Chapitre 50

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Legolas tournait comme un lion en cage, écumant de colère a travers ses pas. Il tournait en rond, s'arrêtant a l'écoute du moindre bruit mais rien... Alors il continuait. Soudain des pas et une silhouette qu'il reconnu. Son père. Il portait sa couronne et son manteau. Son regard était froid. Il ouvrit la porte de la cellule avec la clef et entra avant de refermer la porte et s'appuyer contre le mur, les bras croisés. 
-" Que compte-tu dire pour ta défense ?" demanda Thranduil froidement.
-" Rien ! Je n'ai pas à me défendre ! " répliqua d'une voix amère et colérique le prince. Thranduil ne dit rien. le silence et la tension croissait. Legolas se remit à marcher évitant de passer devant son père, lui montrant qu'il n'acceptait pas son choix. 
-" Anna va bien, elle vient de se réveiller et elle est dans mon bureau." déclara Thranduil. Legolas s'arrêta de marcher. 
-" Elle..." mais il n'arrivait pas a parler. 
-" Legolas... que ressens-tu pour elle ?" finit par demander le souverain. Legolas se tourna vers lui. 
-" Qu'est-ce que je ressens pour elle ? Mais Adar... Elle est  comme une petite soeur !" s'exclama t-il surprit. Mais son père n'était pas convaincu. 
-" Legolas... Si tu réagis de cette manière, que tu agresse mes soldats et que tu soit énervé contre moi... C'est parce que tu es... amoureux d'elle  non ?". L'elfe écarquilla les yeux complètement choqué par ce que venait de dire son père. 
-" Ad..."
-" Ne dis plus rien !" lança brutalement Thranduil qui se redressa, s'assombrissant au passage. Legolas le regarda perdu. 
-" Mais je ne..." 
-" Tu es libre ! " lacha Thranduil sur une voix glaciale, il ouvrit la porte et disparut laissant la porte des géôles ouverte, lui montrant qu'il pouvait sortir. Legolas eut un pas hésitant avant de se précipité a l'extérieur. Personne ne le retint, personne ne cria son nom. Son père avait eu une réaction étrange... Il s'avança dans le couloir, sonné et se répétant la phrase en boucle. 

Thranduil rejoignit son bureau d'un pas vif et énervé. Il entra et vit Anna assise dans son fauteuil de bureau, le faisant froncer les sourcils avec colère.
-" Pourriez-vous vous asseoir ailleurs que sur mon fauteuil !?" Elle se leva et s'éloigna avant de fixer le petit jardin intérieur. Il s'asseaya et massa son front d'un air fatigué. Tout ceci l'énervait, et voila que son fils était amoureux de cette humaine ! Il la regarda. Qu'avait-elle qui avait attiré le regard de son fils ? Cette naïveté ? Cette idiotie ?  Non se yeux dorées... Voilà ce qu'il y avait... d'atttirant, il baissa le regard et vit la bague de pouvoir. 
-" Eru vous a donc donner cette bague ?" demanda t-il essayant de maîtriser sa voix. 
-" On peut dire ça ..." répondit-lle en se tournant vers lui,leurs regards se croisèrent. Ses yeux se mirent a briller d'une lueur qu'il avait déjà vu. Il détourna le regard. Il sentait qu'elle n'était plus si ordinaire que ça... Elle l'avait même surpasser... Il serra les accoudoirs avec force. Ils se seraient brisées si son fauteuil n'était pas aussi résistant.
-" Anna... Savez-vous pourquoi j'ai refuser vos sentiments ?" demanda t-il d'un coup prenant une isnpiration. 
-" parce que vous étiez jaloux que j'ai un anneau de pouvoir et que vous doutiez de vos sentiments..." répliqua t-elle froidement. Le bras de fer venait de débuté.
-" Moi jaloux ? Je n'accepte juste pas qu'une simple humaine qui vient d'un autre monde possède une telle puissance!"
-" Une simple humaine !? La simple humaine vous a ramener chez vous espèce de souverain ingrat ! Cette humaine vous a sauvé la vie ! Vous a redonné la vie alors que vous alliez mourir ! Elle vous a protégée !! Elle vous a AIMER !!" cria t-elle perdant son calme, son regard dorée devint féroce, lui brûlant presque les yeux. 
-" Ingrat ? Qui est ingrat !? Me cracher de tels mots vous vous en souvenez !?" demanda t-il en ripostant. Elle serra les poings. 
-" C'est parce que vous refusiez de perdre ! " cracha t-elle. Il se leva soudain la dépassant de toute sa taille, mais malhereusement, il ne vit pas de peur dans son regard. Il se pencha dans le but de l'intimidée. 
-" je n'ai pas perdu mais vous !" susurra t-il. Elle le regarda et la gifle retentit dans la pièce. Thranduil sentit une brûlure sur sa joue gauche.  Il glissa ses doigts sur la brûlure avant de s'approcher d'un pas menaçant la faisant soudain reculer et perdre contenance. 
-" euh désolé je... je ne voulais pas vous frapper !" dit-elle précipitemment avant de se retrouver coincée entre le mur et lui. Elle avait les yeux agrandit de frayeur face a son regard froid qui lançaient des lueurs meurtrières. Il posa brutalement une main sur le côté alors qu'elle comptait fuir, et mis l'autre de l'autre côté la bloquant. Elle finit par lever les yeux vers lui. Et ils s'observèrent longuement. Avant soudain, qu'il se penche et attrape ses lèvres dans un baiser rapide et fougueux. Elle sursauta surprise et finit par attraper les pan de son manteau et le tirer un peu plus contre elle, ce qu'il fit. Puis il glissa une main dans son dos et la plaqua contre lui et leurs baiser devint sauvage, unissant leurs langues avant qu'ils se séparent et se fixent haletant. 
-" Vous êtes... un idiot..." dit-elle. 
-" Vous de même ... Vous mariez... a été une erreur..." dit-il essayant de reprendre contenance. Elle sourit. 
-" Malheureusement désolé de vous décevoir mais ce mariage n'a pa été une erreur mais le plus beau cadeau..." fit-elle. Il recula soudain comme se recevant une deuxième gifle. 
-" Alors vous l'avez aimé !?" s'exclama t-il pâlissant. Elle hocha doucement de la tête. 
-" En effet Thranduil... il a été mon époux et le plus aimant et le plus doux..." répondit-elle. 
-" Je..."
-" je regrette que nous n'ayons pas pû avoir un enfant ensemble..." dit-elle avec douceur, sa tête se baissa cachant sa douleur de l'avoir perdu. Il se raidit et s'éloigna d'elle d'un pas majestueux tout de même ébranlé par sa déclaration. 
-" Et maintenant ? "demanda t-il après un long silence. 
-" Maintenant ?"
-" nous deux... que sommes-nous au juste ?" insistat-il. Elle s'approcha de lui. 
-" Ce que vous souhaitez... Vous êtes libre d'accepter mes sentiments ou de les ignorer... mais par pitié ne me rejetter pas comme vous l'avez fait... J'ai cru mourir..." murmura t-elle d'une voix brisée et suppliante. Il ferma les yeux un instant essayant d'oublier ce terrible moment. Puis il se tourna rapidement et la serra dans ses bras. 
-" Je te le promets Anna... mais promets moi de ne pas te séparer de moi !" dit-il fermement. Elle sourit contre lui. 
-" Non puisque tu es lié à moi..." prononça t-elle et il eut un frisson si profond ébranler son corp et son coeur qu'il crût qu'il allait s'effondrer. Ses barrières tombèrent les unes après les autres et il l'embrassa de nouveau.


Tu es liée à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant