Guerre de sang, TOME 1. ( En réécriture )

Chapitre 69

Il me redresse tandis que je m'accroche à son bras. Il me tourne de manière à coller mon dos au mur à côté de la porte.

 - Qu'est ce que tu fais là? Ici, ce n'est pas pareil que l'arbre si tu serais tomber, mademoiselle.

- Je sais et je me baladais.

- En plein hiver ? En plus, tu es pieds nus. Si tu tombe malade...

Je le coupe, je sais que si je le laisse commencé, j'en ai au moins pour une bonne heure de sermonage.

- C'est bon, j'ai compris.

Il me regarde avant de me lâcher. Je le détaille. Ses yeux doré se plisse légèrement, faisant ressortir leur lueur. Sa bouche pâle s'étire en un léger sourire et son visage anguleux resplendit. Ce n'est pas seulement maintenant que je m'en rends compte mais il est vraiment beau... 

- Redescend, c'est dangereux ici.

- Je ne suis pas une enfant, Zaïmyr.

- Jit celle qui a fallu tomber.

Je souffle. J'éternue, bon ok, je vais redescendre.

- Qu'est ce que je te disais, Hymey?

Je le regarde un instant, l'estomac en vrac. Allez, dans tout les cas, qu'est ce que je risque à lui demander ça? Un regard oblique? J'ouvre la bouche et débite d'une traite :

- Dors avec moi.

Il me regarde un moment avant de arqué un sourcil.

- Pardon?

Je souffle doucement et répète ma phrase en parlant à voix basse.

- Je veux dormir avec toi.

Il me regarde avant de pouffer de rire. Qu'est ce qu'il y a de drôle ?

- Alors c'est ça que tu voulais me demander la dernière fois ?

Je le regarde en arquant un sourcil. J'éternue encore une fois.

- Bien sûr, mademoiselle. Maintenant, rentre.

Il pose sa main sur mon dos et m'oblige à rentrer. Je suis gelée. On descend les escaliers. Je me retiens de sourire. C'est bon! Je suis contente ! Je crois bien que mon cœur est en train de danser dans ma poitrine.  Je me retiens de souffler. Je suis sérieusement vraiment contente car je vais dormir avec lui?

Après quelques minutes, on est couché l'un a côté de l'autre. J'ai ma tête sur son torse et je sers son tee-shirt avec ma main. Je respire discrètement son parfum. Il sent bon. Il lit un livre mais je m'en fiche un peu. Il a sa main libre posé sur ma taille. Sa main joue avec mes cheveux à des moments.

- Dit moi? Commence-t-il.

- Oui?

- Tu as accepté le lien ?

Je fronces des sourcils. De quoi il parle encore ?

- De quoi tu parles ? De quel lien?

- Le lien entre nous. Est ce que tu as accepté le faite que tu es ma promise et que je sois pour toi ?

- Je le sais que je suis ta promise mais je ne comprends pas ce que tu veux dire.

Il soupire un instant et ce redresse pour que son visage soit au dessus du miens alors que nous nous regardons droit dans les yeux. 

- Tout simplement, est ce que tu me fais confiance ?

Est ce que je lui fait confiance ? Oui mais ce n'est pas pour autant que j'ai accepté son truc.

- Oui, bien sûr mais ce n'est pas pour autant que j'ai accepté ton lien où je ne sais quoi.

Il ne rajoute rien et se contente de hocher de la tête.

- Alors ce n'est pas le cas. Tu compte me donner du file à retordre jusqu'à quand ?

- Je ne sais pas.

- Hum, dors.

- Vieux mec.

- Ne commence pas, mademoiselle.

Je pouffe de rire et ferme les yeux. J'ai la couverture pour moi toute seule et je suis dans ses bras. Je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir autrement que bien.  Je sers un peu plus son tee-shirt avec ma main. Je finis par m'endormir contre lui.

29 octobre.

Le jour de mon anniversaire approche ainsi que le jour où Zaïmyr va dire à son peuple que je suis sa promise. Je ne suis pas stresser, je m'en fiche un peu. Je me retiens encore de sourire à Zaïmyr quand je le vois.  Et je me demande pourquoi je pense à lui la nuit.

Je glande un peu, il est déjà 15h et j'ai déjà fait mes devoirs. Devoirs de reine... Je suis en pyjama. Je porte une simple chemise sur moi et j'ai des chaussettes. Mes cheveux sont lâchés, je suis dans ma chambre.

La chemise est trop grande pour être à moi. Je crois qu'elle est à Zaïmyr et sa me va! J'ai juste mis un ruban gris en dessous de ma poitrine, le nœud devant. Ma sœur est avec son professeur. Je souffle en me baladant dans la chambre. Je sors et vérifie si il y a du monde. Non personne.

Je marche jusqu'à la salle que Zaïmyr m'a interdit d'aller avant qu'il ne me fasse pleurer... D'accord, je suis un peu plus collé à lui ses derniers temps mais il ne pensait tout de même pas que j'avais oublié, si? Tant pis. je ne perds pas de temps et rentre dans la pièce.