Guerre de sang, TOME 1. ( En réécriture )

Chapitre 75

Cort et Loïs souffle d'exaspération tandis que Zaïmyr pouffe de rire. Je m'assois sur le bureau à côté du roi.

- Tu vas mieux ?

- Oui, plus que bien.

Cort nous regarde un instant avant de s'adresser à nous

- Zaïmyr m'expliquait ce qui s'est passé mais je trouve ça improbable. Pour moi, une écarlate avait seulement la télékinésie et télépathie. Mais toi, pas du tout.

Je hausse des épaules.

- Qu'est ce que vous racontiez d'intéressant? Je demande.

- On faisait une mise au point. Depuis l'annonce du roi pour toi, les sujets ce posent beaucoup de questions. Et en plus, ce que tu as fait la dernière fois avec mes parents et tes pouvoir qui se montrent de plus en plus sans que tu ne les maîtrise forcément. Dit-il.

- Exactement, ça pourrait poser problèmes si tu ne maîtrise pas tes nouvelles compétences. Dit Loïs.

Je descends du bureau. Aussitôt, autour de nous change. J'ai un moment le tourni et puis, là, le bureau de Zaïmyr à l'air plus ancien que ce qu'il est réellement. Le principale concerné me jette un regard oblique, ce qui leur donne à tous entièrement raison. Je ne les maîtrise plus si bien que ça, mes dons.

- Qu'est ce que je disais ? On est où là, Hymey? Demande Zaïmyr

- je ne sais pas...

Je regarde autour et il n'y a rien qui me donne de point repère pour savoir où nous sommes. Les trois vampires autour de moi sont complètement sur le qui vive. Après quelques instant de silence, Cort me jette un léger coup d'œil. 

- comment sa se fait qu'on soit avec toi?

- je ne sais pas. Je n'ai pas de réponse.

Je regarde par la fenêtre. Il n'y a que des rose rouge et noir avec les arbres. 

- Vous entendez quelques choses ?

- oui. Il y a des gens dans le château. Et ils viennent ici...

Je me retourne vers eux. Plusieurs personnes rentre dans le bureau. Et c'est fou comme je les reconnais, même si ils ne sont pas du tout en un amas de fumée mais bien en chair et en os. Les parents de Zaïmyr! Sa mère prends la parole. Elle est surprise, comme nous tous.

- Zaïmyr? Cort? Loïs? Comment ? Que fait une humaine avec vous ? Pour... Vous êtes dans le jardin, non?

On est dans le passé !? Zaïmyr prend la parole.

- Euh... On ne peut pas l'expliquer. Dit Loïs. On est quel jour, quel année ?

Elle ne comprends pas trop mais réponds.

- le 10 juillet 2226.

Le jour où ses parents sont mort tué... Pourquoi on est là, il va me détester ! Zaïmyr avance d'un pas mais est rapidement retenu par son ami et son cousin. Ce n'est pas pour autant que quelque mot ne sorte pas de sa bouche.

- Ne va...

Cort et Loïs le coupe.

- Non! 

Cort continue.

- Il ne faut pas changé le passé, on ne sais pas ce qui va arriver dans le futur, Zaïmyr!

Zaïmyr se retourne vers moi. Son père ne comprends pas.

- Hymey!

Je sursaute et ferme les yeux. Quand je les ouvre à nouveau, nous sommes dans le bureau du roi que j'ai toujours connu Loïs est comme les autres tout aussi surpris mais qu'on soit bien d'accord, il a toujours été le plus bavard des trois.. Je les ouvre. On est de retour dans le bureau. Loïs prend la parole.

- tu nous a emmené dans le passé ! Comment !? On est en 3026! Tu nous a emmené 8 siècles en arrière !

Zaïmyr ne me regarde même pas et sa me blesse autant que ça m'énerve. Je ne les maîtrise pas et en même temps, le faire voir ses parents juste avant leur mort, c'est vraiment horrible de ma part, bien que je ne le fasse pas exprès.

- Tu peux m'ignorer si tu veux, je ne maîtrise pas ces nouveaux pouvoirs qui arrive. Ce que tu fais ne te servira à rien!

Il se retourne vers moi.

- je ne t'ignore pas, je ne suis pas un enfant, je réfléchis.

- Sa veux dire quoi ça?!

Loïs prend la parole.

- Oh! Calmez vous!

Je me retiens de l'insulter de tout les pire non qui me passe par la tête.

- Moi je sors. Je vous laisse entre '' adultes ''!

Je sors du bureau et marche dans les couloirs. J'ai à peine fait quelque pas après la porte qu'on me rattrape vivement par le bras. Il m'entraîne dans sa chambre et je ne me débat même pas pour sortir de sa brise. La porte de sa chambre se ferme en claquant dans notre dos.  

- Quoi? Tu n'a pas un conversation à continuer ?

- Hymey, ne fais pas attention à ce que je t'ai dit. Voir mes parents en chair et en os, en plus le jour de leur mort c'est....

Il ne dit plus rien et finalement, peut être qu'il a raison, dans les moments comme ça, je m'en veux d'agir aussi vite, au quart de tour.

- Je comprends. Je suis désolée. Je t'assure que je ne voulais pas te faire ça.

Finalement, j'ai passé ma soirée avec lui. Les devoirs on continué, passé du temps avec ma sœur et de temps en temps avec Zaïmyr. Les jours passent et appart des loup garou en vain, je dois dire que nous avons repris une vie assez monotone. 

19 décembre.

Là, assise à côté de ma sœur, je caresse ses cheveux. Son ventre à un peu dégonflé et son visage est encore rougis par la douleur. J'ai bien demandé à Zaïmyr de l'aider un peu plus mais il ne pouvais rien pour elle. Il faut dire que après que Zaïmyr est fait ses gardes la renvoyé à la maison, ce n'est pas la personne qu'elle apprécie le plus ici. Elle aurait du accoucher début janvier. Le bébé est mort né. Et même si il aurait pu être viable, il y a eu beaucoup de complication et ils ont dû lui faire une césarienne d'urgence. Accouché à un si jeune âge... 

 Pour qu'elle se rétablisse plus vite, c'est Isabella lui a donné son sang. Comparer au homme, les femmes vampire peuvent donner du sang à qui elles veulent.

Elle n'a même pas voulu le voir et je comprends. Le bébé aurait été vivant, elle ne s'en aurait pas occupé. Je suis désolée de dire ça mais c'est mieux que le bébé sois mort. Pour elle et pour lui. Il aurait été malheureusement en sachant que sa mère ne l'aime pas car il est le fruit d'un viol.

Maintenant, elle va reprendre une vie d'adolescente à peu près normal. Le cordon était autour du coup du nourison et je sais bien que cette expérience de la maternité sera surement la dernière qu'elle peut avoir. Une expérience assez traumatisante pour elle et triste pour moi.  Je me dois de l'aider. Au moins, elle est de nouveau libre, pas d'enfants.

Je vais pouvoir revoir ma petite sœur sourire et s'amuser comme elle le devrait et que malgré cette grossesse non voulut et forcé, elle pourra se reconstruire. Je ne vais pas faire comme si de rien était et je vais l'aidé à surmonté cette épreuve.