Zombie Story

Chapitre 12

PDV Kate

Au petit matin, le soleil perçait la baie vitrée restée ouverte et la brise matinale vint caresser ma peau dénudée. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, de peur que les évènements de la veille ne soient qu'un rêve mais lorsque que je sentis deux bras enserrer un peu plus ma taille, je dû me résoudre à vérifier. Ma tête reposait effectivement sur le torse si joliment dessiné de Caleb qui avait les yeux clos, il ne respirait pas, bien évidemment, il ressemblait vraiment à un mort dans cette position. Si je ne l'avais pas senti bouger quelques secondes plus tôt, j'aurais été tentée de vérifier s'il ouvrirait les yeux. Totalement lovée contre lui, nos jambes entremêlées et ses bras m'emprisonnant, il était impossible pour moi de bouger. J'aurais dû trouver cela étrange, Caleb était l'un des leurs après tout, même s'il me semblait si vivant que je l'oubliais constamment. Je n'étais pas nécrophile, je n'ai jamais eu ce genre d'attirance avant de le rencontrer et je trouvais toujours que les infectés étaient particulièrement dégueulasses à regarder, mais Caleb, il avait ce quelque chose que les autres n'avaient pas. Cet amour interdit par toutes les lois de l'univers, je ne pouvais plus lutter contre mais l'accepter entièrement, après ce que nous avions fait hier soir. Et au diable les conséquences.

_ Dieu merci, ce n'était pas le fruit de mon imagination, dit Caleb en s'éveillant. Tu es là totalement nue contre moi et j'ai rêvé de ce moment tellement de fois que je n'étais pas sûr de te trouver là à mon réveil.

_ J'ai eu la même pensée en ouvrant les yeux, gloussais-je.

_ Je me sens tellement bien, dit Caleb. Quand je suis avec toi j'ai l'impression d'être vivant à nouveau.

Je le gratifiais d'un baiser langoureux qui fut interrompu abruptement. Je fixais Caleb avec surprise.

_ Tu as senti ça ? Lui demandais-je, paniquée en regardant ma paume placée directement sur son cœur.

_ J'ai senti, dit-il d'un ton inquiet. Recommence.

Je vissai à nouveau mes lèvres aux siennes et le petit « boum » sous ma paume retentit de nouveau.

_ C'est un battement de cœur ça ? Demandais-je en posant mon oreille contre son torse.

_ C'est impossible, tu le sais aussi bien que moi, soupira Caleb empreint de désespoir.

_ Je te l'assure Caleb, j'en mettrai ma main à couper, assurais-je.

Me mettant à califourchon sur lui, son regard s'assombrit de nouveau sous l'excitation. Ma paume toujours sur son cœur, le bruit retentit de nouveau lorsque je déposais une pluie de baisers dans le cou de Caleb. Il me fixait décontenancé par mon geste et la réaction de son corps à mon assaut.

_ Je ne sais pas ce qui me bouleverse le plus, toi assise sur ma queue ou mon cœur qui bat à nouveau, haleta-t-il.

Mais alors que j'essayais de me rallonger, Caleb me saisit les poignets pour m'en empêcher, m'immobilisant au-dessus de lui. Ses prunelles me transperçaient et me suppliaient de continuer ce que je faisais.

_ Tu pourras te contrôler ? C'était tendu hier soir je l'ai bien vu, avouais-je.

_ Je ne suis pas encore rassasié de toi et j'ignore si le serai un jour, dit-il d'une voix rauque et menaçante qui me plaisait énormément.

Comme pour confirmer ses dires je sentais son érection gonfler contre moi. Moi aussi j'étais torturée par le désir, j'avais hâte de me sentir à nouveau perdre la tête et Caleb voulait que je le domine et j'adorais dominer dans tous les domaines apparemment. Je continuais alors à parsemer des baisers sur son cou pour descendre sur sa poitrine puis son ventre. Il gémissait et son plaisir ne faisait que décupler le mien, je n'étais plus très loin de son membre dressé et grâce à l'expérience de la veille j'avais balayé toute timidité concernant mon corps et le sien, j'étais inspirée et j'apprenais très vite, c'est pour ça que j'avais tant de talents et visiblement le sexe ne faisait pas exception à la règle. Je voulais savoir quel goût il avait, comme il avait gouté à ma saveur hier soir, j'étais curieuse. Prenant son sexe dans ma bouche il se tendit de plaisir sous moi, gémissant et jurant sous la surprise.