Le chapitre 100 approche à grands pas ! N'hésitez pas à mettre en commentaires vos idées pour fêter ça !
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- Isiris !
- Baisse-toi !Je baissai violemment la tête de mon ami, alors qu’il se redressait pour voir ce qu’il se passait. Les salves de balles s’étaient stoppées, pour mieux permettre à notre assaillant de recharger son arme et qu'il puisse continuer à nous tirer dessus. C’était ma chance. Je savais précisément d’où les balles venaient et je courus dans cette direction, saï en main. Je passai par-dessus une rambarde et escaladai la paroi d’une maison mais j’avais vu juste : notre ennemi était bien en hauteur, plus précisément sur un toit. Il me tournait le dos et ne semblait pas avoir remarqué ma présence, trop occupé qu’il était à recharger son pistolet. Je serrai les dents et me rapprochai de lui. Il me serait facile de lui asséner un bon coup maintenant, mais je n'étais pas du genre qui attaquait dans le dos.
- Eh !
Alerté par mon intervention, mon ennemi se retourna. Je levai mon saï, prête à le mettre KO, mais mon mouvement se stoppa net. J’écarquillai les yeux, surprise par ce que je voyais. L’homme qui me faisait face me dévisageait d’un regard à la fois surpris et colérique, mais de trois yeux. Cet homme avait trois yeux, deux positionnés normalement et le dernier au sommet du front. Je restai un bon moment stupéfaite. Mon assaillant profita de ma surprise pour se lever et pointer son pistolet dans ma direction en poussant un cri d’attaque, mais je me repris rapidement et lui assénai le coup en première. Il tomba à mes pieds, assommé.
Je pris le temps de souffler, le regard orienté vers le sol et la tête de l’homme. Un Trois Yeux… Je les savais exister mais je n’en avais jamais vu jusque là. Est-ce que ça voudrait dire que cet équipage ennemi était composé entièrement de Trois Yeux, ou était-ce simplement une coïncidence ? Au vu de la façon dont le monde humain n’acceptait pas les personnes différentes, je penchai plutôt pour la première hypothèse. J’eus un soupir. Enfin bon… Cet homme n’avait pas eu le temps de nous faire de mal.
- Isiris ?
Je tournai la tête rapidement. Après avoir ramassé le pistolet de mon adversaire, je me dirigeai vers l’extrémité du toit. Je n’eus aucun mal à retrouver Noah du regard et je lui adressai un sourire.
- C’est réglé.
- Tu l’as…
- Non, ne t’inquiète pas.Je sautai du toit pour atterrir au sol sur mes deux pieds.
- Faisons vite. Cet homme était là en embuscade, Sorën doit également en avoir à ses trousses.
Après qu’il eût hoché la tête, je m’élançai dans la direction qu’avait pris Sorën, en espérant qu’il ne soit pas en trop mauvaise position. Nous n'eûmes pas trop à courir que j’’étendis ma main devant Noah, lui faisant signe d’arrêter. Nous restions cachés derrière un angle de mur. Noah semblait totalement tétanisé, mais je n’avais pas le temps de le rassurer. Prudemment, je passai ma tête hors du mur. Les ennemis ne semblaient pas nous avoir remarqué. De ce que j’arrivai à voir, ils étaient deux, aussi des Trois Yeux, et ils tenaient Sorën en tenaille. Mon ami d'enfance était stoïque, immobile, les bras croisés. Il n'avait même pas dégainé son pistolet. J’eus un soupir. Ça n'allait pas l'aider de jouer au fier.
L’un des Trois Yeux éclata soudainement de rire.
- C’est ça, leur chef ? Il est plutôt jeunot.
- Il semble pas avoir de particularité. Eh, petit ! T’as un fruit du Démon ?
- Dégagez de mon village et on pourra taper la discute !Je fronçai les sourcils et me retournai vers Noah, lui chuchotant.
- Reste en retrait. Ne te montre pas.
- Tu … Ne te fais pas tuer, d'accord ?
- J’ai survécu à bien pire. Ne t’inquiète pas.Je lui offris un clin d'œil. Je fis volte-face et sortis à découvert, saï en main. Rapidement, je pris une grande inspiration, me concentrant, avant de m’exclamer.
- Salut les gars !
À mon cri, les deux Trois Yeux se retournèrent dans ma direction et ouvrirent des yeux surpris. Ils ne semblaient pas très malins, mais c’était des colosses de muscles, qui pourraient facilement nous écraser d’un coup de poing. Enfin… Si je les laissais faire.
- T’es qui, toi ?
- On m’appelle Aouso. Cet homme à qui vous vous en prenez est mon ami et par conséquent, sous ma protection. Je vous déconseille d’essayer de lui faire le moindre mal.J’eus à peine terminé ma phrase qu’ils éclatèrent tous les deux d’un grand rire amusé. Sorën leva les yeux au ciel, agacé par moi, par les Trois Yeux, ou par nous trois, qui sait, mais il blêmit brusquement lorsqu’un des pirates se rapprocha un peu trop vivement de lui en levant au-dessus de sa tête ce qui semblait être un sabre.
- La d’moiselle a dit de pas le cogner, mais faut pas s’inquiéter, on va juste le tuer !
Mon ami fit vivement volte-face et esquiva le coup, mais le Trois Yeux essayait encore et encore d’abattre sa lame en direction du crâne du jeune homme. J’inspirai profondément.
Le cri que je poussai fût si fort que le métal du sabre se brisa. Les deux pirates et Sorën se bouchèrent les oreilles en grimaçant de douleur, mais je ne laissai pas une seule seconde de répit à nos assaillants. Dès qu’ils furent en état de faiblesse, je courus vers eux, donnant un coup de saï à l’un, crachant du feu sur l’autre. Lorsqu’ils se rendirent compte qu’ils étaient en mauvaise position, celui que j’avais brûlé avec mon feu se jeta sur moi en criant et je dus lutter un bon moment contre lui au corps à corps. J’esquivai facilement ses mouvements, mais il profitait de son corps encore en feu pour tenter de me frapper avec.
- Isiris ! Attention !
À l’exclamation poussée par Sorën, je me retournai. Et c’est là que je le vis. L’autre Trois Yeux, son sabre levé, s’apprêtant à m’attaquer. Je serrai les dents. Avec la vitesse à laquelle allait ces adversaires, j’allais forcément finir par me prendre un coup…
Un coup de feu retentit, et celui qui allait m’attaquer s’immobilisa subitement. Du sang coula de sa bouche, ses yeux se révulsèrent. Il lâcha son arme et tomba à même le sol.
-... Sorën ?
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Une Question de Justice [One Piece]
FanfictionLa Justice n'est pas un simple mot. C'est toute une idéologie, capable de causer des guerres. La Justice n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Elle peut être corrompue, ou trop extrême. La Justice n'est pas la Marine. Encore moins le Gouvernement M...