abused, lonely & hopeless | jack gilinsky

jeu. 18/01 : distance

holà que taaaaal ?

ça fait cinq jours que je n'ai pas écris ici... je me sens mal de ne pas avoir tenu mes promesses, mais il faut dire que j'ai été pas mal occupée : entre les cours et mes cartons à faire, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour moi. j'ai même dû sauter la séance de sport de lundi, alors c'est pour dire... :(

je pense que je serais revenue si quelque chose de ouf s'était passé durant ces derniers jours... c'est pourquoi je suis là, du coup.

Médi m'a réveillée peu avant que mon réveil ne sonne !!!!! mon bébé a réussi à me réveiller à l'heure qu'il faut !!!!! je suis une maman plus que fière mon dieu....

bref. je suis totalement gaga.

j'ai seulement eu cours de huit à deux de l'après-midi, le professeur que je devais avoir de deux à cinq a eu un problème et n'a pas pu assurer le cours. du coup, j'en ai profité pour rentrer à pied, histoire de me faire sortir et de penser à autre chose que mon déménagement et mes cours. depuis que je connais la Malcolm Ave, la rue où habitent les Jacks (et moi, prochainement), je passe tout le temps par ce chemin pour rentrer chez moi. et alors que je marchais tranquillement, j'ai vu un gars au loin marchant dans la même direction que moi, et j'aurais mis ma main à couper que c'était Gilinsky.

à : jack g
je suis derrière toi, arrête de marcher et laisse-moi te rattraper si tu veux qu'on fasse le chemin ensemble

honnêtement, j'avais peur que ce ne soit pas lui et qu'il lise mon message alors qu'il était en cours, je serais passée pour une débile. mais non, le mec bien devant moi s'est arrêté et m'a attendu, à ma plus grande surprise -- je dois avouer que je ne m'attendais pas à une réponse positive de sa part.

au loin, je voyais simplement que la capuche de son sweatshirt était sur sa tête, ce qui lui donnait un air de badboy qui m'a fait pouffer de rire mais je n'ai pas pu m'empêcher de sourire quand je suis arrivée à sa hauteur.

on s'est salués brièvement, échangeant de simples banalités au passage et nous avons continué notre chemin. notre discussion ne menait à rien, nous parlions pour parler mais nos sujets n'étaient pas intéressants. je ne suis pas forcément à l'aise avec d'autres, il me semble que lui non plus, je n'aime pas forcer les choses. j'aime quand ça vient naturellement.

« c'est quand même cool qu'il fasse si bon en californie en plein mois de janvier... tu trouves pas ? »

j'ai soupiré. « écoute, tu n'es pas obligée de parler pour combler les vides. je ne suis pas très bavarde et franchement, on s'en fout de la météo. »

il m'a regardé, bouche bée par mon honnêteté, et il a simplement fourré ses mains dans ses poches et regardé le sol. je... je sais pas pourquoi j'ai dis ça, en réalité. moi qui voulais essayer de devenir pote avec lui, j'empire les choses. quelle débile.

nous avons bien rapidement atteint leur maison, il m'a proposé de rentrer boire quelque chose, je n'ai pas refusé. je l'ai suivi dans la cuisine, il nous a préparé deux chocolats chauds alors que j'étais assise au bar que leur cuisine possède.

« excuse-moi pour tout à l'heure... » ai-je bredouillé. « je me sens pleinement à l'aise quand je suis avec Lisa, Thomas ou mon chat, alors c'est normal que vous me trouviez un peu... bizarre au début. »

il m'a doucement souri en versant le lait chaud dans une tasse. « tu aimes bien la solitude, huh ? c'est pas ce que tu me disais l'autre soir, quand tu t'es endormie dans mes bras. »