abused, lonely & hopeless | jack gilinsky

sam. 10/02 : rencontre avec les sœurs de G

salut journal!

aujourd'hui, en me réveillant, ça allait. on est en weekend donc pas de réveil, j'ai eu le temps de bien dormir, j'avais passé une bonne soirée avec Johnson et je savais d'avance que je n'allais pas avoir une journée trop chargée, donc ça allait. puis je pensais à Jack... (le brun. la précision est importante)

je n'arrête pas de penser à notre étreinte d'hier soir. et à ce qu'il m'a dit. en fait, j'en suis arrivée à une conclusion intéressante mais pour mieux la comprendre, il faut que je raconte aujourd'hui !

nous avons donc eu deux invitées pour le déjeuner : Molly et Laura, les deux sœurs aînées de la tribu Gilinsky. elles sont arrivées dans la matinée pendant que j'étais dans la douche. sans trop de raison ça m'a un peu mis la pression et donc, chose qui arrive peu en ce moment, j'ai fait l'effort de mettre une jolie tenue ! (comme j'allais rencontrer de nouvelles personnes, c'était très sûrement un réflexe pour me mettre en confiance, maintenant que j'y pense.)

en tout cas, j'ai mis un simple body rose poudré bien moulant avec un petit décolleté (qui révèle juste ce qu'il faut, de mon point de vue. il me va bien) avec un jean bleu assez large. j'ai appliqué un peu de maquillage comme je le fais quotidiennement, et j'ai laissé mes cheveux libres.

j'étais contente de mon apparence. en fait, j'ai toujours été satisfaite du corps que j'ai. c'est juste qu'en ce moment, avec tout ce qu'il endure à cause de Lucas, je n'ose plus le montrer avec la même aisance qu'avant. lorsqu'il me voit avec une tenue comme celle que j'ai portée aujourd'hui par exemple, il fait exprès de me faire des commentaires très déplacés dont je me passerai bien pour briser ma confiance en moi. ça, et son pelotage indésiré. je vis en fonction de ce type, quoi. c'est bien trop triste à dire.

mais aujourd'hui, personne d'autre que les trois Gilinsky et Johnson ne m'ont vu ainsi habillée et je me sentais assez à l'aise auprès d'eux, auprès de moi, pour mettre cette tenue. bref, j'étais contente de bien me saper, quoi !!

je suis donc sortie de ma chambre une fois prête, je me suis directement dirigée vers le salon pour saluer les sœurs de mon colocataire qui sont, l'une aussi bien que l'autre, extrêmement bienveillantes... et jolies. c'est fou comme les trois se ressemblent !!! au final, en faisant la remarque pendant une discussion, Johnson m'a expliqué qu'ils étaient les copies conformes de leurs parents et c'est vrai qu'après avoir vu une photo de Katherine et David, j'ai très vite compris que la génétique avait bien fait son boulot.

Laura m'a d'abord prise dans ses bras après s'être présentée, puis Molly a fait de même. dans la foulée, j'ai également ainsi salué leur frère que je n'avais pas encore vu de la journée. au même moment est apparue dans la pièce Méditerranée, qui a directement tapé dans l'œil de nos invitées. aussi câline qu'elle est, mon chat est évidemment venu quémander des caresses auprès de ses deux nouvelles admiratrices. comme moi aussi, je voulais faire des câlins à mon siamois, j'ai fini par la porter en installant ses deux pattes avant sur mon épaule, comme j'aime le faire. ça a fait rire les deux sœurs, et quand j'ai regardé Gilinsky pour savoir si lui aussi aimait ma mise en scène... je me suis rendue compte qu'il me matait. pris la main dans le sac il a rougi, j'ai rougi. j'ai vite posé mon chat pour passer à autre chose. j'étais super gênée.

nous sommes ensuite allés rejoindre Johnson : ce dernier s'attelait à la préparation du déjeuner dans la cuisine. personnellement, j'avais déjà fait ma part : comme je l'avais promis aux deux meilleurs amis, j'avais préparé une mousse au chocolat pour le dessert. j'ai suivi la recette de ma maman, la meilleure à mon goût. au final, à la fin du repas, il me semble que tout le monde était de mon avis !

la suite de la journée s'est déroulée normalement : nous avons tout d'abord passé le début de l'après-midi à papoter dans notre salon.

« alors Megan, la cohabitation se passe bien ? » m'a demandé Laura lorsque nous étions tous les cinq. « j'espère qu'ils ne te maltraitent pas...

- au contraire, c'est moi qui les martyrise... » ai-je répondu d'un air faussement diabolique avant de me mettre à tirer l'oreille de mon voisin.

nous avons tous ri... enfin, Johnson un peu moins que les autres, bizarrement. j'ai fini par répondre à la question plus sérieusement en disant que tout allait bien : la maison est chouette, assez grande pour que je puisse avoir mon intimité, pas trop loin de la fac ni de la supérette mais surtout, les garçons sont supers. j'ai rien à redire à ce sujet :)

alors que Johnson a dû nous quitter pour aller travailler une bonne heure plus tard, nous avons nous aussi quitté la maison. les Gilinsky sont partis se promener aux alentours de Los Angeles et comme ils sont partis en voiture, Jack a bien accepté de faire un petit détour sur sa route pour me déposer à un magasin de déco où je souhaitais aller. j'ai enfin pu acheter ce qui me manquait pour perfectionner ma chambre. elle n'est pas encore totalement prête en réalité : il me reste quelques cartons de vêtements d'été à ranger et les décorations que je viens d'acheter à ajouter (je compte faire cela ce soir et demain). après cela, je serai finalement correctement installée !

sinon, du coup... ce qu'il m'a dit hier.

« ne t'en fais pas, elles vont t'adorer ma belle ».

déjà :

1. ma belle ??????? mon dieu !! OUI. j'ai littéralement fondu en l'entendant m'appeler comme ça. s'il pouvait le faire plus souvent ce serait chouette...

2. que voulait-il dire par "ne t'en fais pas, elles vont t'adorer" ? enfin... oui, juste avant, j'avais dit avoir peur que ses sœurs me trouvent malpolie de ne pas leur avoir proposé ma chambre le temps de leur séjour... mais il m'avait déjà rassurée avant de dire ça. cette phrase était... bien plus personnelle. comme si je devais à tout prix plaire aux filles Gilinsky. il s'agit juste des sœurs de mon colocataire, certes, mais il est vrai que j'avais un peu la pression. apparemment, il l'avait aussi bien senti. au fond, j'ai simplement envie de me sentir intégrée ici ! c'est une réaction normale, je trouve.

purée, j'analyse beaucoup trop tout ce qu'il se passe ici !!! il faut que je me détende. tout va bien se passer. de toute façon, il faut que je parte ! je suis dans ma chambre depuis que nous sommes rentrés, c'est-à-dire au moins deux heures, et je pense me joindre aux trois frère et sœurs qui jouent à des jeux de société ! à plus !

(écrit le dix février en fin d'après-midi)