Chapitre 24

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Lorsque je me lève, Hakira est sur le canapé en train de boire un café. Yuki est assit devant lui et quémande des caresses. Je me sers un café aussi et pars m'installer à côté de lui. Je bois tranquille ma boisson chaude en regardant mon salon. Ma boule de poil s'est visiblement fait plaisir avec les reste. Et ça ne m'étonne qu'à moitié, j'avais qu'à les ranger hier soir.

Moi: Bien dormi?

Hakira: Très bien. Et toi?

Moi: Ça va...

Hakira: Dis-moi ma belle, pourquoi ton mec est parti comme une balle hier?

Moi: Ben un peu à cause de toi et beaucoup à cause de moi.

Hakira: Hein? Quoi?

Moi: Il croit qu'il y a un truc entre nous.

Sans que je comprenne pourquoi Hakira éclate de rire.

Moi: Tu m'expliques pourquoi t'es mort de rire.

Hakira: Je te trouve très jolie et je très franchement, je t'adore, mais il ne se passera jamais rien entre nous. C'est plus avec ton ex que j'aurais tenté un truc...

J'éclate de rire à mon tour.

Moi: Si tu veux, je te file son numéro, mais à mon avis, c'est mort. Je suis sûre qu'il est 100% hetero.

Hakira: C'est certain, mon radar gay ne s'est pas affolé en le voyant.

Là, je ris de plus belle.

Hakira: Ok, pour le truc à cause de moi et c'est quoi la grosse partie toi?

Moi: Il m'a dit qu'il était amoureux de moi et... Je lui ai dit que je l'aimais beaucoup...

Hakira: Ouille!

Moi: Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse. Je n'allais pas lui dire que j'étais amoureuse de lui si c'est pas le cas. Il m'a aussi reproché de ne pas le laisser totalement entrer dans ma vie, que je lui parlais pas de mon passé...

Hakira: Et c'est vrai?

Moi: Oui, mais... Ici au Japon, les seules qui savent pour ma famille, c'est toi et Miko. Je... je suis pas prête à en parler aux autres. La blessure est encore trop fraiche. Je n'arrive pas encore à en sourire. Puis, je ne veux pas être perçu comme la petite orpheline... Si je suis partie de France, c'est d'une part pour mes rêves de voyage, mais aussi pour échapper à tout ça. Là-bas, je suis... enfin toute ma famille est... était assez célèbre. Et à leur mort, je suis devenue la cible numéro un des paparazzi. Ici, j'ai pu être moi sans tout ce bordel...

Hakira: Je dois t'avouer un truc, je le savais...

Moi: Quoi? T'es sérieux?

Hakira: A Vérone, même si tu avais été discrète, j'avais vu ces jeunes filles prendre une photo avec toi. Mais je n'avais pas vraiment relevé. Sur le coup, je m'étais dit que tu les connaissais peut-être vu que tu avais pas mal vadrouillé dans le pays. Au nouvel an, quand tu m'as confié la mort de ta famille. Tu as parlé de succès, alors j'ai fait une recherche avec ton prénom et nom de famille. Désolé, je suis curieux...

Moi: Pourquoi tu ne me l'as pas dit?

Hakira: Parce que je pensais que tu m'en parlerais quand tu serais prête. Au fait, tu chantes super bien. C'est à cause de leur disparition que tu chantes plus?

Moi: Oui, la musique était un de nos liens les plus forts et je suis pas prête à...

Je n'arrive pas finir ma phrase, on boule se forme dans ma gorge et des larmes roulent toutes seules sur mes joues. Hakira, me prend dans ces bras et me berce doucement contre son torse.

La musique fait partie de toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant