𝑷𝒂𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆-𝒎𝒐𝒊 [𝑩𝑻𝑺/𝑱.𝑱𝑲]

Chapitre 57

PDV Leejoon

📲Docteur: Je voudrais vous annoncer que le propriétaire de ce téléphone est actuellement à l'hôpital.
Moi: Non... non... non impossible ! ... En êtes-vous certain ? demandais-je la voix tremblante
📲Docteur: Je suis navré mais ce n'est que la stricte vérité.

Sur ses dernières paroles, je n'eus plus les moyens de garder mon téléphone en main. Sans m'en rendre compte, celui-ci tomba sur le canapé et percuta violemment le sol froid de ma maison. Je n'arrive toujours pas à y croire, Jungkook à l'hôpital ? Mon rythme cardiaque s'accélère de plus en plus dans ma poitrine. Une vague de stress et d'angoisse n'envahit brusquement.

PDV Extérieur

Pauvre Leejoon, elle était si affolée et stressée qu'elle eut à peine le temps d'enfiler un pantalon et une de ses chaussures. Celle-ci s'empressa de mettre l'autre paire qu'elle avait dans la main avant de courir le plus vite possible à l'hôpital où se trouvait Jungkook, pas le temps d'attendre un taxi. Elle courrait, elle courrait sans s'arrêter jusqu'au centre médical de Séoul vêtue de son jean dont elle m'avait même pas fermé le dernier bouton et de son haut de pyjama qui cachait la fermeture défaite. Cette dernière n'avait d'ailleurs pas pensé à éteindre la télé, cependant, son accoutrement et la télévision allumée étaient les dernières de ses priorités. Tout ce qu'elle avait en tête c'était de le rejoindre, de rejoindre Jungkook. Sur le chemin, sa respiration s'accélérait, sa gorge séchait, ses forces l'abandonnaient seulement elle ne voulait pas s'arrêter pas tant qu'elle ne l'aura pas vu.

Elle arriva en trombe dans l'hôpital.

PDV Leejoon

Moi: La... chambre de... Jeon Jungkook... s'il vous plaît ? parvenais-je à dire malgré la sécheresse de ma gorge
???: Je suis navrée mademoiselle mais seule la famille est autorisée à le voir aujourd'hui. dit l'infirmière de l'accueil

Pardon ? C'est une plaisanterie j'espère ?

Moi: Je veux le voir ! insistais-je
???: Pas maintenant, mademoiselle, ce n'est pas possible, peut-être demain.
Moi: Non pas demain ni un autre jour ! Tout de suite !
???2: Laissez, je m'en occupe.

Cette voix, je la reconnais.

Moi: Docteur ?
Docteur: Êtes-vous Park Leejoon ?

J'hoche la tête, plus trop capable de dire un mot sans ressentir un mal de gorge pas possible.

Docteur: Bien, suivez-moi je vous pris ? Ne vous en faites pas, je me porte responsable d'elle.

Je suivis le monsieur entièrement vêtu de blanc dans les couloirs de la même couleur de l'hôpital.

Docteur: Je suis navré mais elle n'est pas au courant du cas de Jeon Jungkook. Il est donc naturel pour elle d'agir comme ça. Et puis elle ne fait qu'obéir aux consignes qu'on lui a dit.

« Son cas » ? Que veut-il dire par là ? Je n'eus pas le temps de lui poser la question que nous arrivons devant une chambre, la chambre où se trouvait Jungkook. Je vis celui-ci allongé sur un lit blanc les deux yeux entièrement clos.

Moi: Jungkook !

Je me précipite à son chevet. Il avait un bandage autour de la tête et quelques machines à côté de lui, lui permettaient de respirer. Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment ? Je pris sa main et commençai à pleurer.

Docteur: Tenez mademoiselle, un verre d'eau vous fera sûrement du bien ? préposait-il
Moi: Merci beaucoup.

Je saisis le verre en plastique qu'il me tendait et en bu le contenu. Je repris mon calme quelques minutes plus tard.

Moi: Comment va-t-il ?
Docteur: Pour être honnête, il va bien, il est vivent, seulement il ne se réveillera pas avant quelques temps.

Il est vivant, c'est tout ce qui compte. Je soupire légèrement soulagée qu'il n'ait rien.

Moi: Que s'est-il passé ?
Docteur: Eh bien, hier tard dans la nuit, il était dans un taxi, un accident s'est produit sur la voie d'à côté et des projectiles et débris se sont retrouvés sur la route de la voiture. Un projectile s'est retrouvé dans la tempe du conducteur qui roulait la vitre ouverte et quant aux débris, ceux-ci ont crevé les pneus du véhicule ce qui l'ont fait dévier de sa trajectoire d'origine et foncer dans la barrière.

Je ne dis plus un mot, le laissant continuer son récit, un récit qui le brisait le cœur rien qu'en entendant la douloureuse suite.

Docteur: Le chauffeur en est malheureusement décédé et le jeune homme blessé. Il avait reçu un bon coup sur la tête. Quand nous l'avons retrouvé il était inconscient mais vivant.
Moi: D'accord... je vois... Mais quelque chose me chiffonne docteur, pourquoi m'avez-vous appelé moi au lieu des parents de Jungkook ?
Docteur: Nous avons essayé de joindre son père à plusieurs reprises en vain, et... nous n'avons pas trouvé sa mère dans ses contacts... Et quant à vous, vous étiez dans ses contacts favoris et celui qu'il appelle le plus souvent.
Moi: Je vois.

J'avais oublié que selon lui, son père n'a jamais vraiment été là pour lui, toujours à voyager pour son travail et ne porte pas grande attention à son propre fils unique. Quant à sa mère... elle est décédée il y a longtemps, quand il était très jeune, il me semble.

Moi: D'accord, merci monsieur... Shin. dis-je en lisant son nom brodé sur sa blouse blanche de médecin
Docteur Shin: Un plaisir mademoiselle Park. Au fait, veuillez m'excuser, je n'aurais pas du vous dire franchement que monsieur Jeon était à l'hôpital. J'aurais du être plus fin que ça. Je m'en excuse platement.
Moi: Ne vous en faites pas, je crois que si vous ne me l'aviez pas dit, je ne serai pas là actuellement, merci.

Il me salue puis sort de la chambre me laissant seule. Je refixe Jungkook, le voir ainsi, dans cet état, si mal avec toutes ces machines et tubes à côté de lui me fend le cœur. Cette vision me fit tellement mal que je ne pus retenir mes larmes de couler une seconde fois. 

Hier... hier le jour de ma soirée. Je me sens tellement coupable de ne pas avoir insisté pour que un de mes parents le raccompagne. J'entrelace mes doigts dans les siens

Moi: Jungkook... si tu savais... je suis tellement désolée... si j'avais plus insisté auprès de mes parents, ce drame ne serait sûrement jamais arrivé et tu ne serais pas là, allongé sur ce lit d'hôpital en réanimation.

Mes larmes continuèrent de couler à flot le long de mes joues sans que je ne puisse faire quoi que se soit pour les retenir. En y repensant, la soirée de la veille est à la fois le jour le plus heureux de mon existence mais à la fois le plus triste et le plus tragique.

A suivre...
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La suite dans le prochain chapitre !😊