87. Lycée pour pétasse

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Précédemment:

Je n'arrive pas à aimer mais là... pourquoi suis-je comme ça? Pourquoi je ne réussis pas à montrer mes expressions? Pourquoi... seulement à Natsuki?
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Depuis cette conversation avec LiMo, beaucoup de temps s'est passé. J'ai eu un très bon rendez-vous où j'ai bien manger. Le soir, je suis allé en Corée. Le vieux fou s'est apaisé en entendant mon histoire. Il a pu reprendre du service et aider les Faucheurs dans leur travail. J'ai tenté de trouver le Faucheur de Russie mais impossible à trouver. Il est le dernier Faucheur à trouver. Malgré tout, rien à faire. J'ai effectuer plusieurs missions. En ce moment, je suis en infiltration dans une école dédiée à la haute société de Chine. J'ai quitté Pékin pour aller à Shangaï. Cette école devrait être renommée "lycée pour Pétasse pro".

- Quelle honte pour nous qu'une jeune fille se colore les cheveux en rose! scandait une élève.

- Nous sommes contre cette acte! disait une autre.

Bordel de merde... pour la énième fois, ma couleur naturelle que vous manifestez avec tant de rigueur est tout sauf un acte d'héroïsme ou de rébellion.

- Je ne suis pas d'accord avec ce que disent ces filles. Je suis née avec ces cheveux. Si je me les teignait alors je renierai ma véritable personnalité. Je dis que ces personnes m'accusent sans preuve et font preuve d'ailleurs, d'acte raciste envers moi. On ne peut critiquer une personne pour sa couleur de peau, de cheveux, sa personnalité et sa provenance. N'est ce pas là, des paroles bafouant les principes de cette école?

Ça fait une heure qu'elles débattaient dans un conseil de classe inutile. Si j'ai les cheveux roses c'est mon problème. On en parle de ma venue dans cet établissement à cause de vous?
Et oui. Si j'étais là, c'était à cause du travail. Les gosses de riches étaient embarqués dans du traffic de drogues. J'ai découvert que ce sont trois filles, les marionnettistes de tout ce cirque. L'une était la fille qui scandait. La seconde, une fille d'une beauté qui a été refaite grâce à la chirurgie plastique et profitait de son visage et de son corps pour trouver des clients et des passeurs. La troisième, la plus discrète et la plus dangereuse, détenait le stock. J'avais déjà mon bac depuis déjà 6 mois. Je me faisait vraiment chier. Bon sang, dire que je fête mon treizième anniversaire dans un mois me tue. Enfin, mon dix-huitième. Enfin un peu de silence. Ma réponse leur avait cloué le bec. Je prend mon sac et quitte le cours.

Je suis venu pour "étudier" pas traîner. J'avais fouillé dans leur cœur et identifier les personnes. Il ne me restait plus qu'à photographier un peu et récupérer les enregistreurs que j'avais planqué sur elles et autour d'elles. J'avais des témoignages des garçons. Ce n'était pas difficile de trouver une affaire compromettante "comme par hasard" et passer un deal. Les câlins de LiMo me manquent un peu. Il a promis de ne rien me faire jusqu'au mariage. Il ne fait que m'enlacer, profiter du temps et de très rares fois, m'embrasser furtivement. Juste frôler mes lèvres. J'ai enfin un endroit chaud, avec quelqu'un à qui je ne cache pas beaucoup de choses et où je peux dormir sans me dire que je dois me réveiller et le protéger d'un danger mineur.

Je suis bien en Chine. Je profite de ma vie. Je grimpe à un arbre sans que l'on me voit et attends la sonnerie qui se fit entendre. Un groupe de personnes se mettent sous l'arbre où je suis. Le feuillage me cache et il se trouve dans un endroit non surveillé. C'est ici que je peux avoir le plus d'informations.

Je prends le plus de photos possible et enregistre la conversation parlant du moyen d'obtenir la drogue et à quel prix. J'entends tout. Sur sa production, son achat, son stockage et sa revente. Quelle chance que je sois tombé le jour où elles recrutaient une nouvelle bonne poire. J'envoie le tout grâce aux messages cryptés et descend de l'arbre une fois qu'elles sont parties. Je vais rentrer à la maison. Yes. 

Je me sens observée. Je me tourne et voit la fille la plus discrète et la vraie meneuse. Je dicte des intentions dans son cœur lui disant qu'elle ne m'a jamais vu et qu'elle doit partir rejoindre ses amies. Elle part directement.
Je tente d'avoir un quotidien "normal" pendant 3 jours. Les policiers ne vont pas tarder à faire irruption. Il fait si beau ce mois de Mai. Ce doit être le bac blanc à NightMira.

Le soir, un bruit de sirène résonne. On l'entend depuis les dortoirs. On entend des hurlements, des bruits de course. Je suis sur le toit et j'observe toute la scène. Tous se font arrêter. La porte du toit s'ouvre. Je vois la pétasse de la bande, essoufflée, refermer la porte derrière elle. Elle se retourne et me voit.

- Que... que fais tu là Alicia?

Oui, c'est mon nouveau nom. Il fait plus... français apparemment.

- Je.. prenais l'air et j'ai entendu du bruit. On voit tout d'ici. Et toi?

- Je... même raison. Je m'inquiétais à cause de tout ce raffut. Mon Dieu... que se passe t il?

Elle est douée pour la comédie. Je veux bien la balancer du toit. Si ces mensonges lui donnent des ailes, combien de mètres volerait elle?

- Je vois... viens voir.

Elle s'approche et regarde la scène  en suant à grosses gouttes.

- J'ai entendu le policier dire "vous êtes accusé de traffic illégal et certains pour consommations de substances illicites." Gros scoop non?

- Ah..haha... ha... hahaha... en... en effet.

- Mais tu veux avoir un scoop encore plus grand?

- Il y en a un autre? Vas y parle.

- L'autre scoop c'est que je suis de tout cœur avec la police et que je t'ai vu t'enfuir donc...

Elle me regarde surprise par le ton qu'a pris ma voix et l'est d'autant plus quand son faux nez touche le sol. Je venais de lui faire une prise de judo. Je l'immobilisee et l'attache avec sa propre cravate. Une bonne chose de faite. Je fais de grands signes à la police qui me voit et arrive. Ils sont stupéfaits de voir la jeune fille, son visage déformé par la colère, à terre et en position de faiblesse. La police se rue sur elle et la menotte sans attendre. Elle me regarde, les yeux révulsés et haineux. Tout le monde part. Ma poche vibre. Je prend et regarde mon téléphone.

"Connasse, vous pouvez revenir "

Mon nom de code est tiré d'une insulte d'une cible. Je suis "Prophète" ou "Connasse". Tout dépend du cadre. Je fais apparaitre ma faux, prend le briquet que la fille avait fait tombé lors de son arrestation et le jette allumé dans ma chambre vide puis disparais.

Je suis de retour au QG. Je retire mes vêtements et en mets d'autre. Nous sommes le mois de Mai. Je vais bientôt partir dans un pays en guerre comme informatrice.

Clé désespérée ||CORRECTION||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant