Le vrai Amour : Je t'ai rencontré, je t'attendrais ( Finition ) .

Chapitre 45

Pdv de Marie ARDIE

Après cette phrase, je reste stoïque derrière la porte à me ressasser de cette nouvelle inattendue.

Ne me dites pas que j'ai failli me mettre en relation avec mon frère de sang, c'est pas possible je comprends mieux pourquoi il garde ses distances à mon égard c'est parce qu'il est mon frère, je n'y crois pas c'est pas possible je me sens si honteuse comment dois-je faire maintenant ?

Depuis ma cachette j'écoute les sanglots de ma mère et mon cœur se brise non elle ne doit pas pleurer, non elle ne doit en aucun cas pleurer elle me fait repenser à la fois où ma sœur n'était plus de ce monde néanmoins pourquoi ne nous l'ont-ils jamais dit qu'il y avait un enfant perdu à la maternité ?

Pourquoi avoir garder cela pendant tout ce temps ?

Une chose reste à faire c'est d'enfin pénétrer la pièce ainsi poser toutes mes questions je fais un pas discret dans la pièce ayant fait pivotées leurs têtes en ma direction et voyant que mère essuie rageusement ses larmes je lui stoppe;

-Cela ne sert pas de cacher ta peine mère, j'ai tout entendu simplement ce que je vous reproche c'est votre silence, pourquoi n'avoir jamais raconté cette histoire tout au début ? Est-ce que Jade avait pu au-moins savoir tout cela avant sa mort ? Arguai-je versant des larmes

-Oh ma fille...lâche père venant me prendre dans ses bras

-Papa répondez donc à ma question s'il vous plait dis-je entre deux sanglots

-Eli assoit toi et toi aussi ma fille assoit toi, on va tous discutés calmement sans pleures pour cette fois car vos larmes ne me mettent pas à mon aise mes chéries, clame-t-il subitement

-D'accord je vous écoute maman et maman s'il te plaît sèche tes larmes je ne t'en veux pas vient là maman dis-je la prenant dans mes bras et essuyant mes larmes par la même occasion

-Merci Marie c'est généreux de ta part, je me fais volontier de te raconter toute l'histoire chéri prend place toi de même réplique-t-elle feignant un triste sourire

-Marie mais je commencerai à te dire que Jade ta soeur l'avait appris de la même manière que tu l'as appris aujourd'hui et elle était bien dévastée à apprendre que son frère jumeau avait disparu dans la maternité concernant le reste je préfèrerai en parler lorsqu'il serait aussi là tout à l'heure avec nous...finit-elle par dire.

Ce qui évidemment me troubla de qui parle-t-elle ?

-Je ne comprends pas maman de qui parles tu ?
Questionne-je confuse.

-On attend Georges ANDURSON ton frère.

Rien qu'écouter ce nom transperce mon cœur, je ne saurais expliquer ce que je ressens à pareil moment j'ai le cœur déformé de sentiments contradictoires, survivrai-je à cette nouvelle secousse ?

Question inébranlable une chose est sûr j'ai très mal.

-Mère je...dis-je sans pourtant finir ma phrase

-Je sais ma fille, je sais tout ce que tu ressens réplique-t-elle me regardant dans les yeux

-Oui ma fille nous savons tout ce que tu ressens renchérit mon père en me regardant tristement

-Que saviez-vous exactement demandai-je perturbée

-Marie on a découvert que tu ressens bien des sentiments à l'égard de ton patron et que tu ne peux guère lui en parler parce qu'il est marié, nous le savons cependant je suis vraiment navrée de t'apprendre que ce patron s'appelle Georges ARDIE ANDURSON il est ton frère, ton frère biologique. Clame mère tristement sondant mon regard pardonne nous chérie tout ça c'est de ma faute, je n'aurai pas dû te mêler là dedans, je voulais juste que tu y sois embauchée afin de côtoyer ton frère le plus souvent comprends-tu mon enfant ?

Ce n'était pas vraiment mon intention

-Je comprends mère ne t'en fait pas, je comprends tout à fait ce que tu me dis et je vous ai déjà pardonné chers parents répétai-je bouleversée ;

Une chose est claire est que Georges est bien mon frère alors aucune chance il n'est pas mon vrai amour, il le serait jamais et que cette réalité brise mon cœur.

Puisque j'en pense dois-je vraiment qualifiée que je l'aimais tant que ça ?
Ce sont des sentiments naissants mais pas de l'amour l'attirance peut-être je pense, je dois avouer que mon frère est vraiment un magnifique homme il est vraiment beau.

Rencontrerai-je une autre pareille beauté masculine un jour dans ma vie ?

Assise dans le vaste salon, un laps de minutes est passé mais aucun Georges ne paraît attend ne m'avait-il pas dit être en voyage pour le compte du boulot ?

Que je suis bête c'était peut-être pour toute cette découverte qu'il a dû s'évaporer dans un coin du monde de toutes les façons je le découvrirai tout à l'heure

-Mère il n'est toujours pas puis-je passer à ma chambre maintenant ? Je suis exténuée lâchai-je en regardant mes deux parents qui eux fixent un point bien particulier dans une direction opposée à la mienne.

Alors je suie leur regard vers l'entrée persuadée qu'ils ne m'ai pas entendue cependant constatant que c'est Georges devant l'embrasure de la porte, embarrassée je baisse mon visage en ne sachant quelle posture adoptée en face de cet homme qui est mon patron et qui s'avère être mon frère.