dim. 02/09 : communication difficile

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hey,

une autre journée peu facile aujourd'hui. tout commençait pourtant bien : je me suis réveillée vers 9a.m. après avoir passé une bonne journée, j'ai passé la matinée à buller dans l'appartement, je me suis préparée puis j'ai déjeuné avec maman (papa avait un rendez-vous au restaurant avec un collaborateur d'une affaire de je-ne-sais-quoi). vers 2p.m., j'ai décidé d'aller au MOMA (musée d'art moderne new-yorkais très très célèbre) que j'adore mais que je n'ai pas visité depuis des années. sur ma route, alors que je marchais, j'ai reçu un texto de Jack, le premier de la journée :

de : jack
salut toi ♥ je suis en train de voir pour organiser une fête à la maison pour mon anniversaire (soit dimanche soir pour qu'à minuit ce soit mon anniv, soit lundi soir). est-ce que tu me donnerais ton accord?

à : jack
coucou mon chou! tu as raison, profite de l'occaz pour organiser quelque chose à la maison :) je te donne évidemment mon accord, mais on aura quelques petites choses à voir ensemble (concernant mes affaires dans le salon que je voudrais bien que tu planques pour pas qu'il ne leur arrive de malheur mais surtout aussi : Médi)

de : jack
oui bien sûr, on verra ça quand ce sera décidé. merci!

pendant quelques temps, notre échange s'est résumé à ça...jusqu'au moment où, par mégarde, j'ai ouvert le sms qu'il m'a envoyé au moment où je suis entrée dans le musée et ai acheté mon billet d'entrée :

de : jack
et... tu penses être là, toi?

je n'ai pas répondu, mais j'aurais dû. car cette question m'a trotté dans la tête le long de ma visite et je n'ai pas réussi à me concentrer sur les œuvres sous mes yeux. je n'arrêtais pas de penser à lui, à sa future soirée à laquelle je savais et sais pertinemment je ne serai pas. j'ai extrêmement envie d'y aller car il s'agit des vingt-deux ans de mon petit-ami mais, même si au début je venais à reculons, j'ai bien envie de rester à New York encore quelques temps. ça me fait beaucoup trop de bien d'être à la maison avec ma famille.

à : jack
je ne sais pas... je ne pense pas :(

j'ai eu peur de sa réponse... et en effet, j'aurais dû :

de : jack
ok... pas grave

à : jack
tu es déçu...?

de : jack
non

enfin si, mais je ne t'en veux pas

je ne peux pas t'en vouloir car ça fait longtemps que tu n'as pas vu ta famille et tu as besoin d'eux en ce moment

à : jack

tu as le droit de m'en vouloir... tu n'es pas censé me chercher des excuses à chaque fois

je suis désolée jack

et il ne m'a pas répondu.

tout le trajet du retour, de mauvaises pensées ont continué d'envahir mon esprit en me disant que j'étais une très mauvaise petite amie, que je fais vivre un enfer à Jack depuis le début de notre couple car je suis incapable de lui donner ce qu'il veut (car encore détruite de ma précédente relation). donc j'ai pleuré en marchant. ce qui est bien avec New York, au moins, c'est que tout le monde sur ma route m'a vu pleurer mais personne ne m'a trop calculée.

par chance, personne n'était à la maison quand je suis rentrée. je me suis directement réfugiée dans ma chambre et ai pleuré de longues minutes, emmitouflée sous ma couverture. puis maintenant, j'écris. je crois que je vais appeler Lisa pour me changer les idées, juste après.

à demain journal, un peu moins déprimée qu'aujourd'hui j'espère...

(écrit le deux septembre à 5p.m.)


abused, lonely & hopeless | jack gilinskyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant