abused, lonely & hopeless | jack gilinsky

sam. 27/01 : nouveau départ...?

re !!!

alors... le réveil de ma nuit avec Gilinsky.

en voyant que j'étais lovée contre lui et malgré son bras autour de mes épaules, j'ai rapidement repris mes esprits et me suis écartée de lui aussi vite que possible, bien évidemment en poussant la couverture à nos pieds et en le réveillant au passage. il a grogné pendant que je me suis remémorée la soirée de la veille.

franchement, je suis mitigée. je sais que j'ai fait quelque chose de mal, que je risque d'en subir les conséquences car la vérité finit toujours par éclater...

mais qu'est-ce que j'ai bien dormi avec lui. je dois l'avouer, je n'ai jamais aussi bien dormi depuis que je vis ici, à Los Angeles.

il a bien vu que j'étais tracassée, alors on a un peu parlé de notre nuit ensemble. comme il l'a si bien dit, il avait besoin d'avoir quelqu'un à ses côtés et je l'ai simplement aidée de façon évidemment amicale. en retour, il m'a promis d'en parler à personne. manquerait plus que Lucas soit au courant de ça, et adieu Megan.

lorsque le silence est revenu parmi nous, ma tête tournée vers lui pour le regarder, il a commencé à me détailler. je voyais ses yeux glisser le long de ma silhouette, mais nous nous sommes tous les deux rappelés en même temps que je n'étais seulement en tshirt-culotte : il a très vite fermé les yeux pour me montrer que ce n'était pas intentionné de sa part alors que j'ai poussé un petit cri en me levant bien rapidement du lit. j'ai mis mon pantalon à toute vitesse, puis je lui ai dis qu'il pouvait enlever la main de ses yeux, ce qu'il a fait avant de me demander de le pardonner une bonne dizaine de fois. j'ai ri doucement en le voyant fondre en excuse... mais je me suis vite calmée en réalisant qu'il a principalement vu ma jambe droite, celle où j'ai une énorme cicatrice faite par Lucas. alors je lui ai annoncé mon départ et suis partie.

Lucas... il détruit ma vie mais, contradictoirement, je ne peux pas m'arrêter de penser à lui. par les traces qu'il me laisse mentalement, physiquement, ou par celles qu'il me laissera prochainement.

un jour en pleine dispute -- notre toute première si mes souvenirs sont bons, il a attrapé la bouteille de bière qu'il buvait et l'a lancée sur moi. il me visait et bien sûr, il m'a atteint. dès qu'il a vu ma jambe saigner, il a accouru en s'excusant et moi, en souhaitant reculer pour ne pas qu'il m'atteigne, je me suis également ouvert le pied. c'était notre première dispute de couple, je l'aimais et j'étais encore naïve, alors je lui ai pardonné et j'ai accepté son erreur. sauf que là, c'est moi qui étais en train de la faire, l'erreur. j'avais encore l'occasion de partir loin, le quitter, mais je n'avais aucune idée de ce qui m'arriverait par la suite.

je suis partie vers la cuisine où, comme la dernière fois que je me suis réveillée ici, j'ai vu Johnson en train de préparer du café. il m'a salué en m'en proposant, j'ai accepté, on s'est installés à table et on a commencé à boire ensemble.

honnêtement, en le voyant si frais de bon matin (à peu près 9a.m. c'est tôt pour moi), je me suis demandée comment il faisait pour être réveillé à cette heure-ci après avoir passé une soirée comme ça. mon regard curieux en a dit long, car il m'a dit ne pas boire énormément lors des soirées faites ici parce qu'il aime bien passer du bon temps en restant un minimum sobre. je n'ai même pas posé de question qu'il a répondu tout seul. alors on a ri.

puis il m'a demandé sans aucune mauvaise intention où j'avais passé la nuit, alors j'ai répondu que je me suis endormie dans la chambre de Gilinsky. il n'a pas posé plus de question et a simplement hoché la tête. moi qui pensais me faire juger en lui avouant ça, je peux désormais dire que je me suis totalement trompée. il est tellement détaché comme gars que je pourrai tout lui dire sans attendre aucune remarque de sa part.