abused, lonely & hopeless | jack gilinsky

ven. 25/05 : (petit) coup de mou

bonjour,

j'espère que ça va. perso, bof. j'ai le moral dans les chaussettes depuis ce matin... y a pas grand-chose à faire, juste attendre que ça passe.

ça a commencé ce matin : je me suis réveillée très tôt sans raison apparente, et j'ai directement commencé à ruminer dans mon coin, vu que Lisa dormait encore, elle. j'étais en train de pleurer silencieusement lorsqu'elle s'est levée. elle m'a demandé ce que j'avais, je lui ai dit que je voulais être seule, elle m'a proposé des câlins pour me remonter un peu le moral et j'ai accepté. elle est restée une bonne dizaine de minutes avec moi puis elle a quitté la chambre. je pensais qu'elle allait simplement aller prendre son petit-déjeuner, mais elle est en fait revenue une minute plus tard avec dans ses mains Médi, qui avait l'air peu heureuse d'être portée ainsi. je me souviens avoir ri malgré mes larmes.

Lisa est donc partie en cours le matin, Johnson était là à la maison mais n'est pas venu me voir (je pense que ma meilleure amie lui avait transmis mon souhait). au final, je suis sortie de ma chambre vers 2p.m. pour l'accompagner au travail (dans une supérette) car j'avais envie d'aller m'acheter des choses très saines à manger (chips, gâteaux, bonbons, glace). Gilinsky m'a vu rentrer des courses avec toutes mes affaires, mais je n'ai pas cherché à lui parler et suis allée directement dans ma chambre. ce n'était pas contre lui, je voulais juste parler à personne.

je suis finalement ressortie de ma chambre en fin de journée pour traîner avec les gars, étant donné que nous sommes vendredi et que c'est soir de fête. je suis donc allée dans le salon d'où provenait du bruit : les Jacks et Sammy se trouvaient assis là. J et G étant en pleine discussion, Sammy a été le premier à me voir. il m'a fait signe de venir m'asseoir à côté de lui.

« Megan ! » s'est-il exclamé. « comment tu te sens...? »

j'ai haussé les épaules avant de m'asseoir près de lui et de poser ma tête contre son épaule. comme une enceinte connectée diffusait de la musique, il m'était impossible d'entendre la discussion des Jacks qui avait pourtant l'air sérieuse. mais Sammy me parlait, me disait que mes colocs m'avaient simplement annoncé la nouvelle et qu'il était désolé, que je pouvais me tourner vers lui si j'avais un jour besoin d'aide. je l'en ai évidemment remercié. il m'a aussi conseillé d'aller voir un psy, qu'un médecin de ce genre pouvait m'aider à surmonter les évènements traumatisants que j'ai vécu. après tout, pourquoi pas. il faut que j'y réfléchisse. 

comme les trois avaient chacun une canette de bière dans la main, j'ai décidé d'en faire de même. Gilinsky a commandé des pizzas durant la soirée mais je ne sais pas, je ne me sentais pas bien encore ce soir, alors j'ai fini ma canette et suis retournée dans ma chambre.

Johnson est venu me voir à peine cinq minutes plus tard. on a papoté vite fait, puis il m'a annoncé une mauvaise nouvelle : Lucas a déposé une plainte contre lui et Gilinsky. ils ont reçu une lettre du commissariat et tout. bref : j'ai recommencé à pleurer. je lui ai présenté mes excuses une bonne dizaine de fois, il les refusait toute en me disant que "G et moi on a fait ce qu'on devait à faire" et que "si on devait recommencer, on le referait sans réfléchir". mais quand même... il a porté plainte contre eux. il est vraiment trop débile. de toute façon, c'est décidé : je vais porter plainte contre Lucas. et avec la vidéo que G a pris de Lucas qui lève la main sur moi et autres, il va forcément y avoir des répercussions. il faut juste que je récupère cette fameuse caméra, car Lisa l'a encore. et puis, je ne le précisais pas ici quand j'écrivais ma page du jour, mais je prenais à chaque fois en photo les blessures/marques que Lucas me laissait à chaque agression. donc cela fait des preuves en plus contre lui.

voilà. bonne grosse journée de crotte aujourd'hui... mais bon, j'ai les yeux explosés à cause des larmes, alors je sens que je vais vite m'endormir. tant mieux, j'ai plus de force là. à plus

(écrit le vingt-cinq à bientôt minuit)