Chapitre 107

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Bonjour à tous !
Lorsque j'ai commencé à écrire Une Question de Justice, je n'aurai jamais cru que vous seriez si nombreux à lire et que nous en arriverions au chapitre 107, merci à tous ! Vous m'avez donné la motivation de continuer à écrire sur l'une de mes plus grandes passions : One Piece.
Cependant, après plus d'un an d'une parution hebdomadaire d'un chapitre tous les 6 jours sans un seul arrêt, j'ai décidé de mettre temporairement en pause cette histoire.
Pourquoi cette décision ? Mes vacances d'été sont très chargées, et étant une fan de One Piece ainsi que respectueuse de mon histoire et de vous lecteurs, je tiens à vous offrir le meilleur de moi-même dans mon écriture. Prendre des vacances avec cette histoire me permettra d'écrire les chapitres plus posément et donc de qualité tout en m'occupant de mes affaires personnelles. Je serais de retour dès le 1er septembre pour la suite des aventures d'Isiris !

J'espère que vous comprendrez les raisons de mon choix. Je vous souhaite de très belles vacances et espère vous voir tous aussi nombreux dès le 1er septembre !

C'est parti pour le dernier chapitre avant le départ en vacances, direction le chapitre 107 !

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C'était un coin parfaitement magnifique. Le ciel était sans nuages, permettant au soleil de réchauffer doucement la terre. L'odeur florale environnante était enivrante, sans compter que l'architecture des bâtiments était d'un soin inégalé. J'aurai pu aimer cet endroit, si ce n'était pas ici que vivaient les Dragons Célestes.

Après un court temps d'attente, Morley m'avait déposée ici, dans une ruelle. C'était un espace étroit, dans l'ombre, où je ne pourrais pas être repérée à moins qu'on sache exactement que j'étais là. La ruelle était prise entre deux imposantes maisons en plein dans le centre de la soit-disant terre sacrée. C'était un bon point de départ pour commencer mes recherches.

Après avoir jeté un bref coup d'œil à l'extérieur pour m'assurer que personne ne passait par là, je me risquai à sortir de ma cachette et je me mis à courir, en redoublant d'efforts pour émettre le moins de bruit possible. Je courrai sans but, sans vraiment savoir où aller. Je savais qu'ils étaient ici, plus proches que jamais… mais où, exactement ?... Dragon-san, avec ses relations et ses ressources, m'avait permis de fouiller dans les registres du marché aux esclaves. Tout ce que je savais, c'est qu'une certaine Sainte Charlotte les avait acheté tous les deux. Maintenant, je devais trouver la demeure de cette fameuse Charlotte, mais sans guide connaissant les lieux, ça allait être plus difficile que ça ne pourrait l'être.

En continuant de traverser la rue pavée déserte de monde, je regardai de temps en temps à des fenêtres, espérant trouver ne serait-ce qu'un indice, mais plusieurs fois je dus me mettre à couvert en entendant le pas d'un géant réduit en esclavage qui servait désormais de voiture à ces monstres. La simple vue de tels êtres humains brisés par la captivité me faisait serrer les dents de rage. Je comprenais maintenant la colère de Sabo. Imaginer et voir, ce n'était pas la même chose. Quand je pensais que mes amis enduraient ça… il n'y avait pas un instant à perdre. Je devais les retrouver.

J'entamai un mouvement pour me lever hors du muret qui me servait de cachette, mais je me stoppai en plein dans mon élan en entendant des bruits de pas lourds, secondé de cris hystériques qui pourraient percer le tympan de n'importe quelle personne.

- PAPAAAAAA !
- Ne t'énerves donc pas ainsi ma fille, tu risques d'avoir des rides sur ton joli visage.
- Je m'en fiche de ça ! Comment osent-ils !!
- C'est inadmissible. Inadmissible. Ce Rob Lucci commence à oublier sa place.
- PAPAAAAA ! Je veux y aller !
- Si Charlotte a daigné accéder à la requête du CP0, qu'il en soit ainsi. Tu ne pourras pas aller chez ton amie aujourd'hui.
- PAPAAAAA !

Je grimaçai à l'entente de ces cris infantiles. Si ma priorité n'était pas de ne pas me faire repérer, j'aurai volé la voix insupportable de cette gamine depuis longtemps.

Cachée derrière mon muret, j'attendais patiemment que le groupe de Dragons Célestes passe et que mes tympans soient remis de cette soudaine agression auditive. Lorsque je n'entendais plus aucun cri, je me risquai à sortir doucement de ma cachette. La rue était de nouveau déserte. Parfait.
En repensant aux Dragons Célestes qui venaient, sans le savoir, de croiser ma route, je me rappelai que celui qui semblait être le père avait prononcé un nom que je cherchais : Charlotte. Au vu de leur conversation, il se pourrait que le CP0 mené par Rob Lucci aie bloqué l'accès à la maison de cette femme. La question était pourquoi, mais je ne voulais pas m'accorder le temps d'y réfléchir. Logiquement, si la gamine qui semblait amie avec Charlotte venait de faire éclater son scandale, c'est qu'elle venait tout juste de l'apprendre et donc, de revenir de la maison de la Tenryubito. Il n'y avait donc pas à réfléchir longtemps.
Je tournai les talons et m'élançai en courant dans le sens inverse emprunté par le groupe de Dragons Célestes.

Je n'eus pas à chercher longtemps avant de tomber sur ce que je cherchais. Au beau milieu d'une rue trônait une grande maison de pierre blanche, au portail d'or, devant laquelle un homme au long nez vêtu de blanc montait la garde. En l'apercevant, je me mis rapidement à couvert et je me risquai à jeter un regard dans sa direction. Cet homme semblait seul, et pas le moins armé du monde, mais je savais qu'il ne lui suffisait pas d'une arme pour paraître menaçant et rendre les coups. Les membres du CP0 étaient tous de féroces guerriers, servant le Gouvernement Mondial à titre de pions. Ils n'hésitaient pas à tuer et massacrer sans pitié, mais alors… Que faisait un agent du CP0 devant une maison silencieuse ?

Je fronçai les sourcils. Il était impossible que sa garde soit une simple mesure de sécurité, quelque chose devait être en train de se passer, à l'intérieur.
J'attendais quelques secondes, cachée, puis discrètement, je m'approchai davantage de la demeure en faisant le moins de bruit possible. Du coin de l'œil, je remarquai que l'agent du CP0 n'avait fait aucun mouvement pouvant faire penser qu'il était sur ses gardes, mais je n'en étais pas moins prudente pour autant. Autant me livrer directement à la Marine.

Cette fois-ci, j'étais seule. Je ne pouvais compter que sur moi-même. Il n'y aurait pas mon capitaine, mes nakamas, mon père, ou même mon petit-ami, qui était déjà assez occupé ailleurs. Si je me faisais prendre, c'était pour de bon, et je doute que la Marine rate mon exécution une seconde fois s'ils en avaient l'occasion. Tout en gardant une oreille attentive sur mon ennemi si proche, je pris le temps de prendre une grande inspiration. Lentement mais sans bruit, je vins saisir l'un de mes saï, celui avec un bout acéré en granit marin, et sans ajouter un mot de plus, sans jeter un regard supplémentaire à mon ennemi, je m'aggripai à la gouttière de la maison et entrai par la fenêtre ouverte que j'avais remarqué un peu plus tôt. Une ouverture aussi évidente n'était pas à prendre à la légère. Peut être savaient-il déjà que j'étais là, ou peut être savait-il simplement qu'un intrus était dans les parages et dans ce cas-là, ils ne connaissaient pas mes véritables intentions sur ma venue et pourquoi je cherchais cette maison en particulier. Dans tous les cas et toutes les possibilités imaginables, je n'avais pas le choix. Mon intrusion allait sûrement se terminer sur une bataille et une course-poursuite, j'allais devoir combattre.

Une Question de Justice [One Piece]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant