Coucou, voilà le bonus que je vous avais promis !
Bonne lecture !
***
Je suivais ma mère en grinçant des dents. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'elle ait pu débouler comme ça et nous interrompre. Putain pour une fois que Deku avait l'air un peu intéressé par le fait qu'on fasse enfin quelque chose... Je m'attendais clairement pas à ce qu'on couche ensemble hein, mais au moins qu'on avance un peu...
Je lui avais dit qu'on irait à notre rythme, et je voulais vraiment le forcer à rien. Mais bordel s'il pouvait arrêter de paniquer à chaque fois qu'on était tous les deux ça serait bien. Il avait commencé à stresser à l'idée d'être seul chez moi, mais il avait semblé être quand même assez intéressé pour qui puisse au moins enlever son putain de tee-shirt devant moi.
Enfin ça arriverait pas aujourd'hui en tout cas. Je fusillai ma vieille du regard. Elle roula des yeux en me voyant faire avant de continuer à remplir le caddie avec de la bouffe.
— Arrête de tirer la gueule. C'est pas comme si vous alliez pas vous revoir.
Je ne répondis rien, fixant les courses dans le chariot que je poussais.
— J'allais pas me priver du seul moment mère-fils que tu passes encore avec moi, rigola-t-elle en m'ébouriffant les cheveux, me faisant grogner. Alors t'as envie de manger quelque chose de particulier ?
— Je m'en fous, grommelai-je.
— Allez, sois pas comme ça ou je rachète pas de sauce piquante.
— Putain non ! m'écriai-je en me redressant brutalement.
Elle m'observa avec un sourire amusé, avant de finalement reprendre les courses normalement. Je l'accompagnai en silence, essayant de ne pas laisser mon esprit rester autour de mon copain.
— Alors ça se passe bien avec Izuku ? interrogea-t-elle d'un air distrait.
Tant pis pour essayer de ne pas penser à lui.
— Ça fait combien de temps que vous vous êtes mis ensemble ? renchérit-elle.
— Qu'est-ce que ça peut te faire... marmonnai-je.
— Oh arrête de faire la gueule, tu me fatigues. Tu me l'as annoncé un peu sorti de nulle part, c'est tout.
— Ça doit faire un mois et demi, finis-je par répondre.
— C'est quand même assez récent alors. Je me souviens comment il te courait tout le temps après quand vous étiez petits, c'était adorable à quel point il t'adorait !
Je rougissai au souvenir, me demandant si c'était une sorte d'amour d'enfance pour lui. Puis je me rappelai comment je le traitais à cette époque, et j'espérai vraiment que non finalement.
— Tu sais, poursuivit-t-elle, ça me surprend de toi que tu ais avoué aimer Izuku.
— Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?
— Oh rien, je croyais que ta fierté te permettrait pas d'aimer quelqu'un d'aussi... je ne sais pas, sensible j'imagine ? Mais, continua-t-elle avant que je ne puisse m'énerver, vous allez vraiment bien ensemble je trouve.
Je ravalai mes commentaires et me contentai de détourner le regard. Quoi, j'allais pas la remercier non plus faut pas déconner.
Nous continuâmes les courses sans que j'y prêtai une grande attention. Je lui donnai quelques grognements comme toute réponse aux questions qu'elle posait sans plus d'investissement. Une boîte colorée tomba dans le chariot devant moi, attirant mon attention dessus. Il ne me fallut qu'une demi-seconde pour l'identifier comme une boîte de préservatif.
— Putain c'est pour quoi ça ? lâchai-je sous la surprise.
La vieille me dévisagea en haussant un sourcil avec un air entendu, se demandant sûrement si elle allait vraiment devoir m'expliquer à quoi ça servait au beau milieu du supermarché. Je m'empressai de la couper pour ne pas avoir à vivre ce cauchemar.
— Non en fait ta gueule, je veux rien savoir, rétorquai-je en essayant de ne pas réfléchir à la vie sexuelle de mes parents, beurk.
— Surveille comment tu parles à ta mère ! Et c'est pas pour moi crétin, c'est pour toi.
— Putain quoi ? m'étranglai-je.
Elle soupira en se pinçant le pont du nez, comme si je l'exaspérais. Mais bordel c'était elle qui parlait d'acheter des capotes comme si c'était rien.
— Écoute, je ne sais pas où vous en êtes avec Izuku et je veux pas le savoir. Mais je sais que moi et ton père on est souvent absent le week-end. Je vais pas te dire quoi faire parce que c'est à vous de voir ce que vous voulez faire. Mais ça reste une possibilité que vous ayez une vie sexuelle. Donc je préfère t'en acheter une boîte pour cette fois, juste au cas où d'accord ?
— Oui c'est bon j'ai compris putain on peut passer au rayon suivant ? m'énervai-je en sentant mes oreilles rougir.
— Non. Il faut du lubrifiant aussi.
— Q- Putain mais t'es pas sérieuse ?!
— Bien sûr que si c'est très important. Je veux vraiment pas t'embarrasser Katsuki, mais ça me rassure de savoir que tu as tout ce qu'il faut. Que tu t'en serves ou pas c'est vraiment à toi de voir, mais au moins si vous commencez quelque chose de pas prévu, vous ferez les choses correctement.
— Mais t'es vraiment obligée de me parler de ça en plein milieu du supermarché sale sorcière ?! m'égosillai-je.
— C'est toi qui cri sale gosse ! Grouille toi de choisir une bouteille de lubrifiant et ça sera fini.
J'attrapai rageusement la première bouteille à porter de main et la jetai dans le caddie sans même la regarder. La vieille roula des yeux mais ne commenta pas, passant simplement au rayon suivant.
Je sentais encore mes oreilles rougir, me faisant grincer des dents. J'allais devoir garder des capotes et du putain de lubrifiant dans ma chambre maintenant. Déjà que Deku flippait qu'on soit que tous les deux, s'il tombait dessus, j'étais foutu.
***
J'aime bien trop la relation entre Mitsuki et Katsuki
Merci d'avoir lu !
VOUS LISEZ
Relation improbable
FanfictionKatsuki est amoureux de Deku. Voilà l'implacable vérité dont il prend conscience suite à une discussion avec Eijrio. Si déjà la nouvelle semble impossible à accepter, créer une relation avec lui semble encore plus improbable. Après tant d'années de...