Moi : Un mois après la confrontation entre Lorenzo et Daniel, je n'avais toujours aucune nouvelle de mon frère, ma famille, ou même Livia. Toujours sous surveillance accrue, je vivais dans un état de terreur perpétuelle. Lorenzo avait aussi renforcé son emprise sur les enfants qui souffraient de plus en plus des actes irrationnels de leur père.
Nerveuse, je me suis frottée les mains. Elle m'a lancé un sourire encourageant.
Moi : J'étais épuisée, affaiblie, et pleine de cicatrices physiques et émotionnelles. Lorenzo m'isolait encore plus, y compris des enfants. Il a également trouvé de nouvelles façons encore plus sadiques de me torturer, expliquais-je la voix tremblante. Il m'enfonçait la tête dans la baignoire, me gardait attachée pendant plusieurs heures, m'exposait à des extrêmes de chaleur ou de froid, me privait de sommeil, m'interdisait de parler et de toute formes de communication, me maintenait dans l'obscurité complète et le silence absolu...
Rien qu'en y repensant, je ne pouvais pas ne pas pleurer. Cette période a été tellement difficile pour moi...
... : On y est presque Kenaya. On a bientôt fini...
J'ai hoché positivement la tête. Ma jambe droite s'est mise à s'agiter toute seule à cause du stresse et de l'angoisse à l'idée de poursuivre.
Moi : C'est là qu'un personnage sombre et menaçant a refait son apparition, murmurais-je. Cet homme était puissant, influent, et il a trouvé un moyen de forcer Lorenzo à le laisser entrer dans sa vie privée. Il voulait frapper Lorenzo là où ça fait mal. Et plutôt que de l'attaquer directement, il cible ce qui lui est cher, sa famille, pour l'humilier et le détruire mentalement...
******************
1 an plus tôt
*****************Ce soir là, Lorenzo m'avait forcé à l'accompagner à l'un des galas qu'il organise chaque année pour donner une bonne image de lui et notre famille, mais je sais bien que c'est par rapport à la mafia. Comme à chaque fois, je ne me sentais pas à ma place. J'avais l'impression d'être invisible, tandis que Lorenzo lui adore être le centre d'attention.
Anita aussi est présente. Devant tout le monde, Lorenzo se comporte avec elle comme s'ils étaient ensemble, et ça ne choque personne. Je me demande ce que je fais là car il aurait tout simplement pu venir avec elle.
Ça me fait mal au coeur, mais j'essaye de faire abstraction en me disant que Lorenzo ne mérite même plus ma jalousie. Je me persuadais intérieurement que je valais vaut mieux que cela même si les paroles de Lorenzo me disant le contraire résonnent en permanence dans sa tête.
Anita : Tu aurais quand même pu faire l'effort de mieux couvrir tes bleus.
Elle a ri.
Anita : N'empêche, ça ne change pas de d'habitude. Toujours aussi laide.
Moi : Tu as fini ? Crachais-je, agacée.
Anita : Oh... Mademoiselle parle ? Tiens donc.
Moi : C'est madame, crachais-je.
Anita : Ah oui, tu crois ? Eh bien ma petite, laisse-moi te dire que tout ça n'est qu'une illusion. Lorenzo est à moi.
Moi : C'est bien.
Je disais ça, mais au fond mon coeur se brisait. Toutefois, je m'étais promis de ne plus jamais perdre la face devant elle. Elle n'en vaut pas la peine.
Anita : Ce que tu n'as pas compris petite sotte, c'est que je l'ai déjà. Je l'ai toujours eu. Tu es juste trop stupide pour t'en rendre compte.
VOUS LISEZ
Jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Storie d'amoreQuand l'obsession se substitue à l'amour, ça peut faire de vous l'otage d'un destin que vous ne pouvez ni contrôler, ni esquiver, ni éconduire... Voici mon histoire. ⚠️⛔️🔞 Ps : Inspirée de faits réels.