Chapitre 28

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Russie

Pdv de Marie ARDIE:

Toujours plongé dans mon travail, j'admire le coucher du soleil à travers la baie vitrée de mon bureau, je me sens toute petite à l'intérieur c'est vrai que je suis parfois pessimiste, je pense toujours posséder moins que plus et je préfère avoir le nécessaire et non le surplus alors je suis mal à l'aise d'avoir un si grand bureau pour moi seule et pourtant certains individus que je côtois le trouve ridicule.

Lorsque j'étais à l'Université mon entourage était remplis d'aumônes toujours là à se faire voir, de tel bourgeois mettent la société en danger, ils ont tous des sourires niais scotchés au visage mais au fond sont très exécrables et impulsifs.

L'argent fait le monde de nos jours, c'est avec l'argent que le monde a été construit alors personne ne peut amputer l'argent  dans sa cervelle des Hommes car il est encré dans chaque cerveau.

Je fais partie d'une de ces familles aussi remplie de tunes comme feuilles mais je me fous royalement de cela car c'est celui de mes parents je veux les miens aussi et pour ça il faut le travail voilà pourquoi je suis là aujourd'hui pour faire sortir le meilleur de moi, donner tout ce que j'ai pour gravilloner les marches de ma réussite.

Je n'ai pas besoin de l'aide financier de mes parents pour être à mon aise, je demande juste leur amour et c'est ce qu'ils m'ont donné depuis mon enfance, je suis simplement heureuse d'avoir eu tout dans ma vie, une belle famille chaleureuse et un boulot alors quoi demander de plus ?
Le reste viendra au moment convenable.

Je n'ai pas vraiment eu assez d'amis véritables, je suis presque seule dans mon coin mais je me rappelle de deux filles, l'une qui était souvent proche de moi au lycée et l'autre à la fac jusqu'à ce jour je n'ai pas de leurs nouvelles peut-être qu'un jour on se reverrait.

La vie reste conviviale lorsque l'on la bâtie en bonne vertues et moi je veux la bâtir ainsi.

Le soleil quasiment couché, j'ai fini mon travail et il est 18h30min.

En realité on m'a toujours décrite comme une fille sûr d'elle car lorsqu'il s'agit du travail je n'aime jamais avoir de répit juste me donner à fond sur ce que j'entreprends.

Je suis prête à tout pour réussir et même sur un chemin plein d'épines car pour moi sans les épines et les montages la vie ne servirait à rien.

Me voilà j'ai enfin fini de tout ranger je dois rentrer maintenant, je prends immédiatement ma petite cofillette et les clés de ma Bugatti et m'empresse de sortir du bureau mais subitement avant même que je touche la poignée celle ci s'ouvre précipitamment dévoilant mon patron à l'entrebâillement de la porte ce qui me fait sursauter.

-Oh monsieur je veux dire Georges toi ici ? Désires-tu quelque chose ? J'ai terminé je m'apprête à partir désolée ma montre à un retard de cinq minutes

-Du calme je voulais juste savoir si tout se passait bien pour toi, dit-il avec un rictus narquois aux lèvres

-D'accord oui tout se passe bien et tout s'est bien passé pour moi toute la journée, je suis à l'aise ici menti-je puisque honnêtement je n'aime pas le luxe et ce bureau est tellement orné avec luxure.

Il est à un mètre de moi et on se regarde droit dans les yeux que c'est gênant...

Oui gênant parce que je rougis, il est charmant avec sa posture droite qui le rend bizarrement sexy, il me regarde de haut en bas sans aucune émotion suspendue au visage ce qui m'intrigue un peu plus comment fait-il pour être aussi impassible?

Ça doit être son caractère.

Subjuguée par tant de charisme et une telle beauté époustouflante chez un homme je baisse aussitôt mes yeux en balbutiant avec mes lèvres des mots imperceptiblement audible heureusement qu'il n'en prends en considération.

-Ravie que ta journée t'ai plu et que tu sois à l'aise ici, je suis prêt à partir également on peut sortir ensembles?

-Oui d'accord dit-je tout simplement.

Il me cède le passage et je sors prestement tout en le bousculant légèrement.

J'ai toujours respecter les gens et surtout à tout ceux qui le mérite.

-Voudrais-tu que je te raccompagne chez toi? car je crains que les taxis soient assez confortables. Dit-il d'un air penaud

-Euh non non j'ai une voiture en ma possession

Sa question me perturbe un peu mais bon peut-être qu'il n'a pas dû voir les clés de voiture sur mes doigts...

-Oh je vois désolé pour ma présomption je ne savais guère que tu posséde une voiture, je ne voulais pas me montrer impertinent Marie

-Oh non non ce n'est rien

    Nous sommes à présent dans le garage il y a vraiment de belle voiture je dois avouer que c'est un monde de riche ici, j'ai honnêtement l'impression d'être à la maison en voyant ces belles voitures car chez moi aussi il y'en a pas mal ce genre de marques puisque mes parents sont toujours volontiers d'acheter des marques différentes chaque année.

-À demain Marie dit-il avant de s'engouffrer dans sa Porsche blanche ce que je fais également dans la mienne avant de rétorquer :

-À demain Georges

Cette phrase est sortie avec raclement de gorge je crois que je vais dorénavant m'y habituer à l'appeler ainsi.

Le trajet jusqu'à la maison est dans le silence puisque je suis seule et roule en faisant rudement attention mais mes pensées se tournent uniquement vers cet homme qui est mon patron, j'ai l'impression qu'on se connait depuis des années c'est comme si on s'est déjà vue quelque part. C'est réellement étrange si ce n'est pas le cas alors pourquoi me demander subitement de l'appeler par son prénom alors que je suis son employé ?

Bon là n'est pas vraiment la question mais j'ai cette impression de l'avoir déjà rencontrer mais comment se fait-il que je ne me rappelle pas de son visage ?

Ah je me sens étourdie par cette longue journée ce qui reste bien c'est qu'il à l'air chaleureux et gentil bon un peu arrogant aussi.

Le vrai Amour : Je t'ai rencontré, je t'attendrais ( Finition ) .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant