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« Le temps est le feu dans lequel nous brûlons

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« Le temps est le feu dans lequel nous brûlons. »
Delmore Schwartz

Personne n'osait parler. Ils étaient tous sous le choc. Même dans ses pires cauchemars, Remus n'aurait jamais pu imaginer ça. C'était une des pires choses qui pouvaient arriver. Gideon avait blanchi, et la panique avait remplacé la colère sur son visage. Sirius semblait être sur le point d'imiter James, et de rendre son petit-déjeuner lui-aussi. Remus avait lui aussi blanchi et fixait Remi, dans l'espoir de savoir comment agir, mais le sorcier semblait être bloqué.

—C'est impossible.

—Je vous assure que non. À partir du moment où deux personnes ont des relations sexuelles, consenties ou non, non protégées, il y a un risque de fécondation. Ce qui est le cas ici.

Remi ne réagissait toujours pas, alors ce fut Remus qui demanda doucement :

—De combien de temps ?

—Deux mois et demi.

—Parfait, vous allez lui enlevez ce truc de son utérus, et tout sera réglé ! Vous l'avez la faire avorter, et tout ira bien.

Tout le monde regardait Remus comme si un troisième bras venait soudainement de pousser. Devant leurs airs abasourdis Remus se demanda s'il n'avait pas fait preuve d'anachronisme, mais il se repassait les dates dans sa tête, il était sûr que c'était autorisé depuis des années, au moins dans le monde moldu. Il essayait de se rappeler des dates sorcières, mais sans succès.

—Dites-moi que c'est légal ici, je vous en supplie.

—Monsieur Lucas, un enfant est un cadeau de la magie pour beaucoup de sorciers.

—Est-ce que c'est légal ? Répondez-moi bordel !

—Uniquement en cas de viol, soupira le médicomage. Mais il faut que le viol ait été reconnu devant le Magenmannot.

—Son vagin mutilé et presque détruit ce n'est pas suffisant comme preuve ? Et le Magenmanot ? Au cas où vous l'aurez oublié, il n'y en a plus !

—Je suis d'accord avec vous, mais deux médicomages doivent donner leur accord, et je ne suis pas sûr qu'un de mes collègues accepte sans l'accord de la patiente. Vous ne pouvez pas décider à la place de votre nièce à sa place. C'est son corps.

—Vous êtes un défenseur des corps des femmes maintenant ? Leurs corps sont objectifiés depuis des années et aucun homme n'a jamais levé le petit doigt. C'est la seule fois de sa vie que je prendrais une telle décision ! Je la connais ! Elle n'aurait jamais voulu d'enfants venant d'un viol, même d'enfants tout court. Et vous oubliez où est-ce qu'elle a été torturée. Vous voulez un enfant de mangemort de plus ? Ou vous attendez que vous-savez-qui ait un enfant peut-être ? Il est hors de question que ce truc reste une journée de plus dans son corps. Si vous ne convainquez personne j'irais chez un médecin moldu. Maintenant je veux aller la voir.

Les bijoux du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant