Pdv de Ulron
À l'aube du jour je quitte ma chambre, chambre qui se trouve dans mon vaste bureau.
Aujourd'hui une fois de plus j'ai passé toute ma soirée dans ce bureau car resté à ma résidence avec mon épouse est moins envisageable pour mon bien-être.
J'ai passé la soirée à travailler ainsi j'ai dormi très tard donc à minuit, cependant je ne sais pas si l'on doit l'appeler sommeil ou insomnie ?
En effet je n'ai pas pu bien dormir et me posait unique question ce que fabriquait Lucia derrière mon dos ?
Une voix intérieure me pousse à passer un appel afin de savoir ce qu'elle mijote, en fait savoir ce qu'elle mijote derrière mon dos est bien facile pour moi car il me suffirait d'écouter l'intonation que prend sa voix pour comprendre qu'elle cache quelque chose.
Il y a aussi une autre voix qui me l'empêche en me disant que si je passe un appel, elle se mettra en tête que je suis éprit d'elle à tel point qu'elle m'a manqué ce qui demeure faux et qui est inconcevable dans ma pensée.
Brunelle avait bien raison cette fille cache bien quelque chose de lourd.
Je me décide enfin de me lever car il me faut rentrer à la maison;
Mère doit s'inquiéter disant qu'elle n'apprécie guère lorsque je me couche sur mon lieu de travail encore plus que je suis marié maintenant.
Mariage qui me met d'ailleurs hors mon esprit, je redoute à présent sur mes capacités à réussir ce que j'ai promis à mère.
Étant levé du lit j'en profite de prendre un bain pour échapper aux pensées morbides que me diffuse ma cervelle espérant au-moins que cela marcherait.
Je me suis vêtu autrement qu'à mon arrivée ce qui reste normal, j'ai des vêtements dans les placards;
Vêtu d'un pantalon en laine blanc et un simple polo je me dépêche de rentrer.
La vie n'est juste pas un long fleuve tranquille j'y crois à présent, espérant trouver refuge quelque part une nouvelle fois, j'y crois car un espoir naît en moi, je ne sais pas si c'est parce que j'ai toujours des idées contradictoires dans ma tête mais je sais une chose c'est que je ne peux pas me mentir soi-même, j'ai bien l'espoir de trouver l'amour un jour néanmoins je ne sais guère s'il me serait facile à canaliser ce sentiment de nouveau dans ma vie.
Assommé par mes pensées mon chauffeur me fait part que nous sommes rentré au Sud de New-York, je m'extirpe de mes réflexions bien plus lourdes à mon goût.
J'entre et cette fois-ci retrouve ma mère avachie sur le long fauteuil central du grand jardin, attendait-elle vraiment mon retour?
Cette femme est plutôt très belle mais si naïve que tout le monde pouvait la tromper à œil nu.
-Maman je suis enfin de retour cela ne servait guère de m'attendre hors tes quartiers, j'y serais toujours venu de toutes les façons dis-je une fois à l'intérieur du jardin
Ma mère a vraiment une façon lunatique à patienter mon retour ce qui est encore mieux cette fois-ci que dans le passé lorsqu'elle s'avisait à venir me chercher en personne au bureau.
-Fallait-il vraiment que tu y passes nuit Herman ? Rétorque-t-elle avidement, ce qui me fait réagir, j'espère juste que Lucia ne lui a rien dit concernant notre couple.
-Qu'Est-ce qui se passe mère ? Dis-je feignant une mine triste, y a-t-il un problème concernant mon absence ? Rajoutai-je
-Bien sûr qu'il y a un problème mon fils
-Ainsi puis-je savoir lequel mère ? Répliquai-je une fois prenant place sur ce long fauteuil
-Lucia ne va pas pourtant bien mais tu accordes plus de ton temps au travail, ne vois-tu pas comment elle est triste ?
-Mère elle m'a rassurée avant mon départ qu'elle se portait mieux, le temps m'est précieux j'ai beaucoup de travail articulai-je agacé par la tournure de cette conversation
-Tu dois au-moins pensé à elle avant toute chose, elle est ta femme Ulron et ça fait un an et trois mois que vous êtes ensembles n'Est-ce pas assez pour toi afin de plus s'attacher à elle ?
-Maman le temps n'a bien rien à voir et ça tu le sais, tu sais très bien que si aujourd'hui je me suis marié c'est uniquement pour toi répondai-je perturbé parce que mère verse subitement des larmes.
-Mère dis-je essuyant par mon pouce ses perles de larme, cela ne sert à rien de verser ces larmes je ferais n'importe quoi pour toi tu le sais pourtant ça alors pourquoi m'attristé plus que ça ? Je me sens faible et ça je te le dis tout simplement parce que je t'aime et te fait confiance, mère regarde moi bien ne vois-tu pas de la tristesse dans mon regard ? Arguai-je sans pourtant quitter ses yeux larmoyants
-Je sais tout cela mon fils c'est pourquoi d'ailleurs je te demande de faire un effort, elle t'aime ne le vois-tu pas ? Cette femme est ton épouse accorde la juste un peu d'attention
-Oh mère que me réserve encore la vie ? Je suis si faible face à toute cette rancune immense qui range le cœur, j'ai vraiment une rancune immense envers la gente féminine que je ne peux même pas l'accorder totalement mon attention car rien que la regarder me rappelle le passé, je suis navré mère ne me demande pas plus que ce que je fais déjà pour te rendre heureuse dans le cadre du mariage, je t'ai bien promis de te donner des petits enfants et je tiendrais ma parole mais pour le reste je n'y peux rien, mon cœur n'y tiendrait point, je suis navré mère fini je par dire.
Par manque de respiration je m'arrête et baisse mon visage en attendant patiemment ses répliques néanmoins rien fut sortie de sa bouche alors je m'efforce à retrouver ses yeux, perdus dans le vide
-Mère parle moi...
-J'ai enfin comprît que jamais tu ne serais heureux dans ta vie dit-elle perdu dans ses pensées
-Pourquoi une telle révélation Mère ? Dis-tu cela pour compatir à ma douleur où me demander de changer malgré mon passé ? Dis-je dubitatif
-Tu n'as plus un cœur battant dans un bon sens, tu es trop pessimiste en amour, laisse moi te dire que dans l'amour le pessimiste n'a jamais pu gagner et je suis ainsi triste que mon fils ne soit plus heureux car il ne pourrait plus être heureux, excuse moi de m'être trop imitiez à fond dans ta liaison avec cette femme je me rends compte maintenant que c'était une grave erreur de vous unir, vous vous faîtes du mal à tous les deux.
Elle a dit cela en me tenant les mains, elle va vraiment baissé les bras dans cette liaison ?
Est-elle vraiment sérieuse ou fait-elle juste cela pour me culpabiliser ?
-Mère, je suis vraiment navré seulement tu as raison je ne pourrais pas être heureux, je ne le serais plus aujourd'hui et même pas demain, je suis vraiment peiné en constatant que c'est vrai
-Fils, ne te tracasse pas à m'expliquer, je te comprends parfaitement mais j'espère toujours qu'un jour une lumière passera dans ton cœur pour t'éclaircir le chemin.
Elle n'a pu finir sa phrase que je la prends déjà dans mes bras en disant au creux de son cou une seule phrase.
-Merci bien mère.
Tard dans la soirée Lucia franchie le seuil de la résidence laissant ses pneus grincés sur les gravillons de pierre, ce qui me fait comprendre qu'elle est bien de retour.
-Bonsoir chéri déjà de retour ?
Je ne répond rien, alors elle persiste en se rapprochant près de mon fauteuil.
-Ulron chéri comment vas-tu ? Dit-elle s'asseyant à ma hauteur
-Je vais bien merci.
-Tu as dû me chercher pendant toute la journée, j'ai fais un tour pour prendre de l'air
-D'accord cela ne pose aucun problème Lucia c'est plutôt excellent dit-je en la regardant pour la première fois depuis son entrée
-Je monte me rafraichir, je t'attendrais en haut
- Ce n'est pas la peine de m'y attendre lâchais je en me levant immédiatement sans la sceller des yeux et empruntant une direction opposée à la sienne.
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Le vrai Amour : Je t'ai rencontré, je t'attendrais ( Finition ) .
RomanceUlron Rimorthon est un milliardaire et à tout ce qu'il faut pour vivre aisement malheureusement après sa chutte déception amoureuse au passé il fonde sa philosophie basée sur l'inexistence de l'amour.