II : Friends

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... : Et qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?

Je me suis mise à sourire nerveusement, avant de poser mon regard sur elle.

Moi : Ensuite... reprenais-je, nous nous sommes revus.

... : Il vous avait donné son numéro de téléphone, alors je présume que vous l'avez appelé ?

Moi : Oh non, répondis-je simplement. Je n'en ai pas eu besoin. Le destin s'en est chargé...

Elle fronçait légèrement les sourcils en guise d'incompréhension, alors je poursuivis.

Moi : On s'est retrouvé sans même se chercher. Du moins c'est ce que je croyais...


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10 ans plus tôt
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Debout dans la file d'attente, nous attendions impatiemment notre tour afin de pouvoir accéder à la boîte de nuit. On a entendu dire que c'était l'une des meilleures de la ville du coup Stacy a pu nous obtenir des fausses cartes d'identité pour qu'on y accède.

Ne me demandez surtout pas comment elle a fait parce que je n'en ai aucune idée.

Stacy : Hors de question que je quitte le pays sans flirter avec un bel italien !

Je pouffais de rire.

Moi : Décidément, tu n'as que ça en tête toi.

Stacy : On ne vit qu'une fois, Kenaya. Peut-être que si t'étais pas aussi coincée tu te lâcherais un peu plus.

Bridget : Ouh ! J'aurais pas aimé.

Engreneuse professionnelle.

Moi : Je ne suis pas coincée, rétorquais-je. Je suis juste moins libertine que toi, nuance.

Stacy levait les yeux au ciel tandis que Bridget, elle, riait.

Stacy : Je m'en fou, c'est la même.

Soudainement, une magnifique Ferrari s'est gardée juste à côté de nous. Ça a tout de suite attiré l'attention de tout le monde, mais pas la mienne en particulier. Il faut dire que je ne suis pas très impressionnée par tout cet univers bling-bling, je suis quelqu'un de simple et j'aime ma vie comme elle est.

Stacy : Attend Kenya, c'est pas ton boug de l'autre jour ça ?

J'ai tourné la tête pour voir de quoi elle parlait, réalisant que celui qui sortait du côté passager était en fait Lorenzo. Vous savez, celui qui m'a sauvé l'autre jour. Ça alors... tu parles d'une coïncidence !

Et comme par hasard, il fallait que pile à ce moment là son regard croise le mien. De toutes les personnes présente ici à ce moment même, il fallait que ça tombe sur moi.

Stacy : Bah fais lui un signe de la main meuf, toi aussi !

Moi : Quoi ? Mais pourquoi ? Interrogeais-je. On n'est pas amis que je sache !

Bridget : Elle a raison, en plus ça fait forceur.

Stacy : Ah bah pas besoin, il vient vers nous.

Effectivement, toujours accompagné de son chauffeur il est venu vers nous sans me quitter des yeux. Gênée, j'ai donc détournée le regard.

Lorenzo : Kenaya, quelle surprise ! Comment vas-tu ?

Sans même attendre que je répondre, il s'est pêchée vers moi pour me faire la bise. J'ai trouvé ça assez surprenant mais par politesse j'ai souris.

Jusqu'à ce que la mort nous sépare.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant