en tissu qui va servir à faire un point de compression. D'un coup sec, je donne un coup de Faux. La peau tombe. Je me dépêche de couvrir la blessure qui saigne abondamment avec ma veste.

- Ça va ?  Tu supportes la douleur?

- Argh... je supporte...

L'aura s'en va et sa fièvre s'arrête nette. Il peut de nouveau respirer sans douleur comme s'il revivait. Seule le trou que je lui avait fait le faisait grimacer. Je fouille dans ma poche à la recherche d'antidouleurs que je lui passe.

- Avales ça. Ça fera diminuer la douleur.

Il s'exécute aussitôt. Il se retourne et me regarde.

- Je te remercie pour la précieuse aide. J'imagine que tu as une idée de ce que tu veux. Je t'aiderai.

- Merci. Je suis venu car j'ai des requêtes et des informations.

Je lui pose des questions sur ce qu'il sait sur les Objets. Il sait autant de choses que les Américains mis à part leur position bien évidemment. Je lui raconte ce qu'il s'est passé pour la famille Frayer en épargnant les détails comme pour le fait que j'ai porté le dernier coup et lui recommandé de ne jamais donner les Objets ou révéler leurs positions à cause de la traîtrise. Je lui parle aussi de l'Arbitre qui en a après les Objets. Bien entendu, il accepte. C'est son devoir.

Clé désespérée ||CORRECTION||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant