Chapitre 5

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Le lundi en arrivant au lycée, je suis stressé de la réactions des gens, mais aussi impatiente de retrouver Florent. Comme on a en convenu ce week-end, on ne compte pas se cacher. Je le vois d'ailleurs qui m'attend devant le lycée. Axelle et moi descendons de la voiture et avançons vers lui. Je m'arrête juste devant mon petit ami.

Moi: Tu es sûr. Parce que vu les journalistes de l'autre côté de la rue, dès demain tu auras ta tête dans les magazines.

Florent: Oui, certain, t'es ma copine et je compte bien le montrer à tout le monde et tu sais vu qu'on se connait depuis un bail, j'ai déjà eu ma tête sur photo publier de vous. Ma mère l'a même mise dans l'album photo.

J'éclate de rire.

Axelle: je vous laisse, à plus.

Moi: Ouais à toute.

Florent: Maintenant, viens-là.

Il attrape ma main et m'attire à lui avant de m'embrasser. Je lui rends son baiser et on entend et vois les flashs crépiter. C'était prévisible.

Florent: J'espère qu'ils vont me prendre sous mon meilleur profil.

Il m'adresse un clin d'œil pour souligner sa blague. Je lui donne une légère tape sur l'épaule et nous entrons dans le lycée.

Toute la journée, les murmures y sont allés, mais je n'y ai pas vraiment fait attention. Ce que pense les gens de moi, ça me passe au dessus. Je retrouve Florent devant et nous partons main dans la main. J'ai pas des masse de devoirs et j'ai envie de trainer un peu alors, on va aller se balader tous les deux. Nous baladons en bord d'océan et bien qu'on ne soit plus en été, on se prend une glace.

Nous tombons d'accord sur une glace à l'italienne parfum Kinder. Nous la mangeons ensemble et quand nos langue se touchent, elles sont toutes sucrées. Je ne sais pas si ça vient du fait qu'on était pote avant, mais je trouve ça tellement naturel. Puis vient l'heure que je rentre et lui aussi d'ailleurs. Nos maison ne sont pas ce que j'appellerais juste à côté, alors nous séparons devant le métro après un long baiser passionné. Quand j'arrive chez moi, il est 19h45 et la table est mise.

Maman: Sacha ma puce, tu sais qu'on aime beaucoup Florent, mais les jours de semaine évite de rentrer tard.

Papa: En plus je parie que t'as pas fait tes devoirs. Et vous savez les filles qu'avec votre mère, malgré votre succès, on veux....

Axelle: Qu'on ai notre bac! On sait.

Moi: Oui et vous inquiétez pas à ce sujet, vous savez qu'on est sérieuse. Et on a une bonne mémoire et...

Axelle et moi échangeons un regard comme pour dire, je passerais ton épreuve de math si tu me passes mon épreuve d'anglais. Et pouffons de rire.

Maman: Je sais très bien à quoi vous pensez, et non.

Papa: Pas d'intervertissement de jumelles pour les épreuves du bac.

Axelle: Quoi? C'est pas notre genre!

Moi: Oui, je suis outrée que vous puissiez penser ça de nous.

Maman: À d'autre, mes chéries. Sacha va poser tes affaires, on va manger.

Nous éclatons tous les quatre de rire et je monte dans ma chambre pour poser mon sac. Je me doutais bien que nos parents avaient pigé le truc des interro, mais ils ne nous l'avaient jamais clairement dit. Ils sont vraiment cool, j'en connais plus d'un qui aurait pété un plomb.

Les vacances de la Toussaint arrivent à grands pas et je peux dire que je suis folle amoureuse de Florent, mais nous, je ne lui ai encore jamais dit, je t'aime. J'ai un peu peur qu'il ne me réponde pas et que mon cœur en prenne un coup. Ça me fait drôle parce que d'habitude, je suis plus cavalière que ça et affronte mes peurs. Mais les sentiments sont un terrain plus fragile. Axelle me dit souvent que je suis un bonbon dur au cœur tendre. Je pense qu'elle a raison. J'ai beau dire ce que je pense, je garde mes blessures et questions profondes pour moi. Enfin moi et Axelle, elle est la seule qui sait absolument tout. Mais comme je l'ai dit, on est liée, je ressens ce qu'elle ressent et inversement. Ce qui fait que quand quelque chose travaille l'une de nous, l'autre le ressent obligatoirement.

La musique fait partie de toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant