Identité

Confession

Les garçons étaient assis sur le canapé, les jambes repliées. Ils étaient restés en pyjama et cela tirait un sourire à Geonhak de voir Dongju dans son pyjama rose, il le trouvait adorable.

Il avait préparé un chocolat chaud, prévenant Jessica par message de leurs absences et le buvait désormais, lentement.

-  Tu peux prendre ton temps tu sais lui dit Dongju en voyant qu'il hésitait à briser le silence, rien ne presse.

Geonhak lui sourit, un peu plus soulagé et posant sa tasse, s'approcha un peu plus de Dongju, remontant le plaide.

- Mon père m'étranglait dans mon rêve, il disait que je l'avais déçu plus que tout, que je l'avais abandonné et que je n'étais plus son fils depuis j'avais franchi la porte de la maison.

Dongju eut un sursaut, choqué parce qu'il venait t'entendre.

- Ma mère était là aussi mais elle ne me défendait pas, elle était comme un zombie qui ne ressentait plus d'émotions. À ses yeux aussi, je n'excitais plus. 

Dongju ressentit de la peine pour lui.

- Et puis j'ai réussi à quitter son emprise  sur moi, je l'ai frappé sans réfléchir et sans vraiment voir ce que je faisais et j'avais mal partout, comme si les coups que je donnais me faisait mal à sa place. J'ai dis que je les détestais  et j'ai franchi la porte de la maison. Dehors, c'était lumineux et il y a un ange au bout. À ce moment là, je me suis réveillé.

Geonhak soupira profondément, le seul fait de raconter  tout ca, le perturbait. Dongju finit sa tasse et prit la main de son petit ami.

- Ça va te faire mal longtemps mais je crois que si tu as fais ce genre de rêve c'est qu'il se passe des choses qui a fait remonter tes souvenirs et ton imagination  a transformé en cauchemar.

- Heureusement, mon père n'est jamais allé aussi loin.  Je peux te raconter mon passé ?

- C'est à toi de voir.

Geonhak passa ses bras autour de Dongju.

- Mes parents n'ont jamais été affectueux avec moi et je me demandais parfois si j'avais été désiré. Ma mère n'avait jamais de tendresse envers moi et ne se préoccupait pas de moi, je jouais souvent seul. Mon père, lui, il était égoïste et ne voyait que lui, je suis persuadé d'avoir été une charge pour lui, parce que je leur coûtais des sous qu'il aurait sûrement voulu utiliser pour acheter ses objets de collections, aussi inutile qu'envahissant.

Dongju qui avait eu une famille aimante, n'arrivait pas à imaginer cet enfer au quotidien.

- Parfois ils me laissaient seul à la maison et allait voir leurs amis. Il arrivait parfois que je ne mange pas parce que j'étais trop petit pour ouvrir le placard.  J'arrivais parfois à trouver le numéro de ma tante et elle venait s'occuper de moi. Quand mes parents rentraient elle leur reprochait leur négligence mais ils s'en moquaient. Pour eux, je devais être capable de m'occuper de moi même.

Dongju vit deux larmes sur les joues de Geonhak.

- À mesure que je grandissais, je devenais indépendant, forcé de me débrouiller tout seul. J'étais habitué à rentrer seul, quand ils oubliaient de payer le bus.  Et puis le lycée est arrivé et j'ai demandé à être pensionnaire.  Ça a surpris mes parents mais ils m'ont laissé faire, il n'était pas assez attaché à moi pour réclamer que je reste auprès d'eux .

Dongju eut un sourire compatissant.

- Maintenant que j'étais dans un environnement sain, 5 jours par semaine, j'ai eu le temps pour me préoccuper de moi même, passer par toutes les étapes d'un adolescent normal. J'ai commencé à penser à mon avenir, ce que je voulais faire, quelles études et puis je me suis pour la première fois intéressé à l'amour en voyant tous les couples autour de moi, surtout ceux du dortoir. J'en voyais certain aller dans les chambres des autres, le soir tard; Les filles chez les garçons, les garçons chez les filles, les filles chez les filles, les garçons chez les garçons et sans craindre d'être puni à cause de leur entorse au règlement. Pour moi qui n'avait jamais vécu d'histoire d'amour et n'ayant que peu reçu ce sentiment , c'était une grande découverte.

_________________

Attention chapitre de la confession 😙

J'espère que ça vous plaît.

Parce que c'est pas fini eh eh

キス~~