Chapitre 44

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DEUX MOIS PLUTARD

J'en ai marre de cette vie que je mène, ça fait deux mois que je suis coupée de mon entourage.
Travailler, travailler et seulement travailler afin que personne n'ose m'approcher et même ma meilleure amie.
En réalité depuis ce fameux jour j'ai adopté ce style de vie afin de résister à cet homme qui me manque tant mais s'en est assez je ne peux plus puisque je l'aime atrocement.

Daniella est rentrée il y a un mois de sa l'une de miel et habite à deux pâtés de mon appartement mais j'ai fais en sorte qu'elle ne se rapproche plus de moi où que se soit et même au bureau bon il faut dire qu'il y a une personne qui à forcer de me voir de temps en temps et ce n'est autre que Brunel puisqu'il est chargé de me rapporter tous les dossiers du Boss à part lui personne d'autre n'a eu cette chance.

Honte à moi car chaque fois en voyant mon reflet j'ai cette impression que j'ai beaucoup changé ;

J'ai légèrement pris du poids et ça je ne sais toujours pourquoi je dois avouer que cela ne me plaît guère ;
En effet depuis que je loge en Amérique je n'ai plus revue mes parents alors j'ai bien évidemment promis à mère que je passerais ses vacances avec eux.

Je viens de rentrer à l'appartement, fatiguée je m'affale sur le fauteuil en jetant mon sac à main par terre, il faut que je pense sérieusement à me reposer sinon je tomberais dans les paumes.

-Alors comme ça tu nous fuit maintenant ? Qu'est-ce que tu nous cache bon sang !

Cette voix qui s'élève comme un chant dramatique résonne à mes oreilles alors j'ouvre légèrement mes yeux apeurée et je tombe sur ses prunelles sombres et je sursaute sur le fauteuil ;

Comment a-t-elle fait pour se retrouver dans cet espace pourtant cloîtré ?

Je vais passer un sale quart d'heure.

-Daniella ?

Je n'arrive pas à articuler une simple phrase puisqu'elle commence à parler et ce n'est rien à comprendre

-Comment peux tu me sortir de ta vie d'un seul coup je sais ce que tu endures mais ce n'est pas parce que je suis mariée que je t'ai oublié, comment peux-tu nous rejetté ainsi ? Je

-C'est bon calme toi s'il te plaît

-Je quoi Marie ? Bon sang ! Tu te rends compte de ce qu'il se passe là ?
Deux mois bon sang Marie ? Depuis que je suis rentrée je tente en vain de te rencontrer mais aucune chance pourquoi m'avoir négliger ainsi ?

-Je ne sais quoi te dire en vérité

J'ai sortie cette phrase en baissant mes yeux sur mes mains enlacées alors qu'elle croit immédiatement

-Quoi ?
Attend tu te fou de moi ou quoi ?

Je relève aussitôt mes yeux en la regardant en larmes inconsolable, elle se met en pleurs alors je me lève our la prendre dans mes bras.

Je crois que si j'étais à sa place ça m'aurait fais plus mal je peux comprendre ce qu'elle ressent mais je pensais faire bien les choses en m'éloignant de tout le monde, je l'ai blessé et là je n'ai plus de choix que de lui dire la vérité quite à ce qu'elle me tue sur le champ ;

-Calme toi Daniella asseyons nous j'ai beaucoup à t'expliquer ;

Après ma phrase elle s'essuie les joues et se place sur le même fauteuil que moi il y a quelques secondes alors je fais de même avant qu'un vertige me fasse tomber lourdement, je tiens ma tête qui me tourne alors que je la vois du coin de l'oeil interrogative.

Qu'est-ce qu'elle a à me regarder comme un glauque ?

Ai-je l'air humouriste ?

Elle se ressaisit et devient tout à coup sérieuse.

-Que t'arrive-t-il d'un coup bon on va se calmer reprend tes esprits car tu ne manque pas d'explications à me donner attend je t'apporte un peu d'eau fraîche ;

Une minute après elle revient et son regard est resté interrogateur.

-Tu as quoi à me regarder ainsi Daniella ?

-Marie ne serais-tu pas enceinte ?

-Quoi ?

J'ai crié se fort que mon cœur se met à battre si fort, mais de quoi parle-t-elle bon sang !

-Marie es-tu enceinte ? C'est pourquoi tu fuit tout le monde depuis deux mois renchérit-elle d'un air austère ;

Ce qui m'énerve sur le champ, je la fixe longuement et dépose mon verre sur la table en face de moi.

-Tu me déçois Marie je n'aurais jamais cru que tu ferais une telle chose...

Elle n'a pas pu finir sa phrase que je la claque une gifle sur sa joue gauche, je l'ai claquée si fortement que je me surprends moi-même du coup, des larmes me montent aux yeux et je me mets à pleurer comme une conne, comment peut-elle me dire ça ?

Comment peut-elle le penser tout ça de moi ?

J'ai voulu tout digérer mais en l'entendant vme parler sur ce ton tout ce qu'il s'est passé il y a deux mois entre son frère et moi me revient d'un coup, sa mine austère est celui dont son frère à employer le lendemain de ma première fois.

J'ai tant mal c'est tellement douloureux je ne le supporte plus.

-Pleure au tu veux mais ne retire rien Marie tu as été incrédule à notre douleur

-Ferme là ça suffit, tu ne sais pas ce que j'ai vécu, ce que je vis alors t'ai-toi Daniella

-Je me tairais lorsque tu ne parleras enfin de ces choses allez je t'écoute riposte-t-elle en croisant ses bras en proie démesurée

-Je ne peux rien dire aux gens qui me juge mal tu n'es qu'une ingrate sort de chez moi et maintenant.

Le vrai Amour : Je t'ai rencontré, je t'attendrais ( Finition ) .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant